Par Nat Lecuppre, le 8 novembre 2024.
Image
© Agathe Tissier-Dumont

Tri-O Greenwishes est un acteur incontournable de la gestion et le recyclage des déchets d’entreprises en Île-de-France. Il souhaitait, pour ses nouveaux bureaux, des espaces à son image incarnant ses valeurs et son identité.

Pour cette raison, Tri-O Greenwishes fait appel à l’agence Santillane Design, fondée en 2001 par l’architecte d’intérieur Santillane de Chanaleilles. Celle-ci met le design au service de l’humain. Elle aime concevoir des projets singuliers, authentiques, chaleureux, contemporains, tout en restant intemporels, avec une touche discrète de sophistication.

Santillane de Chanaleilles s’entoure toujours d’artisans et de fournisseurs qui, comme elle, poussent le moindre détail jusqu’à la perfection. Elle conçoit des projets sur mesure dans tous les secteurs (résidentiel, retail, tertiaire…).

« Les détails ne sont pas les détails. Ils font la conception. » Charles Eames

Les bureaux Tri-O Greenwishes.

Tri-O Greenwishes a élu domicile dans un immeuble contemporain au 14, rue de Mantes à Colombes (92). Les espaces pris au quatrième étage ont une superficie de 400 m2 et peuvent accueillir les 40 collaborateurs. On trouve un open space, une salle de réunion, deux bureaux individuels, une grande cuisine, une salle de détente, deux locaux de stockage et un local technique.

Un positionnement vert.

L’architecte a poussé sa réflexion jusqu’à l’extrême. Tout est repensé pour offrir des espaces invitant à la concentration, à la créativité et aux échanges.

Afin de retrouver l’ADN de Tri-O Greenwishes, les matériaux naturels et durables sont privilégiés.

Le bois utilisé provient de forêts éco-responsables. On a du bois pour la structure accueillant les visiteurs et pour les banquettes réalisées sur mesure.

Les tissus Kvadrat sont issus à 80 % de matières recyclées et les moquettes à 70 %.

Afin de procurer plus d’espace et une sensation d’ouverture, le faux plafond est démonté. Avec une hauteur plus avantageuse, les lieux deviennent plus respirants et ouverts sur l’extérieur.

Le fil conducteur du concept est la couleur verte, qui représente les valeurs de Tri-O Greenwishes. On la retrouve dans la circulation principale avec un béton ciré aux diverses nuances de vert et sur les murs peints. La cuisine est blanche pour plus de luminosité. Toutefois, on a des notes de vert dans celle-ci, sur la banquette et avec le papier peint Amazone d’Isidore Leroy.

Quant au choix du mobilier, on a essentiellement des pièces Bisley qui allient fonctionnalité, design et innovation. Pour créer des alcôves invitant à la réflexion et aux échanges, des fauteuils enveloppants sont choisis. Des cloisons en lamelles de bois structurent les espaces tout en renforçant le confort acoustique et visuel. Elles confèrent aux lieux une touche organique.

Les espaces imaginés et réalisés par Santillane Design répondent aux attentes de Tri-O Greenwishes. Ils incarnent à la perfection l’image que souhaite véhiculer l’entreprise. 

Galerie d'images (41)
    Partagez cet article autour de vous
    Facebook
    Twitter / X
    LinkedIn
    Pinterest
    E-mail

    Tri-O Greenwishes

    14, rue de Mantes

    92700 Colombes ·

    Tél. : +33 (0)1 57 67 65 56

    www.groupetgw-recyclage.com

    Santillane Design

    13, rue de Chartres
92200 Neuilly-sur-Seine
Tél. : +33 (0)1 56 39 92 90

    www.santillane-design.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 57
    Image

