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Par Nat Lecuppre, le 8 septembre 2025.
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© Parella

Parella, créé en 2009 par des directeurs associés, avait pour ambition de proposer des approches immobilières plus spécialisées comme la stratégie, la transaction et le conseil en AMO. Au fil des années, Parella a étendu ses compétences avec ses équipes pluridisciplinaires.

Aujourd’hui, Parella honore les missions d’architecture d’intérieur, de conception- réalisation clé en main, d’évaluation immobilière, de bureau d’étude technique… Rien de surprenant à voir Parella accompagner l’entreprise NAOS pour l’aménagement de son nouveau siège à Lyon.

NAOS est un groupe français créé en 1977 par Jean-Noël Thorel, pharmacien-
biologiste. Cotée en Bourse, l’entreprise détient les trois marques Bioderma, Institut Esthederm et État Pur. Elle souhaitait regrouper ses équipes. Le projet était d’investir de nouveaux locaux et d’y accueillir ses collaborateurs lyonnais. Mandaté par NAOS, Parella a mis à son service ses multiples compétences. À savoir : identifier et négocier les bâtiments les plus adaptés et finaliser une signature à bail. Le site retenu est l’immeuble New Age à la Part-Dieu. L’immeuble est un bâtiment emblématique des années 1970 de l’architecte André Chatelin, Grand Prix de Rome. En 2024, l’agence lyonnaise AFAA Architecture a réalisé son extension et sa réhabilitation. New Age est un immeuble offrant beaucoup de bien-être pour les collaborateurs. Il dispose de services au rez-de-chaussée (restauration, conciergerie, accueil). Des espaces extérieurs renforcent le confort des usagers avec une terrasse privative (173 m2), un rooftop partagé (415 m2) et un jardin mis à disposition (716 m2).

Concept architectural.

Pour le fil rouge de son concept d’aménagement, Parella reprend l’ADN de NAOS, spécialisé dans le skincare. La santé, la préservation de l’épiderme et le bien-être sont donc au cœur du projet. Il s’agissait pour Parella de concevoir des bureaux à l’image de son client, de véhiculer ses valeurs et de fédérer les équipes. Comme un écrin protecteur, le concept s’inspire de l’approche unique de l’entreprise : l’écobiologie. Parella prend le parti de créer une atmosphère douce en jouant avec les formes arrondies et enveloppantes comme les soins de son client.

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    Urbanisme

    Paris, au ban(c) du progrès ?

