Architecture, l'esprit du lieu

Franck Genser un artiste hors pair

Par Nat Lecuppre, le 14 août 2024.
Image
DR

Une vision “Gestalt”.

En 2015, cet ingénieur de formation et entrepreneur a créé à Paris son atelier de création. Il a également suivi un parcours de Gestalt-thérapeute, qui lui sert de source d’inspiration dans ses œuvres. Rappelons que cette méthode thérapeutique, mise au point par Fritz Perls dans les années 1950, prend en compte l’être humain dans sa totalité (son physique, son mental, ses émotions et ses relations sociales). C’est la science de la connaissance de soi pour mieux vivre.

Franck Genser laisse libre cours à sa créativité et son imaginaire pour créer son mobilier. Il tient compte de la perception. L’artiste allie fonctionnalité, art et émotion. Il précise même qu’il est fasciné par l’âme des objets et toutes les dimensions de leur influence sur l’individu. Son fil rouge est l’interaction constante de l’être humain avec son environnement. Pour lui, nos meubles deviennent familiers et se transforment en « meubles de compagnie ».

Des créations intemporelles et contemporaines.

Ses œuvres d’art sont des sculptures qui captent la lumière et interpellent les regards. Elles associent l’excellence et l’artisanat d’art, les matières nobles (du noyer, du parchemin, du marbre, de la laque japonaise) et les prouesses technologiques. Sa collection Pouvoir incarne la puissance avec le choix des matériaux utilisés, les courbes, les perspectives, le toucher et les volumes.

Un atelier laboratoire.

Pour pouvoir exprimer sa créativité, le designer a fait l’acquisition en 2021 d’un grand appartement de 200 m2 au premier étage, haut de plafond et inondé de lumière naturelle.

Situé au 121, boulevard Saint-Germain à Paris, l’espace est un écrin pour ses œuvres et un lieu de vie. Ses équipes sont pluridisciplinaires et composées d’ingénieurs et d’artisans d’art.

Les lieux sont chargés d’histoire. La précédente propriétaire était la psychanalyste du célèbre Yves Saint Laurent. L’appartement sert de showroom privé. Il a eu la particularité d’avoir des plafonds réalisés par le décorateur de théâtre des années 1960, Jacques Camuratti. Les coloris (pétrole, bronze, bleu paon et ocre) sublimaient les lieux.

Vous pouvez y découvrir la collection Pouvoir avec le bureau Chumtak, la table à manger Shogun, la lampe Toutaime, la chaise console Désolé, la chaise Tétralobite, la suspension Cloud, l’étagère Scrumble, le canapé Chance, la table basse Piscine, la table à manger Sous-Bois, la table basse Onishi, la commode Jelly et la table de travail Vésuve. La collection est également en vente sur l’e-shop du designer (www.franckgenser.fr).

Franck Genser est d’ores et déjà le maître qui crée aujourd’hui le futur de notre époque. L’artiste ne cessera de nous concevoir des formes nouvelles tout en mettant au cœur de son travail l’utilité psychologique de l’objet.

Galerie d'images (11)
    Partagez cet article autour de vous
    Facebook
    Twitter / X
    LinkedIn
    Pinterest
    E-mail

    Appartement Galerie Franck Genser

    121, boulevard Saint-Germain

    75006 Paris

    Visite sur rdv : contact@franckgenser.com

    Atelier Franck Genser

    63-65, boulevard Massena

    75013 Paris

    www.franckgenser.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 56
    Image

