Architecture un lieu

DesignHeure : un nouveau temple parisien de la lumière

Par Nat Lecuppre, le 22 avril 2023.
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C’est dans le 10e arrondissement de la capitale que la marque sétoise, DesignHeure, a ouvert les portes de son premier showroom.

L’éditeur et fabricant de luminaires contemporains 100 % Made in France a fait appel à l’agence DZ architecture pour imaginer les lieux. Les architectes ont décidé de donner une allure de galerie aux 165 m2 pour découvrir les créations intemporelles et haut de gamme de la marque. L’ambiance est élégante et somptueuse, semblable à une suite hôtelière.

Visite des lieux

Inspirée des musées, une galerie de portants présente l’ensemble des suspensions. Elle mène à l’espace salon, chaleureux et confortable, où des appliques se nichent dans des alcôves murales. Puis on découvre une véritable chambre d’hôtel ; il est ainsi possible de mieux se projeter dans les espaces où les luminaires ­DesignHeure prennent place comme des sculptures en lévitation. Le showroom est dédié aux prescripteurs de projets professionnels mais aussi résidentiels. Les équipes DesignHeure accompagnent le client en fournissant des échantillons des textiles utilisés, en proposant des études 3D pour l’ajustement des luminaires mais aussi en le conseillant pour une meilleure adaptation selon les spécificités ou contraintes de son projet. Une adresse à noter pour votre source d’inspiration ! N’oubliez pas de prendre rendez-vous pour visiter.

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    Le Grand Barnum
    Architecture, l'esprit du lieu

    Le Grand Barnum un lieu, une idée et des convictions

    Par Sipane Hoh, le 30 août 2024
    C’est un lieu singulier qui consiste en un hôtel trois étoiles, conçu et réalisé dans un but exclusivement social. Il s’agit du Grand Barnum, l’hébergement qui fait vivre une expérience unique à ses visiteurs. Au sein de la métropole lyonnaise, implanté au cœur du tiers-lieu des Grandes Voisines qui consiste en l’occupation temporaire de trois ans d’un site hospitalier appartenant aux Hospices Civils de Lyon, Le Grand Barnum est une aventure humaine hors pair et à part entière. En effet, cet établissement est aussi une entreprise d’insertion qui vient en aide à des personnes en difficulté sociale et professionnelle, en les formant aux métiers de l’hôtellerie. Soulignons qu’il s’agit du premier hôtel ayant cette vocation en France. L’activité revient à la Fondation de l’Armée du Salut, créée en 2000 et remplaçant l’association éponyme datant de 1878 qui a été initiée à Londres. Le Grand Barnum est un lieu innovant aussi bien pour son emplacement que pour son idée. L’ensemble prend place au cœur de Francheville, sur le site de l’ex-hôpital Charial, et propose un concept inédit en France mêlant insertion professionnelle, développement durable et promotion de l’art hors normes. On doit le concept à madame Sophie Jansen, la directrice depuis 2016 du complexe Lyon Cité – Fondation Armée du Salut, par ailleurs détentrice d’une maîtrise en arts plastiques, très sensible à la beauté qui, selon elle, contribue au bonheur. Ce projet est donc intimement lié à l’histoire d’une personne, sa formation, mais aussi et surtout à l’opportunité du site, qui a mis gratuitement à disposition de l’Armée du Salut un étage supplémentaire. Dès lors, l’idée commence à faire son chemin et sa concrétisation est due aux subventions de la région, de l’État et de la métropole. Tandis que la maîtrise d’ouvrage a été assurée par l’architecte Serge Namysl, c’est la direction qui a accompli les achats pour tout ce qui est design et ameublement. L’hôtel se démarque par le recyclage et le réemploi de ses meubles ainsi que l’ameublement des vingt-sept chambres, qui, outre la literie et les luminaires qui sont neufs, a été chiné dans des recycleries locales et a été minutieusement rénové au sein des ateliers d’insertion de l’institution. L’atmosphère de l’hôtel pousse à la détente et la contemplation, par ici un comptoir vintage, par là un canapé confortable, plus haut un bar panoramique pour admirer les environs, des intérieurs à l’éclairage étudié, des espaces harmonieux et plaisants où les visiteurs se sentent à l’aise. Bref, un ensemble chaleureux aux prestations confortables ouvert à tous. « C’est un hôtel comme n’importe quel hôtel, on peut réserver en ligne, il est présent sur les plateformes et tout le personnel est un personnel en réinsertion encadré par des professionnels », précise Sophie Jansen. Des encadrants techniques aident ainsi le personnel en insertion à devenir qualifié sur les postes de réceptionnistes, valets et femmes de chambre. Mais le Grand Barnum n’est pas uniquement un lieu original de passage où le visiteur passe la nuit, il constitue une véritable galerie mettant l’art et les artistes en exergue. En effet, nous pouvons découvrir
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    L'événement

