Architecture un lieu

Boom Boom Villette : Le cœur de la Villette se remet à battre

Par Nat Lecuppre, le 24 mars 2023.
Image
DR

Boom Boom est le nom du prochain centre névralgique de la Villette. Anciennement Vill’Up, propriété d’Apsys, il verra le jour à l’été 2023.

Boom Boom Villette allie Food et Leisure (restauration et loisirs), une expérience inédite proposée sur fond de design signé Hubert de Malherbe. 21 000 m2 pour une dizaine d’activités de loisirs pour tous (escape game, bowling, minigolf, kid’s parc, jeux d’arcade…) mais aussi une salle de séminaires de 200 m2 modulable.

Un tour du monde culinaire

Sur 4 000 m2, on découvrira un food market avec 20 kiosques et 3 bars. Des food trucks et des triporteurs inviteront à la découverte gustative dans la rue, comme dans celles de Bangkok, Séoul ou Mexico. La cuisine y sera célébrée avec de nombreux événements tout au long de l’année (ateliers de cuisine, masterclass à thèmes, accueil de chefs de renom…).

Jouer, surfer, bruncher, danser… voler

À chacun son rythme, véritable lieu de vie et de plaisir, Boom Boom va faire vibrer la Villette. Ifly permettra aux amateurs de sensations fortes de vivre une expérience de chute libre en indoor dans un tube en verre de 14 mètres de hauteur.

Des décors pour réveiller les sens

L’agence de design Malherbe Paris a choisi de créer des décors pop et fun. Le food market offrira un univers joyeux, ludique et coloré. Une scénographie théâtrale avec des fauteuils en forme de masque géant, Pacman, Puissance IV en format XXL, vous transporteront dans un autre monde.

Un positionnement responsable

Avec AXS Design, les espaces seront dotés de mobilier chiné et recyclé. L’art de la table également est prévu de seconde main. Le tout dynamisera les espaces par ses couleurs chatoyantes, invitant à la joie, à la créativité et au plaisir.

L’art prend place

Des œuvres de street art, créées pour les lieux par plusieurs artistes, se déclineront autour du thème : anti-musée d’art urbain. Dix fresques seront sélectionnées par Hopare, street artiste de renom.

Le cinéma Pathé existant avec ses seize salles innovera avec une salle Imax pour les pointilleux du son et une salle écran 4DX pour vivre pleinement les émotions (vent, lumière, odeur, eau…) plus une salle Screen X pour une image 270°.

Autant de festivités prévues pour l’émerveillement des yeux et pour réveiller les papilles. Une destination incontournable.

Galerie d'images (6)
    Partagez cet article autour de vous
    Facebook
    Twitter / X
    LinkedIn
    Pinterest
    E-mail

    Boom Boom Villette

    30, avenue Corentin Cariou

    75019 Paris

    Tél. : +33 (0)1 49 70 83 30

    www.apsysgroup.com

    Malherbe Design

    www.malherbe-design.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 52
    Image

