Anne DémiansLe droit de ne pas être banale.
Anne Démians est architecte DPLG, sa vision de l'architecture la rend différente voire exceptionnelle. Elle collabore avec les plus grands, Francis Soler, Rudy Ricciotti, Finn Geipel, Dominique Perrault, Christian de Portzamparc... Son écriture des espaces blancs ne laisse rien au hasard. Architecte bâtisseur, elle aime la compétitivité. Elle sait trouver des solutions sur mesure pour chacun des projets. Sa méthodologie est l'analyse, la réflexion et surtout la maîtrise de tous les détails. Ses mots d'ordre sont réversibilité, fluidité et flexibilité pour un avenir de l'architecture intelligente. Pour l'architecte, un projet doit s'implanter dans son urbanisme. C'est le lien entre culture et sport, entre bureaux et lieux de vie. Son fil conducteur est de détourner les typologies urbaines et d'interagir pour les intégrer dans le futur. La lecture d'un site est non seulement rationnelle, mais aussi émotionnelle.
Anne Démians souhaite mixer les typologies au lieu de les sectoriser. L'ensemble urbain doit être homogène, fusionnel et reconquérir la nature. Son travail intègre la complexité technique des contraintes très en amont pour offrir une écriture pacifiée. L'architecture des logements doit être métamorphosée. Anne Démians la veut plus traversante, plus communicante. Le confort thermique doit être une priorité au même stade que la protection solaire et la ventilation naturelle. La lumière valorise les couleurs blanc et noir mais elle sculpte également les lieux. Ses matériaux de prédilection sont le verre, le béton, l'aluminium et l'acier. Avec leur profondeur, ils permettent de qualifier définitivement la matière pour lire l'espace.
L'architecture est avant tout une philosophie avant d'être un métier. Le regard de cette architecte s'adapte à chaque échelle. Selon les projets, il est envisageable d'appliquer sa façon de voir et de faire dans chacune des réalisations décrites dans ce numéro. Nda vous propose un Zoom sur... une architecte visionnaire, précurseur d'un futur architectural fondé sur la réversibilité et l'évolution des espaces. Dans son univers, tout est en mouvement et devient possible sans être figé. A lire sans modération ! --------------------- Navigation dans La diversité des Echelles vue par Anne Démians
« New Design d’Architecture et d’Aménagement » : avec le titre de ce magazine, on semble vouloir toucher à tout ce qui constitue une nouveauté s’appliquant sur des sujets dont les dimensions varient de l’objet usuel à l’architecture. La différence entre les valeurs esthétiques appliquées à chacun des thèmes traités (design/décoration/architecture) les place sur une ligne de perception étendue, sur laquelle seul le traitement particulier qu’on apporte aux sujets spécifiques des thèmes à traiter, peut régler leur pertinence.
Anne Démians
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LES DIFFÉRENTES ÉCHELLES DE DIFFERENTS PROJETS
TO 210 Workshop hauteur 2008 ou «l’Urgence d’un résultat» A l’échelle de 400 000 m2
Maître d’ouvrage : Ville de Paris Maître d’ouvrage mandataire : Semapa, BNP Paribas, Vinci Maitre d’oeuvre : Anne Démians, architecte mandataire Equipe: Martin Mercier, Philippe Monjaret, Pierre Lelièvre, Arnaud Housset, Weimo Feng, Laurent St Val, Émilie Depond Études techniques : VP Green Conseil HQE : Jean-Pierre Mouillot, Alto Surface : 400 000 m2 Programme : logements, bureaux et commerces
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TO 210 Mai 2010
T0210 /Masséna cherche à traduire des sensations, à explorer des contenus mal énoncés, à balayer les réflexes négatifs qu’on rattache aux tours ordinaires et à oser inscrire de nouvelles perceptions dans le cadre historique de Paris, même s’il n’est pas encore relié à ses grands monuments. Ici, sont proposés des esthétiques non répertoriées, des actions évolutives, des univers de pensée disponibles, propices à générer des atmosphères. La fuite des marges, les teintes qui se perdent, les lumières qui perlent sans contrastes violents. Tout se rassemble dans une série d’impressions floues qu’un œil comme celui de Michael Ackermann aurait pu saisir dans ses instantanés.
