Architecture un lieu

4MURS, un concept store très inspiré et… inspirant

Par Nat Lecuppre, le 22 avril 2023.
Images de 4Murs
DR

L’entreprise familiale 4MURS, créée en 1969, est connue pour être le spécialiste du papier peint en périphérie des villes. Mais depuis 2015, elle a pris un autre virage pour s’adapter aux marchés évolutifs des tendances et veut étendre ses compétences et son métier.

Une révolution au sein du métier

De fait, 4MURS figure parmi les acteurs de la décoration d’intérieur. Son offre s’est diversifiée tout en montant de gamme. Son nouveau flagship à Waves Actisud, à la périphérie de Metz, renforce encore son positionnement. Il est un magasin vitrine qui cible une clientèle plus jeune, plus urbaine et plus sensibilisée aux tendances tout en restant dans des prix raisonnables. Plus de 8 000 produits sont proposés. Avec ce concept store très inspiré – telle est sa devise – 4MURS devient un repaire de la déco. Sur 2 257 m2, au lieu de 800 m2 pour un concept store classique, on découvre de multiples univers mis en scène pour une immersion totale du client : univers de la maison, lifestyle et Kids. L’ambiance est chaleureuse et pleine de surprises. Le parcours client révèle 90 % des produits issus de marques dans les secteurs suivants : mode, cosmétique, épicerie fine, high-tech, luminaires, peintures, textile… La maison présente également ses propres créations. À savoir : sa collection de papiers peints, de peintures et de mobilier.

Un véritable lieu de vie

Le flagship fédère autour de la décoration. Il incite à passer de l’achat plaisir aux projets de décoration intérieure plus conséquents. Sept univers sont déclinés ainsi qu’un espace enfant appelé Mini 4MURS. Ce magasin phare, à proximité du siège 4MURS, a été pensé par les équipes d’architectes internes. Il est plus innovant voire plus inspirant. Côté investissement, il représente le double d’un concept store classique (1,60 M€ contre 800 K€). C’est un lieu de vie où l’on se retrouve avec plaisir pour acheter, pour échanger et être conseillé. On peut même bénéficier d’un atelier pour diverses activités et d’un espace de coworking. Les équipes fournissent au client un accompagnement personnalisé. Le laboratoire de veille tendances 4MURS travaille sur le carnet d’inspiration, présente des nouveautés et déniche des créateurs comme Womoon, Monk & Anna, Money Walkie… 4MURS est également partie prenante sur le web avec son e-shop (www.4murs.com). La révolution chez 4MURS est en marche. Elle ne cesse de faire évoluer la marque dans le monde de la décoration et de lui donner une place de plus en plus marquée en tant qu’acteur incontournable du secteur. D’ici 2026, les 106 magasins en France et en Belgique seront développés sur ce modèle.

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    4MURS

    Centre Commercial Waves Actisud

    1, chemin de la Pie Grièche

    57160 Moulins-lès-Metz

    Tél. : +33 (0)3 87 55 11 12

    www.4murs.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 52
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    MADA architectes, une agence, trois associés et de multiples projets