    Nouveaux concepts

    Commander

    À découvrir
    Breteuil Immobilier
    Architecture un lieu

    Le lifting de Breteuil Immobilier

    Par Nat Lecuppre, le 24 avril 2023
    Créé en 1998, Breteuil Immobilier qui est en pleine expansion et propose des biens d’exception, souhaitait renforcer son ADN et se démarquer en cassant les codes du secteur de l’immobilier. Pour cela, Breteuil Immobilier a fait appel à l’agence d’architecture MHNA (Marc Hertrich et Nicolas Adnet) pour concevoir sa nouvelle identité et imaginer un univers à son image, à savoir plus chaleureux et design. L’objectif étant de donner une nouvelle approche du métier et de sortir du stéréotype classique des agences immobilières. Une agence à l’image des biens proposés Dès l’extérieur, le ton est donné. Le concept des architectes a été de repenser toutes les agences du groupe en conservant ou en dessinant des façades en boiseries élégantes. Les vitrines sont mises en scène. Un cadre en chêne brossé souligné de laiton sert de décor pour les informations données sur des écrans encerclés de lumière en laiton patiné. Il était important afin d’inviter les clients à entrer de conserver la transparence entre l’intérieur et l’extérieur. Les lieux sont plus clairs et plus légers. Ils soulignent l’image de qualité de l’environnement de travail. Afin de donner une ambiance plus chaleureuse et singulière, une attention particulière a été portée aux choix des matériaux. Pour l’ambiance cosy, on opte pour des matériaux nobles (chêne sablé, bronze patiné, miroirs…) et pour une note contemporaine, on retient le béton ciré, des parois vitrées au profilé en aluminium noir, etc. Une identité propre Les architectes ont dessiné du mobilier sur-mesure (desk d’accueil, table de travail collaboratif au format XXL, bureaux signature…). Il est fonctionnel, généreux et confortable. Le bien-être passe aussi par le choix des assises de chez Collinet et l’éclairage des luminaires signature (Leaves de chez Bolia). Les nouvelles images de communication de Breteuil, imaginées par un graphiste, sont plus impactantes et poétiques. Le projet du Studio MHNA démarque Breteuil Immobilier des autres acteurs de l’immobilier. Ce concept est décliné sur plus d’une trentaine d’agences en régions, à Paris, à Londres et dans bien d’autres destinations à venir. Le positionnement de Breteuil Immobilier en tant qu’agence de prestige pour des biens remarquables est assuré !
    Le restaurant Jigi Poke à Berlin
    Architecture, l'esprit du lieu

    Archaïsme et brutalisme sur la cène berlinoise

    Par Lionel Blaisse, le 2 septembre 2024
    Conçue en pleine pandémie, la « cénographie » imaginée par le Studio Vaust pour le Jigi Poke – « faste-food » hawaïen en plein Mitte berlinois – fait preuve d’un dépouillement semblant invoquer « l’essence des choses » si chère à Brancusi ! Le studio créé en 2018 par David Kosock et Jœrn Scheipers embrasse sans hiérarchie l’architecture intérieure, le design d’objet et la direction artistique. Ils défendent une esthétique vibrante et brutaliste dont les juxtapositions inattendues font la part belle aux matériaux naturels ou industriels peu onéreux. Faim du monde ? Imaginer un lieu de partage culinaire exotique en plein confinement urbain, à l’heure où certains envisageaient déjà la fin de notre monde, tenait du paradoxe. Alors pourquoi ne pas étendre la distanciation physique, alors de mise, à l’imaginaire indigène ? Seule une très belle photographie noir et blanc d’un pêcheur polynésien assis sur un rocher « épuise » le cliché ! Si les plats proposés font l’éloge du nomadisme, le mobilier se l’interdit. Investissant la proue de ce pas de porte laissée brute de décoffrage, deux longues et larges tables en béton toutes aussi inamovibles que les blocs de pierre brute juste dégrossis faisant office de tabourets constituent un cénacle sanitaire. Quelques plots de bois à peine équarris ou sommairement taillés complètent les assises. Même les grands rideaux de lin immaculés suspendus à leurs tringles cintrées partitionnant l’espace, l’enduit ton pierre des murs ou le béton ciré du sol confèrent au lieu des allures de l’atelier de Constantin Brancusi dont les socles auraient été dépouillés de leur sculpture, à l’exception de l’étrange roche pivotant en lévitation dans la vitrine à l’angle de Rosenthaler et Linien Strasse ! C’est d’ailleurs elle qui constitue l’identité visuelle du restaurant. La dérive des condiments. Deux parallélépipèdes d’inox, dont la dérive semble être contenue par une angulaire cale en béton coulé comme en partie dévorée par les assauts climatiques, tiennent lieux de pôles commande et préparation des bowls et autres mets figurant sur la carte imprimée sur la paroi derrière la caisse. Juste un vitrage sépare le cuisinier de la clientèle. Le dais du faux-plafond intégrant l’éclairage et dissimulant partiellement l’enchevêtrement des gaines d’extraction théâtralise son aire de travail. Né de peurs ancestrales, de la hantise de l’invisible, ce décor de paradis perdu et aride suscite paradoxalement un sensuel et gourmand frisson mystique !
    Image
    Architecture, l'esprit du lieu

