Architecture, l'esprit du lieu

Asaya Spa by Guerlain le nouvel écrin du bien-être

Par Sipane Hoh, le 6 janvier 2025.
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C’est au sein du prestigieux Rosewood São Paulo que nous pouvons découvrir la dernière réalisation du créateur Philippe Starck. Il s’agit d’Asaya Spa by Guerlain, un lieu singulier qui offre des solutions créatives pour le bien-être personnel dans un univers teinté de luxe.

Rosewood São Paulo occupe l’ancien hôpital Matarazzo Maternity, ainsi que l’étonnante tour-jardin verticale portant la griffe de l’architecte Jean Nouvel. Dans cette ville considérée comme l’une des plus peuplées au monde, Asaya Spa by Guerlain constitue une retraite singulière pour répondre à tous les besoins de sa clientèle. Dès l’entrée du Spa, les visiteurs sont immergés dans un monde unique qui rend hommage à l’artisanat brésilien. Des meubles d’origine locale accueillent ainsi des usagers enthousiastes, médusés par les nouvelles propositions. Les œuvres d’art soigneusement sélectionnées, dont une œuvre majestueuse signée de Fabiano Senk, peintre basé à São Paulo, complètent la sélection. Le lieu comprend sept salles de soins, un studio de remise en forme ultramoderne, un sauna et un hammam accompagnés de leurs vestiaires équipés. L’espace dédié à la remise en forme est composée à son tour de différentes pièces dédiées aux activités privées mais aussi collectives, comme les zones consacrées au yoga, au Pilates et à la guérison par le son. La Crystal Room constitue un espace exceptionnel, visuellement salutaire et vivifiant quant à son agencement mettant en avant une multitude de miroirs et des cristaux d’origine brésilienne. L’établissement honore la culture locale, favorise la durabilité, propose une gestion responsable des déchets et de l’eau tout en s’approvisionnant en matériaux ayant une empreinte carbone minimale. Asaya Spa by Guerlain est la destination qui joint l’utile à l’agréable !

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    Rosewood São Paulo

    Rua Itapeva, 435 Bela Vista

    São Paulo, SP 01332-000 Brazil

    Tél. : +55 11 3797 0500

    www.rosewoodhotels.com

    Philippe Starck

    www.starck.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 58
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Salvatori quelque chose d’Italie à New York

    Par Sipane Hoh, le 5 août 2024
    À New York, Salvatori, la fameuse entreprise italienne de design dont le siège est situé à quelques kilomètres au sud des carrières de marbre de Carrare, a ouvert son nouveau flagship store. Dans le centre de Big Apple, l’ensemble signé Yabu Pushelberg respire le savoir-faire italien. « La décision d’inaugurer notre premier showroom américain à New York est tout autant une décision commerciale qu’un geste émotionnel », déclare Gabriele Salvatori, le CEO de Salvatori. Réputée pour ses produits à la fois innovants et élégants, l’entreprise familiale fondée en 1946, spécialisée dans la pierre naturelle et réputée pour ses textures sublimes pour les murs, ses sols et ses accessoires pour la maison, a annoncé l’ouverture de son premier flagship avec showroom en Amérique du Nord. Il s’agit d’une fructueuse collaboration avec l’agence Yabu Pushelberg (George Yabu et Glenn Pushelberg) qui a donné naissance à un espace sur mesure créé avec une grande adresse. Le nouveau showroom présente à la clientèle américaine son concept « Total Look » avec un design basé sur des surfaces texturées innovantes, des salles de bains aux formes sculpturales et des éléments de décoration intérieure contemporains, tous fabriqués à partir de pierre naturelle italienne et mettant en avant une unique façon de faire. Situé au 102 Wooster Street, à SoHo, dans le quartier branché où boutiques de créateurs, grandes enseignes huppées et galeries d’art se croisent, le nouveau showroom sert de siège à l’équipe Salvatori basée aux États-Unis, offrant ainsi à ses clients et aux designers un accès privilégié aux créations et aux divers services de la marque. Rappelons qu’après Milan et Londres, le showroom de New York, doté d’une superficie de 600 m² et développé sur deux niveaux, constitue le troisième espace autonome au niveau mondial de Salvatori. L’ensemble, agencé et manié avec tact par l’agence Yabu Pushelberg, présente des modules mettant en valeur la vaste collection de matériaux de luxe et de décoration intérieure Salvatori comme, par exemple, des finitions pour les murs et les sols, des sièges, des luminaires, des meubles d’extérieur et divers accessoires de maison. La plupart des collections exposées sont le fruit de partenariats avec des designers ou architectes mondialement reconnus, tels que Stephen Burks, Kengo Kuma, Piero Lissoni, Luca Nichetto, Elisa Ossino, John Pawson, Yabu Pushelberg et Patricia Urquiola. Des griffes internationales aux œuvres singulières qui suscitent l’envie. Située à l’entrée de la salle d’exposition, la boutique, lieu de destination pour acheter des articles de décoration et des accessoires à offrir. Un petit coup de cœur pour l’appartamento Salvatori, qui prend place au rez-de-chaussée du showroom et comprend une cuisine en marbre entièrement opérationnelle, destinée à favoriser les rencontres et les programmes pour la marque et ses partenaires. Entre Milan et SoHo, il n’y a qu’un pas. Pour un projet exceptionnel, des designers exceptionnels. C’est pourquoi le choix de Salvatori s’est porté sur l’agence Yabu Pushelberg. Établie à New York et à Toronto, elle emploie une centaine de créatifs et de professionnels et réalise une multitude de concepts allant toujours au-delà du simple aspect des choses et s’intéressant au ressenti des utilisateurs. À New York, George Yabu et
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    Architecture un lieu