Sur les bords de Seine, s’installe un événement. Deux tours, l’une de 210 m de haut, l’autre de 160m de haut, se dressent sur la Seine, au droit des terrains du quartier Masséna, à Paris Rive Gauche. Ce sont deux tours voisines qui signent le retour des immeubles de grande hauteur dans la capitale.
A Masséna, il s’agit de proposer des solutions nouvelles qui sortent du dogme de l’îlot. Le dogme de l’îlot est un modèle haussmannien qui sclérose Paris et contrarie sa modernité. Plus qu’une ville continue, ce sont des fragments urbains qui habitent l’immense surface végétale. C’est un chapelet d’îlots, bâti en plaques dont les densités et les hauteurs varient suivant leur place dans le dispositif. La Seine est le point d’accroche du territoire concerné. Tout s’y dirige les tours en tête. Elles ne s’imposent pas comme des objets solitaires, mais comme les excroissances naturelles d’une densité horizontale.
___________ REZO Rezo à vitesse ZERO A l’échelle de 16 000 m2 Saussure, Paris : le quartier est déjà dessiné. La dimension de la parcelle s’impose comme celle de l’ouvrage. Le gabarit est incontournable. Il faut donc rester dans les emprises données et s’attacher à « designer » le bâtiment sur une échelle de tracé appropriée à son environnement immédiat (le rail) comme à sa destination (image Tishman Speyer). Les ouvertures et le plan font l’objet d’une attention particulière à l’échelle de l’enjeu. Maître d’ouvrage privé: Sodearif, Snef Investisseur: Tishman Speyer Maître d’oeuvre : Anne Démians, architecte/ mandataire Equipe: Architectures Anne Démians Jack Weinand, Directeur d’étude chantier Philippe Monjaret, directeur de projet Alain Sabounjian, chef de projet études Laurent Baudelot, chef de projet chantier Blandine Plenard, architecte BET Structure : Bouygues Construction BET façade : VP Green BET Economiste: Parica BET Acoustique : Lasa BET Cuisiniste : Gaury Surface : 16 500 m² SHON. Coût: 36.5 M€ HT
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REZO Juin 2014
«C’est la perception sensorielle de l’espace qui déplace et rend cinétique le paysage, quel qu’il soit. Rien vraiment d’autre». Eloge de la lenteur, morceau complet d’immobilité sur un seul genre.
Les fins de siècles, on ne sait pas pourquoi, se caractérisent toujours par une attitude ambiguë envers le voyage. D’un côté, l’ouverture vers les autres est posée comme une possibilité d’un renouveau (le rajeunissement d’un chez-soi est devenu de plus en plus éreintant et éteint), de l’autre, l’incertitude d’un siècle qui change et qui rappelle que partir ailleurs devient vite une source d’inquiétude. Peut-être parce que tout ce qui est ici pourrait être menacé par tout ce qui est ailleurs, peut-être parce que l’ici et l’ailleurs commencent décidément à trop se ressembler. « Car, à quoi bon bouger, quand on peut si magnifiquement voyager à partir de chez soi ? » Il n’y a, là, aucune allusion à la querelle qui oppose l’érudit en chambre à l’aventurier sur le terrain. Rien d’autre qu’une simple réaction à l’encontre des transformations du voyage s’exerçant sur les des deux derniers siècles et de la progression têtue de sa mécanisation progressive. En effet, à quoi bon bouger, si nous pouvions simplement nous déplacer seulement en regardant dehors. Car, c’est justement de la dépendance au voyage sur/motorisé qu’il est, de plus en plus, question aujourd’hui.
