Architecture un lieu

MV Design chante la pomme de pain

Par Nat Lecuppre, le 26 avril 2024.
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MV Design, l’agence d’architecture, de design des lieux, de marques et d’expériences vient de livrer le premier restaurant Pomme de Pain « nouvelle génération » à Boulogne-Billancourt (92).

L’enseigne créée en 1980, leader de la restauration rapide, ne cesse d’évoluer au fil des années. Elle s’adapte aux modes de consommation et aux goûts de ses clients tout en préservant ses valeurs et son ADN.

Après deux ans d’études et de tests avec MV Design, le magasin pilote à Boulogne-Billancourt incarne l’excellence de la restauration rapide d’aujourd’hui. Il est plus accueillant, plus technologique et plus responsable en étant certifié LEED.

Les évolutions.

Lors de sa création, Pomme de Pain dévoilait le concept de la première sandwicherie qui se développait autour du sandwich. Par la suite, son offre s’est déclinée tout au long de la journée avec une proposition de produits (viennoiseries, pâtisseries, salades, plats chauds…).

Les nouvelles générations consomment autrement. Il s’agit d’aller encore plus vite mais de garantir toujours la qualité du service et des produits. Avec le nouveau concept de MV Design, la digitalisation prend place dans le parcours client. Désormais, en plus d’une commande au comptoir, les clients peuvent passer par une borne de commande sur un écran tactile, payer et retirer ensuite leurs commandes à emporter ou s’installer à table. Les clients disposant d’un peu plus de temps pour déjeuner, peuvent s’attabler et, en flashant le QR code, commander et payer avant d’être servis.

Des changements mais pas que…

Des modes de consommation plus adaptés sont proposés avec le nouveau concept mais également un nouveau logo, de nouvelles tenues, de nouveaux objets à collectionner, une nouvelle décoration intérieure, de nouvelles recettes. C’est aussi une nouvelle façon de vivre.

Comme nous l’avons vu, les parcours clients proposent trois façons de passer commande. En gage de fraîcheur, le show cooking est mis en place avec le préparé à la commande. On voit les cuisines comme si nous y étions. Un nouveau logo est créé. Il est plus dynamique et plus léger. Il représente le côté rafraichissant de ce renouveau. L’aménagement intérieur présente la nouvelle identité graphique et des visuels grands formats évoquant la simplicité, la générosité et la gourmandise. De nouvelles recettes voient le jour. On vous propose désormais un hot-dog sauce chipotle, un bagel saumon, un pain avec mozzarella et crudités, un croque-monsieur classique ou décliné mozza-tomate. De nombreux desserts font leur apparition comme le pain brioché Nutella chantilly. Dans le magasin pilote, il est possible de choisir une boisson frappée ou un smoothie mixé à la commande.

Un positionnement environnemental.

Pomme de Pain est labellisé LEED. Elle certifie la construction et l’exploitation de bâtiments durables, respectueux de l’environnement, des ressources énergétiques et des hommes qui y travaillent. Les matériaux choisis sont recyclés et en priorité d’origine végétale. La réduction énergétique est mise au premier plan (contrôle des dépenses en eau et de la consommation d’énergie, respect des conditions de travail…).

Avec ce nouveau concept de magasins, l’enseigne vise un doublement de ses restaurants à l’horizon 2027. À ce jour, on en compte 108 en France, au Maroc et en Tunisie.

Le concept de MV Design est couronné de succès. Il ouvre le chemin à une belle croissance et à une attractivité pour les futurs franchisés.

