Architecture un lieu

DesignHeure : un nouveau temple parisien de la lumière

Par Nat Lecuppre, le 22 avril 2023.
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DR

C’est dans le 10e arrondissement de la capitale que la marque sétoise, DesignHeure, a ouvert les portes de son premier showroom.

L’éditeur et fabricant de luminaires contemporains 100 % Made in France a fait appel à l’agence DZ architecture pour imaginer les lieux. Les architectes ont décidé de donner une allure de galerie aux 165 m2 pour découvrir les créations intemporelles et haut de gamme de la marque. L’ambiance est élégante et somptueuse, semblable à une suite hôtelière.

Visite des lieux

Inspirée des musées, une galerie de portants présente l’ensemble des suspensions. Elle mène à l’espace salon, chaleureux et confortable, où des appliques se nichent dans des alcôves murales. Puis on découvre une véritable chambre d’hôtel ; il est ainsi possible de mieux se projeter dans les espaces où les luminaires ­DesignHeure prennent place comme des sculptures en lévitation. Le showroom est dédié aux prescripteurs de projets professionnels mais aussi résidentiels. Les équipes DesignHeure accompagnent le client en fournissant des échantillons des textiles utilisés, en proposant des études 3D pour l’ajustement des luminaires mais aussi en le conseillant pour une meilleure adaptation selon les spécificités ou contraintes de son projet. Une adresse à noter pour votre source d’inspiration ! N’oubliez pas de prendre rendez-vous pour visiter.

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    Showroom DesignHeure

    Fond de cour,
    2e étage
    16, rue de Lancry
    75010 Paris
    Tél. : +33 (0)9 79 44 45 14
    Tél. : + 33 (0)7 56 02 71 11
    www.designheure.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 52
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    Faire renaître Saint-Denis sous ses plus beaux atours

    Par Lionel Blaisse, le 12 mai 2025
    La reconversion de l’ancienne tour Pleyel en business resort affiche, haut et fort, dans la skyline francilienne la (re)naissance urbaine de la deuxième ville d’Île-de-France. De bons génies de l’architecture ont œuvré à ce renouveau dont nombre d’édifices ont été livrés à l’occasion des J.O. de Paris 2024. Un quart de siècle après son inauguration, le Stade de France a été rejoint par le Centre aquatique olympique – conçu par VerhœvenCS, Cecilia Gross, Ateliers 2 / 3 / 4 et Laure Mériaud – et relié au quartier Pleyel grâce au pont imaginé par Marc Mimram pour franchir sur 700 m linéaires les 48 voies ferrées du barreau Nord de la SNCF. L’ouvrage dessert également la toute nouvelle gare de Saint-Denis-Pleyel dessinée par Kengo Kuma où se croisent dès aujourd’hui les lignes de métro 13 et 14, et très bientôt les 15, 16 et 17 du Grand Paris Express. Les clients du nouveau resort, tout proche, ne sont plus qu’à quelques minutes à peine du centre de Paris, à trois quarts d’heure de l’aéroport d’Orly (ligne 14) et, d’ici 2030, à quelques stations de Roissy Charles-de-Gaulle et du Parc des expositions de Paris-Villepinte (future ligne 17). Une ville à part entière. En accueillant la dépouille du roi des Francs ­Dagobert Ier en l’an 639, l’abbaye de Saint-Denis s’est imposée comme nécropole royale. Quarante-deux monarques, trente-deux reines et quatre-vingt-deux princes et princesses y furent ainsi inhumés, Louis XVIII ayant été le dernier. Sa proximité avec Paris et sa desserte d’abord fluviale puis ferrée concoururent au XIXe siècle à en faire la principale base arrière industrieuse de la capitale, que quittent alors faute de place suffisante les grandes manufactures parisiennes. C’est ainsi que le célèbre facteur de pianos Pleyel ouvre en 1855 une usine de 55 000 m2 au carrefour des actuels boulevards d’Ornano et Anatole-France, où seront produits jusqu’à trois mille instruments l’an. La crise de 1929 provoquera quatre ans plus tard son dépôt de bilan. Reprise par son principal créancier, le Crédit Lyonnais, la manufacture de Saint-Denis fermera définitivement ses portes en 1961. Le propriétaire du terrain cherche dès lors à le valoriser à travers l’érection de quatre tours identiques de bureaux architecturées par Bernard Favatier et Pierre Hérault qui finalement n’en construiront qu’une seule. Achevés en 1973, les 37 étages de la tour Pleyel hébergent 35 000 m2 de bureaux dont les plus hauts culminent à 129 m. De forme légèrement pyramidale, la superficie de chaque niveau 1 se réduit en s’élevant. Elle est ceinturée de poteaux périphériques inclinés en béton ayant conservé leurs banches en acier auto-patiné qui lui vaudront son surnom de « veuve noire ». La dégradation prématurée de cette enveloppe nécessite une rénovation de l’édifice dès 1985, que coiffe dorénavant une enseigne géante portant son altitude générale à 143 m. Scarifiée par le chemin de fer puis, un siècle plus tard, par l’autoroute A1 puis l’A86, la commune à longtemps souffert d’un territoire profondément morcelé durant des décennies. La reprise en main de sa destinée repose sur le dépassement de son propre territoire, à commencer par l’avènement en 1985 du syndicat intercommunal Plaine Commune – devenu trente ans plus tard
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Esquisse des bureaux de 2025