Rézo est érigé, dans le quartier de Saussure à Paris, en Eloge de la lenteur. Il est déposé, là, fini et immobile, comme un objet industriel, en balcon, juste au-dessus des voies ferrées de saint Lazare, à la hauteur de Cardinet. D’abord libéré de toute tentation d’énoncer un tas de banalités en tous genres, sur le thème des métaphores, ne libère-t-il pas le voyageur, sans billet, de l’angoisse de ses intertextualités qui condamnent tous ceux qui suivent les traces de leurs prédécesseurs, sans qu’ils comprennent tout de la menace durable de l’accélération progressive (et devenue incontrôlable), du déplacement ? Tout va trop vite, en effet, dans tout ce qui forme le voyage, spectre large renouvelé, sur lequel s’exercent ces vitesses absolues qui risquent d’effacer l’espace, ou ces gesticulateurs et manipulateurs d’étirements en tous genres qui s’exténuent à vouloir convaincre autour d’eux que «c’est cela le monde moderne». Avec lui, en même temps que je le qualifierais «d’immobilité agitée», nous contribuerions à faire accepter que les automatismes de la vitesse sont parmi les formes les plus abouties de l’enfermement du nouveau voyageur le plus perfectionné et le plus sophistiqué, puis qu’apaiser des situations compliquées (sans leur opposer quoi que ce soit de violent), consiste, peut-être et simplement, à leur proposer un voyage immobile, autour duquel tout peut, alors, se secouer, même sur des tempos contraires.
QUELQUES CHIFFRES
La réalisation de Rézo a représenté pour Laubeuf Eiffage un challenge nécessitant une recherche constante de solutions techniques innovantes. La première contrainte était de trouver un producteur d’aluminium de 5 mm d’épaisseur capable de garder une uniformité de teinte après anodisation. Le produit répondant aux exigences de la maîtrise d’oeuvre, a été trouvé en Allemagne après la production de plusieurs prototypes. L’autre contrainte a été de trouver les moyens de transformer ces 136 tonnes de tôles d’aluminium qui devaient être, au préalable, poinçonnées, découpées au laser (24 kilomètres) avant d’être embouties et pliées. Les 2 400 panneaux de 3,35 m x 1,35 m constituant l’enveloppe sont conçus à partir de 453 programmes informatiques différents constitués de découpes laser et de 23 000 000 points de micro-perforations. En ce qui concerne les panneaux des quatre angles des deux derniers étages « à double courbure » reconnaissables par leurs angles arrondis, au vu de leurs géométries non développables, il nous a fallu réaliser chaque angle avec un montage à blanc et avoir recours à un savoir-faire manuel que nous avons trouvé en Ukraine, chez un fabricant de bateau en aluminium. Ce travail artisanal achevé, les panneaux furent réceptionnés sur place par notre personnel, puis démontés, avant d’être envoyés en France, puis en Espagne pour être, à leur tour, anodisés. La fixation de cette partie-là, nous a contraints à employer une imposante grue de levage au sol, un engin que nous avons utilisé la nuit pour que la circulation sur le site ne soit pas bloquée. Franck Dorangeville, chargé d’affaires chez Laubeuf Eiffage
ELOGE DE L’ANONYMAT / DANS CE QU’ON NOMME UN BUREAU BLANC
Rézo s’inscrit dans la famille des bureaux blancs. Ce sont des espaces libres, en forme de plateaux où les murs ont été éliminés et qui peuvent tout accueillir, y compris ce à quoi ils ne sont pas destinés. La banalité du plan dans lequel ils s’inscrivent, s’apparente à celui d’un immeuble à la découpe, à partir duquel toutes les cessions au détail deviendront possibles. C’est pour l’architecte, le moment de considérer sa mission comme hautement symbolique, pleinement détachée de l’acte lyrique et de tenter vaguement, avec dignité, une piste d’anonymat. Ce qu’on lui demande, dans ce cas précis, n’est pas de faire œuvre, mais bien de faire en sorte que l’exploitation de l’espace puisse se réaliser sans complexité rajoutée, avec séquences de va et vient possibles et parfois frénétiques. Il a comme mission remarquable de banaliser l’espace porteur afin qu’il puisse répondre à toute demande de surfaces sans contraintes. Ces occupations spécifiques, déployés sur le plateau, sont à la hauteur de l’investissement et des besoins d’une entreprise ? C’est en fait ce qui définit le dessin de la construction : Il faut bâtir simple, évolutif et sans contrainte de structure, bâtir sans mur, sans marquage expressif sur les façades et placer des verticales de circulation aux endroits stratégiques, mises à distances, les unes des autres, par l’application ordinaire des règles de sécurité. L’objectif posé, la question reste de savoir si la banalisation de l’espace, donnée comme objectif économique et immobilier (voire spéculatif) doit se transmettre à son architecture. Sommes-nous, alors, dans le discours ambiant de ceux qui prétendent qu’une bonne architecture est le reflet parfait ses intérieurs ou essayons-nous plutôt la piste de la distance ? Pas celle qui rapproche cette façon de pouvoir tout faire avec son expression « sans expression », mais celle qui sépare les effets de la banalisation productive de la pollution visuelle qu’elle entraîne.