    Quartiers revisités, le renouveau

    Commander

    À découvrir
    Image
    Architecture, l'esprit du lieu

    Dernière ligne droite pour une distinction mondiale

    Par Nat Lecuppre, le 6 mars 2025
    Pour une agence d’architecture, la reconnaissance absolue est de voir son projet nominé pour le prestigieux Prix Versailles. Créé en 2015, ce prix célèbre l’excellence en architecture et en design intérieur. Il prime les plus belles réalisations du monde dans les catégories suivantes : commerces, hôtels et restaurants. Elle récompense les transformations par l’architecture et le design d’espaces culturels et commerciaux.  Le Studio Atra fondé par Alexander Diaz Anderson et l’architecte Grant Blakeslee ont réalisé le restaurant ILIS à Greenpoint, Brooklyn. Ce lieu gastronomique, sous l’égide du chef Mads Refslund, offre une expérience sensorielle où le design et la cuisine se marient. ILIS a été imaginé dans un ancien entrepôt de 418 m2 qui servait dans le passé à la fabrication de caoutchouc. Son architecture de style industriel est très prononcée avec des murs en briques et des chevrons en bois. Pour plus de luminosité, une lucarne d’angle à 5,20 m de haut surplombe le restaurant, le structure et laisse entrer la lumière naturelle. Les comptoirs d’accueils sculpturaux en métal oxydé et le mobilier choisi marquent la signature moderne et futuriste d’Atra. Qui est bien plus qu’un studio d’architecture, c’est aussi une marque de meubles haut de gamme qui les fabrique dans son usine à Mexico.  Diaz Anderson aime préciser qu’il crée des espaces visuellement impressionnants mais profondément fonctionnels et engageants pour tous. Les espaces sont dynamiques et répondent aux attentes du chef. Une cuisine témoin est le cœur du restaurant. Les cuisiniers et les serveurs sous le regard de chacun deviennent des acteurs. La pièce maîtresse des lieux est un nuage, un carré aux coins arrondis qui surplombe la cuisine. Il permet de définir les espaces et d’atténuer les bruits. Atra s’est engagé pour un design durable dans les moindres détails, de la verrerie sur mesure de William Couig aux uniformes créés par Camilia Staerk.  Avec ILIS, une nouvelle page des paysages culinaires et design s’écrit. Résultat du Prix Versailles : fin d’année. 
    Image
    Urbanisme

    Régénérescence urbaine et sportive à Gerland

    Par Lionel Blaisse, le 10 avril 2025
    Cent dix ans après les premiers coups de crayon de Tony Garnier, son projet de  Cité des sports autour d’un stade d’athlétisme s’est enfin concrétisé à Gerland sous une forme réactualisée. Une décennie aura suffi pour métamorphoser le stade originel et ses abords en morceau de ville dédié aux sports et à la santé. Pour ce faire, LOU Rugby / GL Events – le maître d’ouvrage concessionnaire – s’est entouré d’une équipe d’architectes lyonnais pilotée par Albert Constantin comprenant AIA Life Designers, Didier Repellin et 4_32 architecte. La ville n’est pas un long fleuve tranquille. Lyon Confluence est loin d’être le premier morceau de bravoure urbaine lyonnais. Mais il est vrai que la capitale des Gaules a été plusieurs fois gouvernée par des édiles visionnaires en la matière. Édouard Herriot 1 y promeut dès 1905 une vision hygiéniste et idéaliste qu’il va partager avec Tony Garnier – un architecte local, Grand Prix de Rome 1899 – dont le projet (romain) de Cité industrielle nourrira la carrière. La ville décroche l’Exposition internationale urbaine devant se dérouler du 1er mai au 1er novembre 1914 dans le quartier de Gerland. Dans l’optique d’une candidature pour les Jeux Olympiques de 1920 ou de 1924 (que remportera finalement Paris), il commande en 1913 à Tony Garnier un stade des sports athlétiques. Pour le maire, « construire un hôpital, c’est de l’assistance ; construire un stade c’est de la prévoyance » ! Le concepteur imagine tout un ensemble d’équipements sportifs au sein d’un grand parc paysagé. Une fois franchie l’entrée principale où trônent deux… lions, une vaste allée, encadrée par le quartier des athlètes et celui des cyclistes, conduit au stade. S’inspirant de la tradition des stades olympiques antiques, sa grande galerie posée sur un talus végétal est couronnée d’une très architectonique enceinte en béton de mâchefer dont quatre portes monumentales commandent l’accès à un vélodrome, une piste d’athlétisme et une vaste pelouse centrale. Une piscine, des terrains de tennis et d’entrainement ainsi que des vestiaires sont prévus alentour. Mais le début de la Grande Guerre en interrompt le chantier ; seuls le stade, les vestiaires et les fondations des deux quartiers seront achevés en 1926 quand le reste du projet est abandonné. Pourtant, une piscine olympique extérieure avec plongeoir et gradins périphériques est finalement construite en urgence en 1932 – par le même binôme de bâtisseurs – afin de pallier les trop nombreuses noyades dans le Rhône et la Saône. Affecté en 1950 au club de football l’Olympique lyonnais, le stade de Gerland va dès lors subir plusieurs transformations majeures. Pour la Coupe du monde de 1998, Albert Constantin le modernise : disparition de la piste d’athlétisme, reconstruction des virages nord et sud recouverts à cette occasion d’une structure métallo-textile, surélévation des autres tribunes avec création de loges, remplacement des bancs par des assises individuelles. Sa capacité passe ainsi à 41 000 places et permet l’organisation de concerts et autres grands événements. Mais à l’occasion de la Coupe du monde 2018, l’agence américaine Populous réalise le futur Groupama Stadium à Décines-Charpieu où emménage le fameux club de football. (Vieilles) Pierres et le LOU. Propriétaire de l’équipement sportif,
    Image
    Architecture un lieu