    Par Sipane Hoh, le 18 juin 2025
    MADA (Manufacture d’architecture) est une agence d’architecture établie à Paris et fondée par l’architecte et ingénieure du bâtiment ESTP Alexia Boulay et les architectes Felix Rattez et Geoffrey Boisnard. Le trio réalise depuis cinq ans des projets haut de gamme et accorde une attention particulière aux détails. Les réalisations de MADA sont multiples. La jeune agence d’architecture a su, en quelques années, gagner la confiance des commanditaires. Établis dans la très caractéristique rue La Boétie, au sein d’un bâtiment à l’architecture prestigieuse, les trois architectes peaufinent les plans, imaginent des contours, proposent des idées dans le but d’engendrer des réalisations uniques et de contenter leurs clients. Les projets de l’agence sont polyvalents, variés et de toute taille, allant de combles aménagés jusqu’à la réhabilitation d’un immeuble de bureaux haussmannien entier, en passant par la restructuration d’une maison au Portugal ou le flagship store THC (The Hideout Clothing) à Paris, tout un assortiment de possibilités, de concepts et d’univers qui montrent que l’architecture de MADA sait répondre avec brio à toutes les éventualités. Réhabiliter, transformer mais aussi créer et innover, rien ne fait peur à ces amis architectes qui se sont rencontrées lors de leurs études et continuent à œuvrer ensemble pour une architecture perfectionnée. Sous les toits. À Charenton-le-Pont, Alexia Boulay, Felix Rattez et Geoffrey Boisnard ont réalisé l’extension d’un appartement sous les combles. Un projet modeste que les architectes ont conçu et accompli avec une grande finesse pour un résultat remarquable. Le programme était simple, il s’agissait de rendre habitable un volume initialement non aménageable. En effet, afin de répondre à l’évolution des besoins et des exigences d’une famille souhaitant annexer à leur habitation un volume inexploité sous toiture, les architectes ont proposé une extension fonctionnelle aux traits épurés. Le projet ne se résume pas en une réponse favorable aux demandes d’un commanditaire, mais en une recherche poussée qui a abouti à une meilleure occupation de l’espace. Ainsi, en modifiant la charpente, l’habitabilité a été possible. Mais les architectes ne se sont pas arrêtés là, ils ont requalifié les espaces restants et entrepris l’isolation de la toiture. De ce fait, la performance énergétique est améliorée et chaque espace résiduel est optimisé. Pour ce faire, plusieurs solutions sur mesure intégrées ont été proposées. Par exemple, le bureau et les placards qui prennent place sous l’escalier fraîchement créé, les tables de nuits qui glissent dans les cloisons, ou encore les différents rangements qui composent avec le lieu. Bref, chaque interstice est utilisé et chaque détail soigné. MADA architectes a réussi un petit exploit !
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Siena Paris : un avant-goût de Toscane

    Par Sipane Hoh, le 23 août 2024
    C’est le nouveau restaurant parisien qui attire la foule. Siena Paris, un lieu majestueux aménagé et décoré par Sophie Lacroix, la fondatrice de Bureau Lacroix. Deux étages, une enfilade de petits, moyens et grands espaces, le tout conçu avec finesse pour un résultat empreint d’une grande sensibilité. Des couleurs chaudes, des teintes terre de Sienne, des fresques inspirées des palais de la Renaissance, des alcôves, mais aussi du velours sur les bancs, du mobilier jusqu’aux petits détails, tout nous rappelle la Toscane. Siena porte bien son nom, un restaurant où le visiteur déguste des plats italiens et, grâce au décor, entame un voyage immobile, direction l’Italie. Le restaurant, possède une superficie de 900 m², il se trouve dans le Ier arrondissement parisien, au 35, place du Marché Saint-Honoré, un emplacement stratégique où la clientèle touristique se mêle aux initiés. Sophie Lacroix, encore étudiante de Penninghen, qui a été distinguée en 2017 à la Paris Design Week « Nouveau talent du design », devenue depuis une talentueuse architecte d’intérieur, a engendré au sein de Siena une décoration subtile où, dès l’entrée, le visiteur découvre avec joie les premières fresques au décor floral des artistes peintres Rosatelier. Au rez-de-chaussée, l’ensemble se divise en trois espaces, dont deux pièces discrètes et tamisées qui ceignent la pièce principale. De là, nous pouvons emprunter un couloir qui nous ramène à un espace de restauration situé sous une verrière. La surprise est immense : qui aurait pu croire à une telle démesure ? À l’instar d’une forêt, l’espace se caractérise par une envolée d’oiseaux en laiton brossé, fabriquée en France par Créalum’in, qui vient compléter des bas-reliefs végétaux. Ces derniers font un joli clin d’œil à d’autres motifs végétaux dessinés sur les murs. Au sol, la moquette Pavot – décor iconique de la maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil –, déclinée en terracotta et or, complète cet univers où luminosité et exubérance sont au rendez-vous. Nous sommes bel et bien quelque part entre la Toscane et Paris. Une moquette aux couleurs chaudes, des semblants de fenêtres en miroir vieilli, des banquettes frangées, des chaises en velours et des fauteuils en cannage, tous conçus avec soin par Bureau Lacroix.  De surprise en surprise. Continuons vers le premier étage, à travers des escaliers où trône sur leur battant une énorme sculpture de girafe de couleur sombre, mutée en mascotte des lieux. Arrivée en haut, découvrons ensemble un espace plus intime, une salle dinatoire privée pouvant accueillir une grande tablée. À Siena, les surprises se succèdent et ne se ressemblent point. Un couloir en miroir où s’égare le regard nous amène vers un autre espace où se trouve un bar. Même si plusieurs éléments restent les mêmes, c’est un univers différent qui s’offre à nos yeux, un monde nocturne aux lumières tamisées où les célébrités peuvent s’offrir un dîner, à l’abri des regards. Un coup de cœur pour la signalétique, aussi discrète que révélatrice, conçue à l’occasion par Bureau Lacroix, et soulignons que, grâce à l’expertise de MVP Production qui assure également le déroulement du chantier, les scénarios de son et de lumière ainsi que l’acoustique
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    Architecture remarquable