    Projets remarquables

    Commander

    À découvrir
    Image
    Architecture un lieu

    Un acteur incontournable du retail

    Par Nat Lecuppre, le 3 mai 2024
    Nous avons rencontré Philippe de Mareilhac, président de l’agence MV Design. L’agence d’architecture et de design de lieux est spécialisée dans la création d’espaces à relations fortes, pour des marques désirables et durables, dans le retail et l’hospitality. Philippe de Mareilhac perpétue ainsi l’expertise de son père, Alain, fondateur de l’agence en 1985, et disparu cet été. Le développement de MV Design repose actuellement sur trois piliers : la transformation du retail autour de la relation client, l’omnicanal, l’expérience et la RSE. la diversification vers des projets d’hospitality (bureaux, restauration, résidences services). le développement d’une expertise forte en matière d’économie circulaire et d’éco-conception afin d’aider ses clients retail et hospitality à innover. Ce troisième pilier étant fortement lié à la labellisation B Corp de l’agence, et au partenariat avec le collectif Génération Responsable. Nous avons demandé à Philippe de Mareilhac de partager avec nous sa vision sur le retail. NDA : Pour vous, quels sont les grands changements dans le secteur du retail depuis ces dernières années ? Qu’est-ce qui a totalement disparu ? Philippe de Mareilhac : J’identifie 5 grands changements : La transformation digitale qui continue. Après le click & collect, le web to store et le showrooming, la transformation continue via TikTok et le Live Shopping. Le magasin et les RS sont complémentaires et interdépendants. Les nouveaux usages pour une consommation plus responsable : seconde main, réparation, transition alimentaire, anti-gaspi… Les clients veulent continuer à consommer, mais différemment, et voient dans l’économie circulaire un modèle plus vertueux, et aussi plus économique (cf. les enjeux de pouvoir d’achat). On note le retour du commerçant avec l’importance donnée aux équipes pour créer du lien avec les clients, conseiller, accompagner. C’est le facteur X versus faire ses achats en ligne. Les magasins ne peuvent plus se limiter à être un lieu de stockage. Ils doivent plus que jamais incarner l’expérience de marque, et apporter du plaisir et de l’efficacité aux clients pour justifier le déplacement. Enfin le multi-format. Un réseau, ce n’est plus un concept déployé de manière industrielle et ultra normée sur des centaines de pdv. Un réseau doit être agile et protéiforme, avec des formats et des usages différents, des touches locales dans le design et l’offre produit, et une capacité forte à s’adapter au contexte concurrentiel de sa zone. Quant à ce qui a disparu, je reviens à mon cinquième point sur l’évolution d’un réseau. Avant, on était dans l’hyper industrialisation d’un concept, avec la volonté d’avoir une imagine hyper homogène et systématique partout. Et tous les 5 à 7 ans, on refaisait tout. C’est encore le cas dans beaucoup d’enseignes low cost où le prix est la raison de venue des clients. Pour le reste, les magasins sont devenus plus agiles et modulables en termes de formats, usages et design. Les actifs sont amenés à durer plus longtemps, et le retail staging (cousin du home staging) permet d’actualiser un concept sans tout refaire. De même, en termes de branding, le design est plus subtil et les marques créent des lieux résolument plus lifestyle, et non des boites « hyper brandés » comme dans les années 1980 à 2000. NDA : Quelles sont les tendances émergentes ? PDM : Il
    Image
    Architecture, l'esprit du lieu

    Tableau d’honneur de l’architecture monégasque

    Par Lionel Blaisse, le 16 janvier 2025
    Ville-État la plus dense au monde, Monaco ne doit pas vraiment sa renommée internationale à la qualité de son architecture, ses détracteurs y voyant plutôt une principauté d’opérette ! Les rares exceptions pouvant figurer à son tableau d’honneur sont dues à des architectes non monégasques et, en général, célèbres, à commencer par Charles Garnier pour l’opéra, Gio Ponti et sa tour Roccabella, Norman Foster et le Yacht Club ou encore Richard Rogers pour le One Monte-Carlo. Mais ce sont les œuvres du Français Jean-Pierre Lott qui y sont les plus nombreuses. La tour Honoria étant la plus récente. Quinze ans de complicité. Il y a une quinzaine d’années, Jean-Pierre Lott est abordé à l’issue d’une de ses conférences par Patrice Pastor. L’homme est à la tête de JB Pastor & Fils, une société de promotion immobilière créée sur le Rocher en 1920 s’étant depuis diversifiée comme entreprise générale locale du BTP. Il propose à l’architecte de réaliser ensemble un projet à Monaco. Il s’agit du complexe de loisirs pour jeunes Ni Box ouvert en 2010 face à la mer sur le boulevard Louis-II à sa sortie du tunnel passant sous l’Hôtel Fairmont. Lovée dans un lacet, son architecture balnéaire immaculée s’incurve. Un immense bouclier en forme d’aileron protège phoniquement l’édifice de la circulation, l’escalier glissé dans leur interstice relie le quai au parvis de l’hôtel. Tout le vocabulaire architectonique monégasque de l’architecte parisien y est déjà : blancheur monochrome, voiles béton cintrés, pare-soleils linéaires, oculi, résilles maçonnées, vues cadrées… L’accès à l’extension maritime Mareterra en cours – pilotée par Valode & Pistre mais dont Renzo Piano signe l’emblème architectural – a nécessité sa démolition. Va dès lors s’enchainer toute une série de réalisations résidentielles haut de gamme qu’inaugurent dès 2012 les tours siamoises Simona sur les hauteurs du boulevard du Jardin Exotique. Derrière sa très graphique résille de béton revêtue de mosaïque, une partie des 26 appartements investissant ses 27 niveaux dispose d’une piscine privative en terrasse. L’année suivante, il achève la sinueuse Villa Roccabella s’immisçant parmi les pins du parc de la tour éponyme bâtie par Gio Ponti en 1982. En 2017, la Résidence des Cigognes prend son envol. Sur un socle de 5 niveaux dont 4 de bureaux, un seul logement (de 443 à 511 m2) occupe chacun des 11 étages restants ceinturés de balcons et terrasses ondés. Un an plus tard, Le Stella déroule ses volutes asymétriques, tantôt loggias, tantôt brise-soleils, en surplomb d’une somptueuse villa tout en courbes. En 2019, la très photogénique Villa Troglodyte voit enfin le jour après plusieurs années d’études. Cette atypique maison de maître – durable et technologique – de 480 m2 fond ses trois étages dans un mythique éperon rocheux. Géo-logis. Nul doute que la topographie de la principauté inspire Jean-Pierre Lott depuis qu’il y a débarqué. Il en a immédiatement maîtrisé les escarpements et les méandres de son réseau viaire. Imposées par la densité urbaine et la rareté foncière, les résidences qu’il érige – tour à tour – sont autant de totems « distingués » ponctuant graphiquement le grand paysage. En ligne de crête et limitrophe de la commune
    Appartement Haussmannien, par Sandra Benhamou
    Talents