    Par Nat Lecuppre, le 9 mai 2025
    Tous les ans, une étude est menée par Parella, leader du conseil d’entreprises en immobilier et en matière de transformation des espaces et des modes de travail, et par CSA Research. Elle a pour objectif de faire un constat sur l’évolution des modes et espaces de travail. Cette étude permet de comprendre les nouvelles tendances et aspirations tant au niveau des salariés que des dirigeants, d’appréhender de meilleure façon les demandes et de répondre au mieux à toutes les attentes dans le secteur tertiaire. Elle a été effectuée auprès de plusieurs centaines de personnes travaillant dans des sociétés de 50 collaborateurs ou plus. Les réponses obtenues mettent en exergue les priorités et les critères importants sur l’environnement, mais aussi tous les modes de travail (télétravail, flex-office…). Le mode télétravail. Depuis la pandémie, le télétravail fait partie de notre vie. Il est de plus en plus ancré dans la vie de la société : 56 % des dirigeants des entreprises françaises l’autorisent. On constate une augmentation de 3 % par rapport à 2023, et 74 % des salariés en bénéficient dans des sociétés de plus de 50 salariés. Toutefois, selon les métiers et les fonctions, le télétravail ne peut être uniformisé ; 55 % des salariés peuvent le pratiquer, mais 26 % n’en ont pas l’opportunité. Le mode flex-office. Le flex-office ne cesse de prendre de l’ampleur : 32 % des salariés travaillent en flex-office, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année précédente. Les dirigeants conscients de l’organisation liée à ce type d’environnement sont 19 % à en profiter, en augmentation de 9 % par rapport à 2023. La problématique de ce mode de travail reste la gestion des taux de présence des équipes sur le site. Les flux doivent être régulés et contrôlés ; 68 % des « flex workers » suivent une organisation qui évitent les pics de fréquentation. Pour cette raison, des outils de pilotage et de planification deviennent incontournables. L’espace de travail. Il s’agit d’attirer les talents mais aussi de conserver ces derniers ainsi que les autres salariés. L’environnement de travail est un critère important. Pour 73 % des salariés, les espaces de travail déterminent le choix de leur employeur. Une hausse de 4 % par rapport à 2023. Les jeunes générations portent leur attention sur l’agencement et l’accessibilité des bureaux mais aussi sur la qualité des équipements. 51 % des salariés mettent l’accent sur la localisation de leur entreprise, puis vient la qualité de l’aménagement et du mobilier. Bien-être et performance. Pour 90 % des dirigeants, le bien-être des collaborateurs est une priorité, car il favorise la performance. 82 % des salariés partagent cette vision et estiment que l’aménagement des espaces de bureaux influent sur leur productivité et leur envie de rester dans l’entreprise. On remarque que le critère environnemental dans la conception commence à peser son poids, tant pour attirer les talents que pour renforcer l’image de l’entreprise. Intelligence Artificielle. Depuis 2024, l’IA commence à pointer son nez dans la transformation de l’environnement de travail. 41 % des salariés l’utilisent régulièrement, tandis que 24 % des dirigeants s’en servent pour la gestion de leurs activités. Beaucoup s’interrogent sur son efficacité, son importance, ses dangers… 37 % des salariés perçoivent l’IA comme une solution pour un développement professionnel. Par
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    Architecture un lieu