    L’offre de coworking s’intensifie avec Work & Share

    Par Nat Lecuppre, le 27 novembre 2025
    De nouvelles sociétés d’espaces de coworking émergent dans le paysage urbain. L’Est parisien n’est plus en reste avec le plan de développement du Grand Paris. La Défense n’est plus la seule destination. À Val de Fontenay vient de s’ouvrir un Work & Share de 1 300 m2. L’immeuble Joya, situé à Val de Fontenay, répond aux attentes contemporaines pour les nouveaux usages de travail. Il offre un cadre de travail confortable, stimulant et durable, avec des certifications environnementales (BREEAM Excellent, HQE Excellent, Ready to Osmoz) garantissant une haute performance énergétique et une qualité d’usage. Joya dispose des équipements modernes tels qu’une salle de sport, un studio d’enregistrement, des bulles de bien-être, des terrasses, des restaurants et 4 000 m² d’espaces extérieurs, dont une terrasse panoramique. Ces services enrichissent le quotidien des professionnels. L’intégration de Work & Share dans l’immeuble permet aux entreprises de bénéficier d’espaces modulables, clé en main, adaptés aux nouveaux rythmes professionnels. Les espaces de travail à Val de Fontenay Le nouveau Work & Share est dédié aux entreprises de 2 à 150 collaborateurs. Les espaces sont pensés pour le bien-être des usagers et l’agilité. L’attention est portée à l’expérience utilisateur. Situé dans un immeuble premium, il dispose de bureaux privatifs (22) configurables de 2 à 24 postes, des salles de réunion entièrement modulables (4), des phone box (7) pour s’isoler, un grand bistrot convivial situé au cœur de l’espace, des alcôves de travail et zones de détente aménagées et un accès direct aux d’espaces extérieurs de l’immeuble et à la terrasse panoramique. L’immeuble Joya propose également des services complémentaires tels qu’une salle de sport, un studio d’enregistrement, des bulles de bien-être, des terrasses et des restaurants, créant ainsi un véritable lieu de vie. Work & Share propose une offre clé en main avec plusieurs formules flexibles et sans engagement. L’installation rapide est favorisée ainsi que l’adaptation aux besoins évolutifs des entreprises. Une équipe de coworking managers accompagne au quotidien et garantit le bon fonctionnement du site. Des bureaux accessibles Pour les utilisateurs ponctuels ou mobiles, on a l’offre Nomade avec un poste en open space (à partir de 160 € HT par mois). Pour les plus sédentaires, on a l’offre Dedicated qui propose un poste attitré dans un bureau partagé à 350 € HT par mois. Puis, pour les entreprises qui souhaitent un espace fermé et aménagé accueillant jusqu’à 150 postes, l’offre de bureaux privatifs est proposée à partir de 385 € HT par mois. Chacune des formules englobe la connexion wifi haut débit, un service de ménage régulier et l’accès à toutes les parties partagées (espaces détente, bistrot, phonebox, alcôves) ainsi que l’accès aux salles de réunion. Un objectif ambitieux de croissance Le plan de développement de Work & Share prévoit de doubler la surface de son réseau d’ici 2028. L’objectif est d’atteindre 60 000 m2 en Île-de-France. La route des bureaux nouvelle génération est toute tracée chez Work & Share.

    Laisser un commentaire

    seize − 6 =