    Quand agilité et flexibilité se marient

    Par Nat Lecuppre, le 13 mai 2025
    Samsung Electronics France a déménagé son siège social. Le groupe a quitté l’immeuble Ovalie à Saint-Ouen pour le bâtiment So Pop à proximité. Afin d’être accompagné dans ce projet, Samsung a fait appel à Parella. Entre Parella et Samsung, c’est une histoire de collaboration de plus de dix ans et un partage de valeurs communes. À savoir, la conception d’espaces qui incarnent l’innovation, la flexibilité et la transversalité. Parella avait déjà réalisé l’ancien siège social de Samsung. La nouvelle adresse offre aux collaborateurs un environnement contemporain et connecté adapté aux nouveaux modes de travail. Le bâtiment, signé LBBA Architecture, dévoile une écriture architecturale chaleureuse avec des matériaux comme le bois et des couleurs naturelles. Le concept de Parella. Dans son concept, Parella met l’accent sur le côté hybride des espaces et la modularité. Les collaborateurs de Samsung découvrent le flex-office, omniprésent dans l’immeuble. Ainsi selon leurs besoins et leurs envies, les collaborateurs peuvent choisir leur espace de travail. Une attention est portée à la communication, aux échanges et à la créativité. Pour cette raison, beaucoup d’espaces informels sont créés. La plupart sont modulables et réversibles. Les cafétérias peuvent devenir des salles de réunion. Les espaces sont décloisonnés et deviennent plus accueillants voire inspirants. Il fallait séduire les jeunes talents en prenant en compte le télétravail et les engagements RSE. Bien-être et performance. Le bien-être est au cœur du projet. Cela passe par le choix des matériaux sélectionnés. Les revêtements de sol (moquette et sol PVC) sont choisis pour leur qualité acoustique. Le calepinage est un clin d’œil aux cartes topographiques tout comme le design de la vitrophanie. Pour plus de sûreté, des cloisons et portes sont renforcés (CR3). Une multitude de typologies d’espaces sont proposées aux 865 collaborateurs. On trouve des open spaces, quelques bureaux individuels fermés, des salles de réunion de 5 à 20 places, des bulles et cabines téléphoniques pour plus de concentration ou de confidentialité, des espaces ouverts informels, une cafétéria à chaque étage, un showroom, un espace médical, un lobby espace d’accueil, des espaces laboratoires-tests, une salle de formation et une salle VIP de 60 places. La couleur tient une place prédominante dans le projet. Samsung souhaitait du bois pour ses qualités chaleureuses et intemporelles. On le retrouve donc au travers de la banque d’accueil, des espaces courriers et copies, des portes et des cloisons pleines. Pour réhausser le matériau, les ossatures sont noires. Trois coloris (bleu, rouge orangé et jaune) se conjuguent avec le bois et dynamisent les espaces. On les retrouve dans les agencements de placards, dans les champs des tablettes, dans la moquette, et dans le mobilier. Le parti pris de Parella a été de juxtaposer des meubles variés, dépareillés et colorés dans un même espace. Ainsi la créativité est stimulée. Le mobilier est esthétique et fonctionnel. Il est modulable ainsi chaque lieu peut être réaménagé selon les besoins et les préférences. Le nouveau siège de Samsung est une belle vitrine pour Parella. Les espaces aménagés incarnent les attentes des collaborateurs d’aujourd’hui.
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Quand l’architecture est Bonne, Bonne, Bonne…