    Le chemin de l’Atelier Compostelle avec LHH

    Par Nat Lecuppre, le 16 mai 2025
    La société LHH a pour cœur de métier d’accompagner ses clients pour le recrutement de talents performants. Afin de mener à bien toutes ses missions de recherche de postes de direction à pourvoir, il fallait que ses nouveaux bureaux incarnent l’ADN du groupe. Cette filiale du groupe Adecco a fait appel à l’Atelier Compostelle, agence d’architecture d’intérieur fondée en 2014 par Amandine Maroteaux, qui a eu en charge la réhabilitation d’espaces qu’elle avait aménagés pour un précédent locataire cinq ans auparavant. LHH décide de s’installer dans un bâtiment historique au 41, avenue de la Liberté, à Luxembourg. La configuration est atypique en angle, sur deux rues, avec une façade arrière en demi-cercle intégralement vitrée. Ils devaient être pensés pour recevoir des clients, les candidats, les collaborateurs et le conseil d’administration. Cette typologie d’usage implique d’assurer une très forte confidentialité. De plus, ils devaient permettre de regrouper trois entités du groupe sur un seul site. Et bien sûr, les usages et l’esthétique se devaient de correspondre aux standards des agencements des entreprises qui confient leur recrutements et services à LHH. Les 750 m2 se répartissent sur deux plateaux sur un même niveau mais bénéficiant de la configuration d’un immeuble en angle. Cela entraîne par conséquent la création de plusieurs demi-niveaux d’usages sur un même plan. Le plateau est scindé en deux parties connectées par la cafétéria et un espace bibliothèque & accueil. Les bureaux et les espaces de travail sont implantés côté rue. Au fond, à l’arrière du bâtiment, se trouvent les lieux dédiés aux clients. Dans son concept, l’Atelier Compostelle reprend des matières et des couleurs qui s’inspirent de la charte du groupe. On les retrouve tout au long des aménagements intérieurs. Ils mettent en valeur les éléments architecturaux des lieux de cette adresse du XIXe siècle. Les nouveaux bureaux de LHH sont élégants, esthétiques et sobres. Le chêne naturel se conjugue avec le violet « graine de capucine » qui se décline dans la collection créée par Amandine Maroteaux pour l’éditeur de peinture français Perrot & Cie. En plus des coloris, une certaine intimité et une ambiance chaleureuse sont renforcées par la mise en place de velours, de décors graphiques, ou encore de très nombreux « espaces dans l’espace ». L’atelier a collaboré avec le fabricant et agenceur Bureau Moderne pour personnaliser des assises et tables. Ces dernières favorisent les conversations privilégiées confidentielles. Une attention particulière est portée à l’acoustique pour les bureaux cloisonnés. Ainsi la confidentialité est assurée pour le recrutement de dirigeants. On trouve beaucoup de salles de réunion, un lieu dédié aux candidats constitués de petits espaces pour 2 à 6 personnes, une board room et une cafétéria. Les espaces ouverts sont segmentés par des petites bibliothèques ou des claustras, laissant ainsi la lumière naturelle prendre place. Les nouveaux bureaux conçus par l’Atelier Compostelle répondent aux attentes de LHH. Ils viennent compléter la liste des beaux projets de l’architecte, spécialisée dans les réhabilitations résidentielles, tertiaires, retail et hôtelières haut de gamme, où s’expérimentent grâce au design de nouveaux modes de vie et de nouvelles histoires d’intérieur.

    Laisser un commentaire

    5 × cinq =