    Cinna, le télétravail chamboule la maison

    Par Anne-Marie Fèvre, le 10 janvier 2023
    La 16e édition du concours Cinna révélateurs de talents a sélectionné quatre jeunes designers. Sur le thème du télétravail dans un intérieur écologique, ont émergé quatre propositions. Astuces et poésie. Arthur Van-Poucke nous entraine « Ailleurs », Nicolas de Vismes monte sa « Caval », Juliette Collin allume une « Surface » chaude et Robin Thannberger nous branche avec « Kroc ». Ils sont les quatre lauréats du 16e concours Cinna révélateur de talents 2023. Le thème qui leur fut proposé était : « Le home office sous contrainte carbone ». Ou « Pourquoi faire du bureau sa 2e maison quand on peut faire de la maison son 2e bureau ? » Depuis vingt ans, le bureau ne cesse de se transformer, il est devenu à la fois ouvert et intime, offrant aux designers un terrain de jeu pour le recomposer, de l’espace au mobilier, de la lumière à l’acoustique. Mais la pandémie a imposé le télétravail, qui s’est improvisé dans les appartements et maisons. Comment rendre l’activité professionnelle plus compatible avec une vie familiale, dans des espaces exigus ? À cette commande se greffe un autre défi, l’approche écologique, exigée depuis 2019 par la compétition Cinna. Au beau, au fonctionnel s’ajoute la notion de bon. Le lauréat Robin Thannberger a bien saisi l’équation. Il s’adresse « à ceux qui n’ont pas de bureau à la maison ». Il a inventé « Kroc », une desserte compacte qui complète une table ou se place devant un canapé, un fauteuil. Avec sa multiprise intégrée, ce poste de travail en liège, silencieux, antichocs, se déplace facilement. Dans Kroc, qui délimite un petit espace, on range ses outils de travail, on débranche les outils électroniques en un seul geste, ce qui aide à maîtriser sa consommation d’énergie. Il a été conçu dans le Var, région productrice de liège, dans un circuit court. Où Robin Thannberger, diplomé de l’EnsAD Paris est installé, avec son studio Ento. Pour travailler chez soi, Nicolas de Vismes propose un projet minimal de tréteaux fonctionnels et esthétiques. Son nom de « Caval » indique qu’il est mobile, il se déploie et s’installe très simplement dans tout espace. Son style industriel et intemporel, sa conception robuste et durable, ses matériaux (chêne massif, teinté ou naturel, aluminium laqué, cuir végétal ou lin) lui permettent de s’adapter à différents intérieurs. Ce diplômé de l’Ecal de Lausanne a collaboré aussi bien avec Christophe Pillet qu’avec la marque Seb. Quand on travaille en position statique chez soi, on a souvent froid, un pull à col roulé ne suffit pas. Juliette Collin a alors imaginé le bureau « Surface » chauffant. Il s’appuie sur la technologie par infrarouge, consomme moins qu’un chauffage traditionnel. La chaleur émise par rayonnement est similaire à celle du soleil : elle traverse les parois de verre du bureau et réchauffe l’usager gelé. Juliette Collin est en soutenance de diplôme à l’ENSCI-Les Ateliers. Enfin, Arthur Van-Poucke permet d’être « Ailleurs ». Quand on conçoit chez soi, on a souvent besoin d’une petite pause. Il a imaginé un luminaire pour s’évader. Il est fabriqué à partir de chutes de PMMA colorées, récupérées dans une entreprise de distribution de
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    Architecture, l'esprit du lieu