La peau en aluminium anodisé, percée et emboutie:
La texture envahissante qui enveloppe tous les systèmes liés à la régulation thermique du bâtiment apparaît à travers une matière homogène gris-métallisé, tantôt lisse, tantôt perforée, parfois soulevée (les ouïes). Rézo bénéficie, en effet, d’une isolation thermique extérieure qui est assurée principalement par une allège en béton, revêtue d’un isolant, lui-même sous protection de la vêture métallique. La quantité et la taille des micro/perforations sont réglées sur des orientations Nord/Sud.
Par conséquent, le bouclier reste efficace, suivant l’ensoleillement saisonnier. Mais, au-delà de son apparente préciosité, ce bouclier participe à la réduction de la consommation électrique du bâtiment. En outre, un store électrique extérieur, installé, sur les façades Sud, Est et Ouest, entre la fenêtre et la carapace, complète le dispositif pour protéger des effets de la chaleur, en été. En hiver, les utilisateurs bénéficient confortablement de la lumière, diffusée par des fenêtres de 1,80 mètre de haut, assurant ainsi un facteur de lumière du jour performant (FLJ).
Bureaux et logements en vis-à-vis sont rendus compatibles par la préservation de leur intimité.
L’esthétique inhabituelle de ce bâtiment performant en énergie, trois fois certifié, annonce un changement de paradigme dans l’immobilier d’entreprise. Rézo répond à la prise de conscience de la nécessité de produire une architecture plus créative pour des espaces de bureaux. C’est une façon d’accompagner l’intensification des activités professionnelles, qui requièrent des espaces de travail plus commodes, moins ordinaires, plus fluides et plus aérés. Rézo permet de rendre compatible la densité importante de l’occupation des locaux avec la qualité de chaque espace de travail. Il s’agit bien, à travers ce bâtiment, de donner une dimension humaine notamment à travers 3 points: La lumière, la qualité de la vue sur l’extérieur et l’intégration de la technique pour préserver la fluidité des espaces. Les espaces de travail sont clairs, lumineux, éclairés par de larges fenêtres 1,80 m x 2.70 m. La lumière matérielle et la vue filtrées par la vêture, contribuent à la pacification de l’espace et créent aussi une atmosphère propice au calme et à la concentration.
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ccxx ou le Réacteur culinaire Mai 2013 A l’échelle de 3 000 m2
De taille plus modeste que les deux opérations précédentes, la Cuisine Centrale du XXème arrondissement de Paris se dessine sur des parcours fonctionnels à un seul usage. Il faut ici lisser les grandes différences d’espace utilitaires pour donner à l’équipement une image uniforme, compact et sans équivoque sur l’importance de sa dimension physique dans la ville. Ni trop grand pour afficher plusieurs matériaux, ni trop petit pour n’en afficher qu’un seul l’équipement expose deux matières génériques (béton clair et vantelles de verre) suffisantes à son expression.