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    150 ans après la révolution urbaine énergiquement opérée par le baron Haussmann qui me conforta comme l’une des plus belles villes du monde, suis-je encore désirable ? Si des préoccupations sécuritaires et sanitaires furent à l’origine de cette chirurgie réparatrice, le préfet de la Seine de Napoléon III sut me transfigurer via un profond lifting. L’urbanité résultant de ce nouvel art de vivre en ville alors offerte aux 1,8 million de Parisiens sera-t-elle toujours à l’œuvre à l’issue du grand charcutage actuel de mon tissu, annoncée pour l’ouverture des Jeux Olympiques portant mon nom ? Urbanité “Capital”. Privée de maire entre 1800 et 1977, ma destinée a été aux mains des préfets de la Seine. Le premier, Nicolas Frochot, perça les grandes voies napoléoniennes, celles de la Monarchie de Juillet l’étant par Claude-Philibert Berthelot de Rambuteau, par ailleurs à l’initiative des premières vespasiennes (1834). Cependant, c’est le baron Georges Eugène Haussmann – nommé par Napoléon III – qui va non seulement dessiner une bonne partie de mon réseau viaire – y compris souterrain avec le développement général du tout-à-l’égout – mais aussi réglementer et hiérarchiser la modénature architecturale des nombreux immeubles à venir. Mais ce qui va changer le quotidien de mes protégés, c’est d’avoir su associer à cette profonde refonte le premier programme concerté d’aménités et de mobilier urbain, confié à l’architecte Gabriel Davioud et à l’ingénieur des ponts & chaussées Adolphe Alphand. Ils ont grandement contribué à mon verdissement avec la création du Bois de Boulogne, des parcs des Buttes-Chaumont et Montsouris, mais aussi à travers l’implantation de nombreux squares. À la direction des promenades et plantations, ils contribuent à arborer mes avenues et boulevards, prescrivent des grilles en fonte au pied des arbres, ils en dessinent les bancs publics (8 428 déjà installés en 1869), les kiosques à journaux ou à musique, les colonnes Morris mais également les corbeilles à papier. Mais c’est Charles Garnier et Léopold Oudry qui conçoivent mes lampadaires et candélabres, alimentés au gaz (1865), avant ceux de Jacques Hittorf. Financées par un philanthrope, les fontaines Wallace pallient le manque d’eau potable après la Commune. Entre 1883 et 1896, le préfet Eugène Poubelle règlemente et organise le ramassage des déchets – déjà assujettis à un tri ! – et finalise mon réseau d’égouts. En juillet 1900, la première des neuf lignes de chemin de fer métropolitain – imaginées par Fulgence Bienvenüe et Edmond Huet – est inaugurée après de colossaux travaux ayant éventré un temps mes entrailles. On n’y aurait vu que du feu sans les remarquables bouches Art Nouveau d’Hector Guimard ! Dépassée par le progrès. Un siècle plus tard, la surmultiplication des moyens de transports – fruits du « progrès » – n’a cessé de détricoter, de grignoter une à une les aménités urbaines qui incitaient jusqu’alors les Parisiens à la flânerie, désormais victimes ou épris d’une vitesse insolente, dénuée de toute empathie pour les escargots que sont devenus les piétons. Rollers, trottinettes, vélos, motos, voitures, taxis, fourgonnettes, camions et autocars ont vampirisé non seulement la chaussée mais aussi mes 2 300 km de trottoirs. Bien que dédiés à ceux qui s’en vont à
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    Le Platine pour Post Luxembourg

    Par Nat Lecuppre, le 28 février 2024
    Post Luxembourg a obtenu avec son nouveau siège social la certification la plus prestigieuse du DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen), Elle garantit son niveau de qualité de tous les facteurs environnementaux, économiques et socioculturels. Un projet d’envergure Cette réalisation exemplaire est signée Metaform Architects. Le siège social est implanté sur la place de la gare de Luxembourg. Il est devenu un repère emblématique dans la ville. La façade historique du bâtiment voisin Accinauto de 1948 est conservée sur le côté nord-est. Les architectes l’ont conjuguée avec l’enveloppe du nouveau bâtiment en jouant avec l’inclinaison et la profondeur de lamelles posées au droit de la façade. Ces dernières donnent une véritable identité au bâtiment Helix. Le site est tout en transparence et lumière. Les 27 000 m2 de surface accueillent 850 collaborateurs. Une visite des lieux En pénétrant dans l’enceinte de Helix, on découvre un atrium baigné de lumière naturelle. La pièce maîtresse est le majestueux et sculptural escalier en métal blanc dont la forme hélicoïdale a donné le nom au bâtiment. Il relie les 8 étages et symbolise la communication, la créativité, l’échange de savoirs des équipes. Un mur végétalisé de 84 m2 recouvre un mur du rez-de-chaussée et du premier étage. Un lustre architectural de 16 mètres de long avec ses diverses photos, QR codes, lettres… retrace l’histoire de la Post. Au rez-de-chaussée se trouve l’espace Post pour l’accueil des clients. Les autres étages sont les bureaux. Au huitième et dernier étage, un restaurant d’entreprise et une salle de conférence de 400 places bénéficient d’une vue panoramique sur la ville. Lors de l’aménagement des lieux, une attention particulière est portée au confort et au bien-être. L’acoustique est exceptionnelle. Le mobilier de bureaux est de Bene Autriche, une marque de qualité et de confort optimal. On trouve également des Polder Sofas de Hella Jongerius, des chaises de conférence Chair de Eames, des Softshell des frères Bouroullec de chez Vitra, des fauteuils Poul Kjaerholm de Fritz Hansen… Les espaces tertiaires sont multiples et variés. Ils offrent une grande flexibilité de travail selon les besoins et les évolutions. On a des zones de travail individuel, des espaces collaboratifs, des coffee corners, des zones de silence, une creative workspace, un relax room pour se ressourcer… Les cloisons sont modulables et font évoluer les espaces selon les besoins. Les matériaux sont le béton et le bois. La couleur noire est prédominante. Une moquette est posée dans les espaces de travail et un parquet dans les zones communes. La lumière naturelle inonde les lieux et les dynamise. Un bâtiment zéro carbone Helix est un exemple de construction durable. Il a reçu le label le plus rigoureux en matière d’écologie et d’économie (DGNB Platine). Le fait de conserver le bâtiment historique, de construire un nouveau bâtiment sur des fondations et des structures de sous-sol existantes ont fait économiser plus de 8 600 m3 de béton. Il a permis aussi d’économiser 2 600 tonnes d’émission de dioxyde de carbone. Toutes les innovations énergétiques sont mises en place. On trouve par exemple des récupérateurs d’eau de pluie de 270 m3 pour alimenter les toilettes et arroser les végétaux. Des
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    4MURS, un concept store très inspiré et… inspirant