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    MV Design

    89, rue de Monceau

    75008 Paris

    Tél. : +33 (0)1 47 61 87 02

    www.mv-design.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    Urbanisme

    Delas Frères investit dans la pierre

    Par Lionel Blaisse, le 25 décembre 2023
    Le chai et le caveau de vente du négociant producteur de Côtes du Rhône ouverts en 2019 au cœur de Tain-l’Hermitage offrent de belles façades contemporaines en pierre de taille signées de l’architecte Carl Fredrik Svenstedt. En contrebas des pentes rudes et abruptes des vignobles de l’appellation d’origine contrôlée et traversé par la Nationale 7, le village de 6 500 âmes compte nombre de cavistes, mais Delas Frères est le seul à y avoir installé – à proximité de la belle demeure achetée en 2015 – les installations de production et d’élevage de ses grands crus. L’exception architecturale s’y imposait donc ! (Non-)architecture agricole ? Quelles que soient les régions – outremer compris –, on s’extasie encore devant les fermes d’antan à l’architecture vernaculaire, dépendances comprises. Mais l’agriculture intensive de ces dernières décennies a hélas engendré bien des verrues dans nos campagnes. Reconnaissons que l’exonération de permis de construire pour les bâtiments agricoles a grandement concouru à ce laisser-faire dévastateur, tant architectural que paysager. Branche plutôt noble du secteur, la viniculture a su mettre l’architecture au profit de la notoriété des domaines, où les amateurs de bons vins – professionnels ou particuliers – se déplacent de plus en plus pour acquérir (après les avoir dégustés sur place) leurs meilleures bouteilles en devenir. Mais au-delà de l’image, c’est surtout l’évolution de la fabrication du vin suivant un process gravitaire qui est à l’origine de la rénovation des chais que les grands propriétaires n’hésitent plus à confier à des architectes de renom. Faire d’une pierre trois coups Forte de son adossement au Champagne Deutz1, la maison Delas Frères a fait d’une pierre trois coups pour son 180e anniversaire. En effet, elle se rend acquéreur d’un hôtel particulier (1 400 m2 transformés en maison d’hôtes et salles de dégustation et réception) au cœur de Tain-l’Hermitage dans le jardin duquel (alors à l’abandon) elle projette de construire un chai (cuverie et élevage en barriques de 3 200 m2) et un caveau de vente (400 m2) où produire et commercialiser ses AOC Tain-l’Hermitage et Crozes-Hermitage issus de ses 30 ha de vignobles. Les façades imaginées par l’architecte franco-suédois sont construites en épais blocs de 50 cm, de pierre d’Estaillade (Lubéron) et de Fontvielle (Alpilles) dont les calcaires tendres sont idéaux pour un emploi massif et structurel. Le mur ondulant du chai est réalisé en blocs taillés par robot dont la découpe maîtrisée limite les chutes, réutilisées comme gravier pour le jardin. Les blocs sont post-contraints par des câbles en acier, qui les ancrent aux fondations en béton. Les câbles inox du chaînage sont pris dans des rainures à chaque lit de pierre. Malgré l’extrême technicité de l’ouvrage, les blocs ont été posés par une équipe de seulement deux compagnons, père et fils. De forme géométrique stable, le mur (80 ml x 7 m de haut) ne touche pas le reste de la structure pour des raisons sismiques. Une verrière continue éclaire le déambulatoire public à l’arrière du mur et, par réflexion indirecte, la cuverie et les chais à barriques où la lumière directe serait
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    Architecture un lieu

    Biome : un vaisseau amiral à Paris

    Par Nat Lecuppre, le 24 mai 2024
    Société Foncière Lyonnaise, la plus ancienne foncière française, leader de l’immobilier tertiaire parisien, est à l’origine du projet architectural d’envergure de l’immeuble de bureaux Biome. Pour cette réalisation de réhabilitation et d’extension, elle a fait appel à l’agence Jouin Manku et à l’agence YMA. L’architecte canadien Sanjit Manku, le designer Patrick Jouin et l’architecte Yrieix Martineau signent cet immeuble qui répond à toutes les attentes du monde du travail d’aujourd’hui. Le site est adapté aux nouveaux modes de travail. Tel un hub, il favorise les interactions sociales, l’intelligence collective et la proximité avec l’environnement avoisinant. Le site est au cœur du 15e arrondissement, dans un quartier animé et mixte (logements, commerces, services). Il est situé au 112-114, avenue Émile-Zola. Histoire d’un patrimoine. À l’origine, Biome est un immeuble des années 1960, des architectes Pottier et Lopez. Ancienne usine à la structure béton et métal reposant sur des poteaux-poutres, le site devient en 1966 le premier centre de congrès de Paris. Puis il accueille le siège de SMA (mutuelle des ouvriers du bâtiment). En 2017, SFL rachète le site et a pour ambition de le rénover, de créer plus de 24 000 m2 tout en conservant 80 % des planchers initiaux. Une architecture singulière. Le vaisseau amiral devient vite un repère dans la ville avec son extension sous forme de proue. L’exosquelette en béton incliné sur huit niveaux est une véritable prouesse architecturale. Beaucoup d’innovations techniques ont permis cette architecture. Le nouveau pavillon est relié à l’existant par cinq passerelles. Il semble se détacher tout en étant en parfaite continuité du site. Un poumon vert. Un parc de 1 300 m2 distribue l’ensemble du site. Il relie le hall d’accueil, le club, les bureaux, les niveaux inférieurs avec sa pente végétalisée. Il est l’œuvre du paysagiste Thierry Lavergne. Le parc se marie avec les jardins avoisinants et profite à tout l’écosystème du quartier. La nature est au cœur du concept architectural. À chaque étage, on trouve des terrasses plantées. L’objectif était de procurer un poumon vert au site. Les collaborateurs travaillent dans la nature. Mot d’ordre : rassembler. Une place centrale est créée. Elle anime les lieux tout au long de la journée. Elle dispose d’un restaurant, un club, un espace de coworking, un auditorium, une salle de fitness, entre autres. Un lieu post-covid. Le projet prend en compte tous les changements suite à la pandémie. Les espaces de travail sont adaptés aux nouveaux modes et attentes dans le monde du travail. Ils sont fluides et modulables. Tout favorise la créativité et les échanges. Les bureaux sont mis en premier jour (à 93 %) et bénéficient de terrasses végétalisées. Des rooftops prolongent ces espaces. Les surfaces extérieures sont des prolongements naturels des espaces de travail. Ils sont équipés en wifi, en connectique et en mobilier pour y travailler. Les R+9 et R+10, ouverts en duplex avec mezzanine, offrent une vue panoramique sur Paris et la Tour Eiffel L’architecture contemporaine de l’immeuble lui confère une note avant-gardiste. Tout en transparence, on voit à travers le bâtiment jusqu’au jardin central. Le bâtiment s’intègre dans le paysage environnant du 15e arrondissement. Un renouvellement urbain. Avec ce projet, un écosystème vivant tel un biome est
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Tétris gravit les cieux