Maître d’ouvrage public : Direction du Patrimoine et de l’Architecture Maître d’ouvrage mandataire : SLA 20 Maître d’oeuvre :Anne Démians, architecte / mandataire Equipe: Architectures Anne Démians Martin Mercier, directeur de projet Simon Guillemoz, chef de projet Bureaux d’études & économiste : Betom Ingenierie Bureaux d’études environnement : CAP Terre Surface : 4 600 m² SHON. Coût: 10 M€ HT
ccxx La nouvelle Cuisine centrale du XXème arrondissement de Paris est implantée dans un quartier résidentiel et sensible. L’enveloppement général est lumineux. Elle reste lisse et indifférente à toute sollicitation issue de l’évidence à afficher les écarts, comme si toutes les aspérités, liées à l’expression de sa mission, avaient été lissées ou oubliées. Les cadrages sont choisis à partir des thèmes d’une cuisine industrielle. Ils exposent et insistent sur l’insertion d’un développement industriel, en milieu urbain dense, sans afficher de dégâts.
Le réacteur culinaire
La question posée par ce type de projet, pour les architectes, est de savoir comment les inscrire dans une ambition partagée avec leur commanditaire. On a l’habitude de croire que tout ce qui touche à l’usuel, au fonctionnel, au service devrait s’en tenir à une architecture banale car les programmes qu’ils développent le sont aussi, par définition. Or, il n’existe pas, dans la nature, quoi que ce soit qui n’ait sa place et dont la forme ultime et développée serait celle d’une sous-nature.
Les cuisines sont-elles les accessoires de la Ville ? On peut répondre que non et que tout programme, aussi banal soit-il, aussi lointain d’une église, d’un théâtre, d’un musée ou d’un opéra, devrait apporter aux architectes une occasion de surligner l’importance des « petites choses » pour qu’au quotidien, un langage s’installe entre le public d’un quartier et l’architecture.
L’attention que je devais porter à cette opération se posa donc sur tous les éléments constitutifs du programme avec, en ligne de mire, une fonctionnalité qui ne souffrirait d’aucune réserve. Le plan précéda donc toute autre forme d’intervention graphique jusqu’à trouver le parfait équilibre entre ce qui était indispensable à ce que tout marche bien et ce qui relevait d’une proposition inédite dans la disposition des composants entre eux. La cour, intériorisée comme un « réacteur culinaire », était au centre des discussions. Son intériorisation complète, qui la rendait invisible depuis la rue, permettait d’éviter toute résonance sur le quartier et empêchait les diffusions d’odeur tout autour. Le bâtiment se referme sur lui-même, mais n’oublie jamais d’ouvrir quelques perspectives choisies sur les angles possibles.
C’est un ouvrage à la fois noir et blanc (ce qui tient de la première apparence), et qui alterne liquides conducteurs et solides congelés. Ce qui ne s’explique pas plus que les mélanges nutritifs. La matière blanche est assez lourde pour emmurailler les stockages et la matière noire est suffisamment transparente pour transporter l’espace du travail vers la lumière. Les assemblages de parois se croisent quand les activités se métissent. Les découpes graphiques témoignent de ces paradoxes.
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CHABROL et autre intervention Dimanche, jour de chantier. Livraison 2010
A l’échelle de 300 m2 Les installations de la rue de Chabrol et celle d’un appartement-jardin parisien résultent d’un exercice particulier sur la dimension de l’usage « à portée de mains ». Les interventions se réalisent dans des espaces existants. Les aménagements sont rapportés suivant les échelles disponibles. Les éléments sont créés ou choisis sur catalogue. Ils s’assemblent en trouvant leur place dans une échelle et un design de proximité, plus domestique.
Maître d’ouvrage : Architectures Anne Démians Maître d’œuvre : Anne Démians, architecte / mandataire Équipe: Architectures Anne Démians Philippe Monjaret, directeur de projet Albert Beele, chef de projet BET fluides : Alto Ingenierie Intervention graphique : Jean-Claude Chianale _______________________
Architectures Anne Démians 15, rue de Chabrol 75010 Paris Tél. : 01 47 70 19 55 www.annedemians.com |
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