    Sandra Benhamou, quand l’élégance est de mise

    Par Sipane Hoh, le 10 avril 2024
    Avant de créer son agence parisienne, Sandra Benhamou a travaillé dans l’industrie du cinéma et pas n’importe où, aux États-Unis, elle a aussi vécu cinq ans à Londres. Des années qui ont influencé cette autodidacte aux origines italo-tunisiennes devenue, depuis, architecte d’intérieur aux multiples talents qui a su conquérir les cœurs de ses clients. Collectionneuse d’art contemporain et de photographie, férue de cinéma, admiratrice des grands maîtres de l’architecture et du design italien, Sandra Benhamou revendique des influences multiples. L’architecte d’intérieur parisienne, qui crée avec son instinct, repense les circulations afin de fluidifier les espaces pour les rendre conviviaux, développe des atmosphères soignées et crée des univers où il fait bon vivre. Qu’il s’agisse d’un appartement haussmannien à Paris, d’une maison de campagne ou d’une architecture balnéaire, la femme de l’art trouve toujours la bonne solution. En s’inspirant de l’histoire du lieu et se basant sur le mode de vie de ses clients, elle établit ses priorités, guide ses choix et façonne ses intérieurs. Ces derniers, pensés avec soin, présentent des pièces singulières produites en série limitée, créées sur mesure et réalisées par des artisans d’art. Dans ses projets, l’architecte d’intérieur croise des pièces vintages chinées aux puces avec des œuvres estampillées acquises auprès des maisons de ventes et des céramiques contemporaines issues des meilleures galeries. Ce qui fait la singularité des intérieurs de Sandra Benhamou. Cette dernière affectionne les teintes sourdes comme l’ocre, le sable, le crème, des tons sobres qu’elle ponctue de chaudes touches de jaune, d’orangé ou de kaki pour insuffler du caractère. Et même si elle privilégie les matériaux naturels comme l’orme, le lin, le travertin, la femme de l’art s’emploie à confronter plusieurs éléments entre eux. Ainsi, dans une cuisine, les portes de nickel vieilli contrastent adroitement avec l’inox du plan de travail quand les murs tapissés de soie sauvage instillent délicatesse et sophistication à un salon d’esprit minimaliste. Diplômée de l’Essec, mais autodidacte dans le domaine de l’architecture intérieure, celle qui a débuté sa carrière par la réalisation de sa propre maison de campagne dans les Hamptons a fondé dès 2010 son propre agence parisienne, située place du Palais-Bourbon. C’est là qu’entourée d’une équipe soudée et adroite, la décoratrice développe plusieurs projets publics ou privés en simultané. Soucieuse du sens du détail et de la qualité des finitions de ses réalisations, Sandra Benhamou passe adroitement d’un projet à un autre avec la volonté de toujours se renouveler. Appartement avenue Victor-Hugo À Paris, à deux pas de la place de l’Étoile, au cinquième étage d’un immeuble Haussmannien, Sandra Benhamou a intégralement repensé et restructuré un appartement familial de 280 m². Après une vingtaine d’années passées à New York travaillent dans l’univers de la haute joaillerie, les propriétaires, de retour à Paris, ont souhaité créer un espace élégant dans une atmosphère paisible. Après avoir écouté les divers souhaits des usagers, l’architecte d’intérieur a conservé l’entrée majestueuse, qu’elle a restaurée avec la plus grande délicatesse. De même, la triple réception classique initiale de l’appartement a été transformée en une

    Laisser un commentaire

    douze + un =