Architecture un lieu

Granitrans une histoire de famille

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Par Sipane Hoh, le 30 décembre 2024.
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    Showroom Granitrans

    11, rue des Sablons

    94478 Boissy-Saint-Léger

    Tél : +33 (0)6 49 81 57 95

    www.granitrans.fr

    Arik Levy art & design studio

    29, rue des Panoyaux

    75020 Paris

    Tél. : +33 (0)1 44 78 61 61

    www.ariklevy.fr

    Arik Levy sculpture park

    06570 Saint-Paul-de-Vence

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 58
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    Retail et Résidentiel

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    Architecture, l'esprit du lieu

    Un nouveau leafting pour Pong

    Par Nat Lecuppre, le 13 janvier 2025
    Pong, le mythique IGH du 15e arrondissement de la capitale a connu une reconversion totale signée des agences Calq et Bond Society pour le compte de Covéa Immobilier. L’immeuble situé au 42, rue Cambronne, datant des années 1970 et construit par l’architecte Marcel Roux, devient avec une réhabilitation de grande envergure un site mixte qui allie coliving, coworking et ERP. L’ancien siège social d’Adoma y avait pris adresse. Une restructuration remarquable. La façade en panneaux béton préfabriqué recouvre les différents volumes. L’édifice est constitué de trois volumes superposés. On trouve un socle émergeant légèrement de la rue, une barre et une tour. Ils se distinguent par des étages en joints creux. Chaque zone créée bénéficie d’espaces extérieurs. Les bureaux sont dans le volume horizontal. Le rez-de-chaussée est ouvert sur la ville. Les sous-sols sont revus et accueillent en double hauteur des activités ouvertes au public. Quant au volume vertical, il abrite des logements en coliving. Le site s’adapte aux nouveaux modes de vie. Pong propose aux jeunes actifs des usages de logements partagés et des espaces de travail en commun pour les jeunes entreprises. 1 100 m2 d’activités sont ouvertes au public (ERP 3e catégorie) avec un local associatif et pour un café. Espaces de coliving. Signés par Colonies, une startup, les espaces de coliving sont dans la partie supérieure, du R+5 au R+13. Un rooftop chapeaute le tout. L’agence Bond Society a accompagné Colonies pour mieux intégrer les nouveaux usages aux lieux. Les architectes ont proposé différentes strates d’intimité. Les espaces se répartissent en trois catégories. On a des espaces partagés avec les paliers, salle de sport, laverie…, des espaces semi-privés avec un salon séjour en commun dans les logements et espaces entièrement privés avec des appartements individuels. L’implantation des logements est faite autour du noyau du bâtiment. Le confort des résidents est pris en compte. Le plancher est renforcé, des cloisons acoustiques sont installées entre chaque chambre. Huit appartements en duplex sont imaginés. Ils proposent douze grandes chambres avec salle d’eau (16 à 32 m2) et sont dotés d’un espace de vie avec une loggia double hauteur. Certaines chambres possèdent un coin cuisine. Le mobilier a été dessiné par l’agence Bond Society et permet plus d’usages sur mesure (bureaux, rangements, assises…). L’offre de coliving est complétée de 30 % de logements intermédiaires à des loyers attractifs. Un incubateur de nouvelles technologies Les espaces de coworking ont été pensés comme un lieu d’échange entre différentes générations, multi-activités. Les trois premiers étages sont livrés bruts. Ils sont décloisonnés et dotés d’une hauteur sous plafond optimisée. Le +4 (en joint creux entre volumes) définit le squelette de l’architecture de Pong. De grandes baies vitrées le long de la façade laissent la lumière naturelle inonder les lieux tout comme au rez-de-chaussée. Au R+1, R+2 et R+3, les vues vers l’extérieur dès les paliers sont offertes grâce à la mise en place de châssis intérieurs toute hauteur dans les circulations. Place à des espaces extérieurs. Le rez-de-chaussée est vitré et apporte de la légèreté au volume en retrait. Il est entouré d’espaces végétalisés (2 000 m2) accessibles aux usagers. La nature est également présente au R+4 avec une immense terrasse
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    Urbanisme

