Architecture un lieu

Une adresse pour bien choisir son radiateur

Par Nat Lecuppre, le 2 février 2024.
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Le spécialiste de radiateurs d’exception, Estrada, vient d’ouvrir son deuxième showroom près du Jardin du Luxembourg, au 97, boulevard Raspail, à Paris.

Les radiateurs sont devenus au fil du temps des éléments d’art et de décoration. Estrada est distributeur et concepteur de radiateurs. Ses produits allient performance énergétique, esthétique et originalité. Estrada est spécialiste du radiateur, depuis plus de soixante ans. Il est reconnu pour son savoir-faire dans le chauffage électrique et central.

L’entreprise propose un large choix de radiateurs électriques et à eau chaude haut de gamme, signés Estrada ou conçus par des fabricants reconnus (Acova, Campa, Cinier…). Les gammes proposées vont du look moderne ou rétro, sculpturaux ou discrets, tous faits de matériaux nobles.

Estrada vend également, sur son site internet et dans ses showrooms, des équipements de climatisation, des luminaires design et des accessoires pour la maison connectée.

Ce nouveau showroom renforce la présence d’Estrada en France. Plus de 250 radiateurs y sont exposés. Les espaces sont dédiés aux particuliers, architectes et décorateurs.

Des pièces d’exception peuvent être vues, comme le radiateur Sevilla, à inertie rayonnant, décoratif, programmable et connecté. Ce dernier a reçu le Prix de la Maison 2023 (catégorie « chauffage-énergie ») organisé par Le Journal de la Maison, Maison et Travaux et Mon Jardin, Ma Maison. Sevilla, de 5,8 cm d’épaisseur et aux lignes épurées, est une véritable pièce de décoration. Sa fonction « Boost » permet une montée en température rapide. Associé à un boîtier de commande Eco Zen, il permet de réaliser des économies d’énergie.

Showroom à voir pour concevoir son projet de décoration ou d’architecture d’intérieur.

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    Par Sipane Hoh, le 3 juillet 2024
    LAN Architecture (Local Architecture Network) possède un panel large de réalisations qui ne se ressemblent pas mais dont chacune d’elles explore une pensée à part entière. À Rennes, Benoît Jallon et Umberto Napolitano ont engendré un projet où la forme dépasse allègrement la fonction. À Rennes, au sein d’un territoire en mutation, dans la ZAC Baud-Chardonnet, situé le long de l’axe François-Château, un projet signé LAN Architecture fait sensation. L’ensemble, qui se caractérise par son minimalisme formel, constitue la première pièce d’une fraction de ville et endosse le rôle de parangon pour la série d’édifices qui vont le suivre. « Le projet devait se positionner dans un territoire en développement et assurer une transition avec le quartier en devenir », souligne Umberto Napolitano, l’un des deux fondateurs de LAN Architecture. Que ce soit par sa taille ou par sa forme, cette réalisation remarquable souffle le renouveau et impacte désormais la vie future du quartier. Pourtant, rien n’a été facile. Le projet est complexe, il se compose de deux programmes qui cœxistent au sein d’une même enveloppe où chaque groupement est connecté par un noyau de circulation vertical interne avec ses propres commodités. Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), à caractère administratif, côtoie le Centre d’incendie et de secours (CIS) dans un ensemble en forme de T qui a permis d’optimiser les circulations des usagers au sein du bâtiment et d’optimiser leurs temps de trajet. Pour satisfaire le fonctionnement du programme, les architectes ont opté pour une façade commune à tous les espaces qui constituerait, selon eux, l’alternative la plus efficace. Ce n’est pas la première fois que LAN Architecture explore les champs du possible et érige une façade abstraite, bien au contraire, il s’agit pour les architectes d’une constante qui constitue l’une des griffes de l’agence, celle où la configuration d’un projet se cache derrière un monolithisme assumé. « Comprendre l’espace pour réinventer l’espace » étant l’un des principes de LAN Architecture, à Rennes, les architectes ont réinventé un modèle qui s’apparente à une façade non définie derrière laquelle cohabite un monde alambiqué. Notons par ailleurs que le recours à la structure poteaux-poutres et le choix d’un module de façade facilitent une éventuelle reconfiguration future. De même, le module de fenêtre répété rend l’intérieur facilement aménageable. Certaines ouvertures, situées sur la façade donnant vers le sud, sont traitées en façade rideau suivant les fonctions des espaces contigus. Tandis qu’en journée, grâce aux ouvertures, nous pouvons deviner la vie intérieure, la nuit, l’ensemble se transforme en une lanterne. Rappelons par ailleurs que, dans ce projet, la partie vouée au vide est conséquente. En effet, la fraction bâtie constitue seulement 3 900 m², le reste étant composé d’une aire de manœuvre, d’une aire de giration pour les véhicules de secours et de parkings pour véhicules légers, et représente 11 700 m² d’emprise au sol. Les architectes ont préféré implanter l’ensemble construit d’une manière à composer un front urbain sur l’avenue François-Château tout en créant un périmètre arrière au bâtiment où est concentrée la totalité du fonctionnement viaire du site. Ce « morceau tectonique » qui donne une structure
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