    Par Nat Lecuppre, le 22 avril 2023
    L’entreprise familiale 4MURS, créée en 1969, est connue pour être le spécialiste du papier peint en périphérie des villes. Mais depuis 2015, elle a pris un autre virage pour s’adapter aux marchés évolutifs des tendances et veut étendre ses compétences et son métier. Une révolution au sein du métier De fait, 4MURS figure parmi les acteurs de la décoration d’intérieur. Son offre s’est diversifiée tout en montant de gamme. Son nouveau flagship à Waves Actisud, à la périphérie de Metz, renforce encore son positionnement. Il est un magasin vitrine qui cible une clientèle plus jeune, plus urbaine et plus sensibilisée aux tendances tout en restant dans des prix raisonnables. Plus de 8 000 produits sont proposés. Avec ce concept store très inspiré – telle est sa devise – 4MURS devient un repaire de la déco. Sur 2 257 m2, au lieu de 800 m2 pour un concept store classique, on découvre de multiples univers mis en scène pour une immersion totale du client : univers de la maison, lifestyle et Kids. L’ambiance est chaleureuse et pleine de surprises. Le parcours client révèle 90 % des produits issus de marques dans les secteurs suivants : mode, cosmétique, épicerie fine, high-tech, luminaires, peintures, textile… La maison présente également ses propres créations. À savoir : sa collection de papiers peints, de peintures et de mobilier. Un véritable lieu de vie Le flagship fédère autour de la décoration. Il incite à passer de l’achat plaisir aux projets de décoration intérieure plus conséquents. Sept univers sont déclinés ainsi qu’un espace enfant appelé Mini 4MURS. Ce magasin phare, à proximité du siège 4MURS, a été pensé par les équipes d’architectes internes. Il est plus innovant voire plus inspirant. Côté investissement, il représente le double d’un concept store classique (1,60 M€ contre 800 K€). C’est un lieu de vie où l’on se retrouve avec plaisir pour acheter, pour échanger et être conseillé. On peut même bénéficier d’un atelier pour diverses activités et d’un espace de coworking. Les équipes fournissent au client un accompagnement personnalisé. Le laboratoire de veille tendances 4MURS travaille sur le carnet d’inspiration, présente des nouveautés et déniche des créateurs comme Womoon, Monk & Anna, Money Walkie… 4MURS est également partie prenante sur le web avec son e-shop (www.4murs.com). La révolution chez 4MURS est en marche. Elle ne cesse de faire évoluer la marque dans le monde de la décoration et de lui donner une place de plus en plus marquée en tant qu’acteur incontournable du secteur. D’ici 2026, les 106 magasins en France et en Belgique seront développés sur ce modèle.

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