    Quand agilité et flexibilité se marient

    Par Nat Lecuppre, le 13 mai 2025
    Samsung Electronics France a déménagé son siège social. Le groupe a quitté l’immeuble Ovalie à Saint-Ouen pour le bâtiment So Pop à proximité. Afin d’être accompagné dans ce projet, Samsung a fait appel à Parella. Entre Parella et Samsung, c’est une histoire de collaboration de plus de dix ans et un partage de valeurs communes. À savoir, la conception d’espaces qui incarnent l’innovation, la flexibilité et la transversalité. Parella avait déjà réalisé l’ancien siège social de Samsung. La nouvelle adresse offre aux collaborateurs un environnement contemporain et connecté adapté aux nouveaux modes de travail. Le bâtiment, signé LBBA Architecture, dévoile une écriture architecturale chaleureuse avec des matériaux comme le bois et des couleurs naturelles. Le concept de Parella. Dans son concept, Parella met l’accent sur le côté hybride des espaces et la modularité. Les collaborateurs de Samsung découvrent le flex-office, omniprésent dans l’immeuble. Ainsi selon leurs besoins et leurs envies, les collaborateurs peuvent choisir leur espace de travail. Une attention est portée à la communication, aux échanges et à la créativité. Pour cette raison, beaucoup d’espaces informels sont créés. La plupart sont modulables et réversibles. Les cafétérias peuvent devenir des salles de réunion. Les espaces sont décloisonnés et deviennent plus accueillants voire inspirants. Il fallait séduire les jeunes talents en prenant en compte le télétravail et les engagements RSE. Bien-être et performance. Le bien-être est au cœur du projet. Cela passe par le choix des matériaux sélectionnés. Les revêtements de sol (moquette et sol PVC) sont choisis pour leur qualité acoustique. Le calepinage est un clin d’œil aux cartes topographiques tout comme le design de la vitrophanie. Pour plus de sûreté, des cloisons et portes sont renforcés (CR3). Une multitude de typologies d’espaces sont proposées aux 865 collaborateurs. On trouve des open spaces, quelques bureaux individuels fermés, des salles de réunion de 5 à 20 places, des bulles et cabines téléphoniques pour plus de concentration ou de confidentialité, des espaces ouverts informels, une cafétéria à chaque étage, un showroom, un espace médical, un lobby espace d’accueil, des espaces laboratoires-tests, une salle de formation et une salle VIP de 60 places. La couleur tient une place prédominante dans le projet. Samsung souhaitait du bois pour ses qualités chaleureuses et intemporelles. On le retrouve donc au travers de la banque d’accueil, des espaces courriers et copies, des portes et des cloisons pleines. Pour réhausser le matériau, les ossatures sont noires. Trois coloris (bleu, rouge orangé et jaune) se conjuguent avec le bois et dynamisent les espaces. On les retrouve dans les agencements de placards, dans les champs des tablettes, dans la moquette, et dans le mobilier. Le parti pris de Parella a été de juxtaposer des meubles variés, dépareillés et colorés dans un même espace. Ainsi la créativité est stimulée. Le mobilier est esthétique et fonctionnel. Il est modulable ainsi chaque lieu peut être réaménagé selon les besoins et les préférences. Le nouveau siège de Samsung est une belle vitrine pour Parella. Les espaces aménagés incarnent les attentes des collaborateurs d’aujourd’hui.

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