    BEM un travail collectif pour une signature unique

    Par Sipane Hoh, le 16 décembre 2024
    Né de l’esprit de quatre agences d’architecture, le bâtiment d’enseignement mutualisé (BEM) crée non seulement un extraordinaire lieu de partage de vie mais aussi un ensemble qui se projette dans l’enseignement du futur. Sur le plateau de Saclay, Sou Fujimoto Architects, OXO Architectes (Manal Rachdi), Nicolas Laisné Architectes et DREAM (Dimitri Roussel) ont mis leur connaissance ainsi que leur expérience au diapason pour engendrer un ouvrage singulier à la croisée des savoirs. C’est une opération inédite qui prend place sur le plateau de Saclay avec le but de mutualiser des espaces et d’offrir aux étudiants, chercheurs, enseignants et invités de sept écoles un environnement propice aux rencontres, aux partages mais aussi aux échanges. Conçu pour abriter des talents venant d’horizons divers, le BEM permet d’accueillir les enseignements de sept écoles d’ingénieurs. Des institutions de grand renom comme l’École polytechnique, AgroParisTech, Télécom Paris, Télécom SudParis, ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, et l’Institut d’Optique Graduate School dont les étudiants auront un écrin commun conçu par Sou Fujimoto Architects (mandataire), OXO Architectes (Manal Rachdi), Nicolas Laisné Architectes et DREAM (Dimitri Roussel), un projet cofinancé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), le ministère des Armées, le ministère de l’Économie et des Finances, l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay (EPA-PS), l’École polytechnique, AgroParisTech, le Genes, l’IMT, ENSTA Paris et l’IOGS. « C’est un projet qui a duré longtemps, un concours qui a été lancé en 2014 et qui a été livré en juillet 2023, les étudiants ont fait leur rentrée en octobre de la même année », indiquent les architectes, tandis que Manal Rachdi, le fondateur d’OXO Architectes, souligne que ce projet « est d’abord l’histoire de rencontre d’architectes mais aussi de multiples talents qui ont travaillé ensemble, c’est surtout une rencontre de plusieurs écoles dans un même lieu ». Nous pouvons dire qu’il s’agit en effet d’un projet qui est dans la continuité de l’Arbre blanc, l’emblématique « Folie » urbaine qui s’est posée un jour à Montpellier et a participé à l’évolution de la ville. En effet, travailler avec d’autres agences d’architecture n’est pas une simple affaire, cela demande de la précision, de la volonté, de la bienveillance, de l’entente mutuelle mais aussi du respect et de l’habileté. Les quatre agences sont parvenues avec brio à sortir de terre une réalisation remarquable qui porte une signature unique, singulière mais très caractéristique. « Nous n’avions pas d’agence à Paris, et Sou était au Japon, c’était dans la même période où nous avions répondu ensemble pour le concours de l’Arbre blanc. Manal, Nicolas et Dimitri ont participé aux deux workshops au Japon. Au début, nous avons travaillé dans les locaux de l’agence OXO et chez Nicolas Laisné, mais aujourd’hui nous avons une agence. La succursale de Sou Fujimoto Paris a été créée en 2016 suite à tous les concours gagnés en France. » Le concept initial consistait à offrir aux étudiants des sept écoles un bâtiment mutualisé où tout le monde avait ses salles de classes. Les architectes ont proposé la création d’un bâtiment où les enseignements seront prolongés dans le hall. « L’idée, c’était de créer un atrium gigantesque baigné de lumière, comportant une multitude d’espaces informels, qui n’étaient pas

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