    2050 Coffee, plus qu’un simple coffee shop

    Par Sipane Hoh, le 21 juillet 2025
    À Kyoto, TEKI design crée 2050 Coffee en réponse à la crainte que, d’ici 2050, nous ne puissions plus déguster de café comme aujourd’hui, en raison de divers facteurs tels que le changement climatique et les conditions de travail. C’est une véritable plateforme d’apprentissage sur l’avenir du café qui a été ainsi élaborée selon une architecture épurée et un design tout en sobriété. 2050 Coffee est un café minimaliste en libre-service situé à Kyoto, conçu pour sensibiliser aux enjeux de durabilité liés à l’avenir de cette boisson. Selon l’agence d’architecture intérieure TEKI Design, ce nouveau lieu vise à interroger le « problème du café de 2050 », c’est-à-dire la possibilité d’une pénurie mondiale de café en 2050 provenant d’une possible diminution des zones propices à la culture du café. Tatsuya Nishinaga, le fondateur de TEKI Design, admet que la pratique actuelle consistant à déguster ce breuvage dans les cafés pourrait devenir, pour diverses raisons, un luxe. Selon le designer, les cafés pourraient changer leur approche traditionnelle en brouillant les frontières entre clients, employés et producteurs afin de créer un espace où ils peuvent interagir. Au lieu de définir l’identité ou la façade du café, il propose de tracer des fonctions comme des petits points pour former un contour. D’où la création d’un lieu où les clients viennent pour apprendre sur l’avenir du café. 2050 Coffee s’étend sur deux niveaux ouverts et présente de grandes fenêtres rectilignes sur sa façade, révélant un intérieur monochrome. À l’intérieur, des murs gris lisses créent un arrière-plan pour des comptoirs incurvés et éclairés en plaques de polycarbonate ondulé, favorisées pour leur aspect courant, économique et familier. « Bien que ce matériau soit souvent utilisé pour les toits en appentis en raison de son faible coût et de son accessibilité, il a la particularité de refléter magnifiquement la lumière. Un simple changement d’emplacement et de présentation peut créer une impression différente. Nous espérons que les comptoirs segmentés, éclairés et mis en valeur, seront en phase avec le message de « 2050 Coffee », explique Tatsuya Nishinaga. Les comptoirs sont équipés d’écrans lumineux en libre-service reliés à d’élégants robinets argentés qui produisent cinq types de café filtre « durable » en environ dix secondes. Du polycarbonate a également été appliqué à l’entrée du café pour créer une grande enseigne ronde ornée du logo 2050 Coffee, qui fait office de balise quand elle est visible de loin. À l’extrémité du rez-de-chaussée a été aménagé un petit coin salon doté de banquettes, tandis qu’à l’étage des sièges plus sombres ont été disposés à côté d’une série d’étagères peu éclairées, présentant divers accessoires pour le café. Les étagères se reflètent dans des miroirs allant du sol au plafond, choisis pour ajouter à l’atmosphère futuriste du café. « Chez 2050 Coffee, nous avons repensé notre service et introduit des distributeurs automatiques de café. Au lieu de baristas préparant le café, nous proposons désormais des distributeurs automatiques qui préparent rapidement et automatiquement un délicieux café à un prix abordable. Cette approche libre-service réduit non seulement les coûts de main-d’œuvre, mais aussi le temps de préparation du café, ce qui favorise les interactions entre les clients et

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