    Vivre ensemble et durable

    Par Nat Lecuppre, le 8 juillet 2023
    Afin de mieux comprendre l’évolution de l’immobilier com­mercial, nous avons rencontré Anne-Sophie Sancerre, directrice ­générale Europe du Sud d’Unibail-Rodamco-Westfield (URW). URW est une multinationale française cotée comptant parmi ses actifs les centres Westfield, les 4 Temps, le Forum des Halles (récemment rénové), Vélizy 2, Rosny 2, Parly 2, Euralille, la Part-Dieu et Carré Sénart, entre autres. Depuis les différents confinements et la pandémie, le secteur de l’immobilier commercial, après des mois d’immobilisation, a repris et connaît une mutation accélérée. Découvrons le point de vue d’Anne-Sophie Sancerre. NDA. Depuis ces deux dernières années, quels sont les changements que vous avez pu constater dans le secteur de l’immobilier commercial ? Anne-Sophie Sancerre : Nos centres se sont adaptés aux mutations du commerce. Ils sont devenus des lieux multifonctionnels, des lieux du vivre-ensemble. Ils vont au-delà du shopping. Ils répondent aux besoins des consommateurs, avec notamment la montée en puissance de la restauration et des loisirs, le développement de services, comme les centres de santé ou les crèches, et même les logements ou les bureaux. Depuis l’accélération de l’online avec le Covid-19, l’omnicanalité fait aujourd’hui partie intégrante de la stratégie des marques, qu’elles soient digital natives ou traditionnelles. Le commerce physique et le commerce en ligne sont complémentaires. Si les marques réduisent le nombre total de points de vente, elles investissent en revanche davantage dans leurs « flagships », dans les centres URW, car ils sont essentiels pour leur image de marque et font partie intégrante de leur stratégie omnicanale. Nous sommes le partenaire de choix des marques qui recherchent des lieux d’exception pour ouvrir leur concept store. NDA. Les projets sont de plus en plus hybrides, mixtes et font partie intégrante de la vie des quartiers et de la ville. Comment évolue votre actif et quels sont vos projets ? A.S.S. : Tous nos projets de développement ou de restructuration sont conçus dans une logique d’usages mixtes. Nos centres en Europe sont tous dans des zones urbaines denses et s’inscrivent dans une logique de régénération urbaine. Les Ateliers Gaîté en sont une belle illustration. La transformation de Montparnasse constitue l’un des plus ambitieux projets d’aménagement urbain de la capitale. Les principaux objectifs du projet étaient de réaménager l’espace public, de redonner de la qualité architecturale au quartier et de créer une nouvelle destination urbaine mixte au cœur de la capitale, le tout ouvert sur la ville dans des espaces chaleureux et dans l’air du temps. Ces projets de grande ampleur dessinent les villes durables de demain. C’est le cas aussi à Londres ou à Hamburg. Ouvert en 2008 sur une ancienne friche industrielle nécessitant une restructuration urbaine, Westfield London a contribué à redessiner le paysage commercial de Londres et le centre continue de se densifier avec 1 700 appartements dans un quartier urbain et piéton qui comprend 10 acres supplémentaires d’espaces verts et un centre de loisirs. En Allemagne, le Groupe collabore étroitement avec la ville de Hambourg pour transformer un ancien site industriel de 6,7 hectares en une destination innovante au bord de l’eau, avec un large panel
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    Urbanisme

    Régénérescence urbaine et sportive à Gerland

    Par Lionel Blaisse, le 10 avril 2025
    Cent dix ans après les premiers coups de crayon de Tony Garnier, son projet de  Cité des sports autour d’un stade d’athlétisme s’est enfin concrétisé à Gerland sous une forme réactualisée. Une décennie aura suffi pour métamorphoser le stade originel et ses abords en morceau de ville dédié aux sports et à la santé. Pour ce faire, LOU Rugby / GL Events – le maître d’ouvrage concessionnaire – s’est entouré d’une équipe d’architectes lyonnais pilotée par Albert Constantin comprenant AIA Life Designers, Didier Repellin et 4_32 architecte. La ville n’est pas un long fleuve tranquille. Lyon Confluence est loin d’être le premier morceau de bravoure urbaine lyonnais. Mais il est vrai que la capitale des Gaules a été plusieurs fois gouvernée par des édiles visionnaires en la matière. Édouard Herriot 1 y promeut dès 1905 une vision hygiéniste et idéaliste qu’il va partager avec Tony Garnier – un architecte local, Grand Prix de Rome 1899 – dont le projet (romain) de Cité industrielle nourrira la carrière. La ville décroche l’Exposition internationale urbaine devant se dérouler du 1er mai au 1er novembre 1914 dans le quartier de Gerland. Dans l’optique d’une candidature pour les Jeux Olympiques de 1920 ou de 1924 (que remportera finalement Paris), il commande en 1913 à Tony Garnier un stade des sports athlétiques. Pour le maire, « construire un hôpital, c’est de l’assistance ; construire un stade c’est de la prévoyance » ! Le concepteur imagine tout un ensemble d’équipements sportifs au sein d’un grand parc paysagé. Une fois franchie l’entrée principale où trônent deux… lions, une vaste allée, encadrée par le quartier des athlètes et celui des cyclistes, conduit au stade. S’inspirant de la tradition des stades olympiques antiques, sa grande galerie posée sur un talus végétal est couronnée d’une très architectonique enceinte en béton de mâchefer dont quatre portes monumentales commandent l’accès à un vélodrome, une piste d’athlétisme et une vaste pelouse centrale. Une piscine, des terrains de tennis et d’entrainement ainsi que des vestiaires sont prévus alentour. Mais le début de la Grande Guerre en interrompt le chantier ; seuls le stade, les vestiaires et les fondations des deux quartiers seront achevés en 1926 quand le reste du projet est abandonné. Pourtant, une piscine olympique extérieure avec plongeoir et gradins périphériques est finalement construite en urgence en 1932 – par le même binôme de bâtisseurs – afin de pallier les trop nombreuses noyades dans le Rhône et la Saône. Affecté en 1950 au club de football l’Olympique lyonnais, le stade de Gerland va dès lors subir plusieurs transformations majeures. Pour la Coupe du monde de 1998, Albert Constantin le modernise : disparition de la piste d’athlétisme, reconstruction des virages nord et sud recouverts à cette occasion d’une structure métallo-textile, surélévation des autres tribunes avec création de loges, remplacement des bancs par des assises individuelles. Sa capacité passe ainsi à 41 000 places et permet l’organisation de concerts et autres grands événements. Mais à l’occasion de la Coupe du monde 2018, l’agence américaine Populous réalise le futur Groupama Stadium à Décines-Charpieu où emménage le fameux club de football. (Vieilles) Pierres et le LOU. Propriétaire de l’équipement sportif,

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