    Par Nat Lecuppre, le 9 septembre 2025
    La filiale de JLL, Tétris, quitte le 39e étage de Cœur Défense pour emménager aux 29e et 30e étages de la Tour Aurore à la Défense. Tétris spécialisée dans la conception, le design et la réalisation d’espaces tertiaires a imaginé ses propres espaces. Ses nouveaux bureaux sont le reflet de son expertise et de son savoir-faire. Ils sont conçus comme un lieu de vie, un lieu de travail et un showroom. Le fil rouge pour l’aménagement a été de reprendre les valeurs de durabilité, d’éco-conception et de réemploi qui sont chères à Tétris, qui a réalisé en quelques mois la conception, les travaux et le pilotage du déménagement. Mathias Grossman, président de Tétris, précise : « Il s’agissait d’offrir aux collaborateurs des bureaux qui leur ressemblent mais qui les rassemblent également. » Les 210 salariés (parisiens) ont pris possession des 1 500 m2 répartis sur deux niveaux. Le parti pris architectural. La réalisation des espaces a été une opportunité de concevoir une véritable vitrine. Le parti pris architectural se déploie autour du concept du bureau miroir. Ce dernier souligne le métier de Tétris. Une attention particulière est portée au bien-être et à l’optimisation. Les espaces sont fluides, variés et évolutifs. Valéry Guesné, directeur du design studio de Tétris précise que les lieux présentent différentes idées pratiques, solutions techniques et ambiances esthétiques, pour eux-mêmes comme pour leurs clients. La configuration des espaces suit une scénographie qui révèle des solutions d’aménagement, des styles différents (haussmannien, éco-friendly, urbain…). Quant aux postes de travail des collaborateurs, l’option retenue est l’Activity-Based Working (ABW). Aucun poste n’est attribué, chacun selon la tâche à accomplir choisit son espace. Un collaborateur choisit sa place selon son activité. Trois ambiances distinctes. Trois catégories d’espaces sont proposées avec une vocation et des matériaux différents. En premier lieu, les espaces immuables sont conçus avec des matériaux nobles et des pièces sur mesure (accueil, espaces de convivialité, matériauthèque). Ils ne sont pas destinés à changer. En second lieu, les espaces flexibles (salles de réunion, open-spaces) sont prévus avec du mobilier et des agencements modifiables pour être modifiés sans de lourds travaux. En troisième lieu, comme la culture tient une place importante chez Tétris, les espaces éphémères appelés aussi Happenings sont conçus pour des expositions artistiques ou des espaces d’expression pour les collaborateurs. L’art se retrouve aussi dans les objets du quotidien avec les casiers, les néons, mais aussi au travers de la fresque murale réalisée par le street artist Guillaume LasVeguix. Les expositions temporaires permettent de varier les ambiances de l’environnement de travail et même de surprendre. « Pour donner envie aux collaborateurs de retrouver leurs bureaux, il faut remettre de l’expérience, notamment sensorielle, au travail », précise Ignace de Haut de Sigy, directeur Design & Build Tétris. Les bureaux sont implantés en premier jour afin de bénéficier de la lumière naturelle. Afin de relier les deux étages, un escalier central est créé par Tétris. Il est la pièce maîtresse des lieux, sublimés par une cinétique de lumières de couleurs. Un engagement durable, un déménagement vertueux. L’éco-conception, le réemploi, l’upcycling sont mis au cœur du concept

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