    Par Lionel Blaisse, le 25 août 2025
    Depuis son installation à Château-Thierry, Thierry Bonne promeut dans l’Aisne une architecture bioclimatique qui a su séduire plusieurs producteurs de champagne biodynamique.   Aux confins de l’Aisne et en limite de la Seine-et-Marne, les vignobles du petit village de Crouttes-sur-Marne (à peine 600 habitants) bénéficient de l’appellation Champagne. Deux de ses exploitations viticoles ont fait appel à l’architecte pour adapter leurs installations au process de vinification gravitaire et au développement de l’œnotourisme. Viticulteurs (bio)dynamiques. Depuis 2009, Jérôme et Charlotte Bourgeois produisent les champagnes Bourgeois-Diaz sans pesticides et les ont passés en biodynamie en 2014. « Le vin ce n’est pas de la chimie mais de l’alchimie. Non seulement nous les soignons, mais en plus nous les aimons. Au fil du temps, ils ont retrouvé leur nature essentielle. Nous laissons le vin s’exprimer à son propre rythme. » Vendangés à la main, les raisins sont pressés par cépage et par parcelle dans un pressoir traditionnel Coquard où la retrousse se fait encore à la fourche. Les vins sont alors élevés dans des fûts, demi-muids, foudres et cuves en bois (25 %), en cuves inox (60 %), en œufs en béton, ou en jarres en grès céramique, voire en amphores. Le temps étant venu de s’agrandir, un nouveau pressoir s’est substitué au jardin de peu d’intérêt de la maison, juste au-dessus de la cuverie existante, permettant désormais un fonctionnement gravitaire sans pompe de relevage. La halle ainsi projetée autorisait la création d’une salle de présentation et de dégustation destinée à accueillir le nombre croissant d’œnotouristes. Pour mettre en œuvre leur chantier, le couple de propriétaires contracte avec Thierry Bonne, qui a livré dans leur commune, en 2019, un programme similaire pour leur confrère des champagnes Courtois, en partie réalisé en pisé, obtenu à partir des terres du vignoble ! Architecture inspirée. La nécessité de limiter les points porteurs a incité le concepteur à proposer une charpente tout en peuplier reposant seulement sur dix poteaux champignons moisés aux monumentaux chapiteaux plutôt inhabituels sous nos latitudes. Impossible de ne pas y percevoir une très créative et aérienne transcription de la charpenterie traditionnelle chinoise, où le dou et le gong s’assemblent par simples emboitements, sans clous ni colle. L’architecte nippon Kengo Kuma en est l’adepte contemporain le plus célèbre, à l’image du pont de son musée à Yusuhara. Particulièrement adaptée aux séismes, cette ancestrale technologie autorise de généreux porte-à-faux de toiture. À Crouttes-sur-Marne, il est mis à profit pour développer partiellement la salle d’œnotourisme en cantilever au-dessus de la cave, mais sa conception pyramidale symbolise à merveille le principe de décantation du fameux breuvage. Après son diplôme d’architecte (DESA) et des études sur la géométrie fractale à la Sorbonne, Thierry Bonne réalise son service civil à Djibouti, où il se familiarise avec l’architecture bioclimatique vernaculaire. Il l’expérimente ensuite en Lybie avant de tenter sa chance en Irak et en… Chine. Il se passionne également pour les systèmes constructifs, tout particulièrement aux structures champignons qui estampillent dorénavant ses réalisations résolument contemporaines telles les futures orangerie du Château de Monmort-Lucy et extension du domaine viticole du Château de Fumal en Belgique. Quand l’architecture

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