Isidore Leroy, le royaume du papier peint

Le showroom de la maison Isidore Leroy ouvre ses portes dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Son architecture intérieure a été pensée par l’Atelier Germain.
L’adresse a été imaginée comme un parcours de rencontres et de découvertes pour répondre aux attentes des particuliers et des professionnels. Elle se veut source d’inspiration pour des projets singuliers. On y trouve du mobilier de marques partenaires, un mur est dédié aux nouveautés et des tables de drapiers permettent d’étaler les échantillons.
Pour mémo, la maison fondée en 1842 s’est refait une jeunesse en 2016 en collaborant avec des artistes pour concevoir des œuvres panoramiques. Depuis elle est devenue un acteur incontournable de la décoration.
Lieu d’inspiration
Les 200 m2 du lieu se répartissent sur plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée expose les décors panoramiques et les motifs Art déco qui caractérisent le savoir-faire de la maison, en ambiance et en grandeur réelle. Des peintures murales s’harmonisent avec les créations. En entrant, les visiteurs découvrent de grands cadres avec les nouveautés. Le décor mise sur l’authenticité et l’héritage de la maison ainsi que sur son expertise. Des pièces historiques de l’ancienne manufacture (rouleaux à impression, documentation sur l’histoire de la marque…) ont pris place dans le showroom.
À l’étage, des ambiances de maison permettent aux hôtes de se projeter plus aisément. Les atmosphères des chambres, salon et salle à manger sont chaleureuses et douces. Les architectes peuvent solliciter la collaboration des équipes d’Isidore Leroy pour travailler à l’entresol et inviter leurs clients à visualiser les différentes solutions pour leurs projets.
Adresse incontournable pour un projet de décoration.
Isidore Leroy
Atelier Germain

le Champ des Possibles

Bienvenue à Porada en France
Par Nat Lecuppre, le 20 juin 2023Le design et le Made in Italy renforcent leur positionnement à Paris. La marque Porada inaugure son premier showroom en France avec son adresse parisienne.
Après Londres, Milan, vient le tour de Paris. C’est à Saint-Germain-des-Prés dans le quartier des éditeurs et du design que Porada élit domicile pour son premier flagship. Les 429 m2 de superficie se répartissent sur deux niveaux. On y découvre des ambiances intérieures avec de nouvelles collections comme Twenty Two qui se marient avec les matériaux et les couleurs pastel.
Visite des lieux
En entrant, les visiteurs découvrent un espace à vivre très parisien. De grands espaces à l’ambiance conviviale les convient à prendre place pour un dîner. Le mobilier et les accessoires sont mis en valeur par l’atmosphère que procurent les tapis aux textures contrastées de la marque belge JOV. Fabriqués en Europe, ces derniers sont faits à la main avec des matériaux de haute qualité. Chaque tapis dessiné et conçu en Belgique est touffeté traditionnellement à la main et devient ainsi une pièce unique. Au sous-sol, la lumière est plus tamisée et renforce une ambiance intime qui sied à l’exposition des literies, des espaces de travail et des dressings. Le showroom révèle le savoir-faire et la créativité de la maison. Porada démontre au travers de son choix de produits aux diverses lignes et dimensions qu’elle sait s’adapter à chaque projet demandé. Les particuliers et les professionnels peuvent aussi s’approprier les matériaux utilisés dans la fabrication Porada. Ils ont à disposition au R-1 une matériauthèque pour toucher les tissus, le bois, le cuir, les marbres… proposés. Le sur-mesure est encouragé.
Une marque éco-responsable
L’engagement environnemental et le savoir-faire de manufacture font partie de l’ADN de la marque. Porada a acquis dans le sud de la France une forêt de 2 000 000 m2 afin de produire ses frênes pour sa propre utilisation. Pour Mauro Nastri, responsable de l’Export Porada,

OYAPOCK architectes, une diversité enrichissante
Par Sipane Hoh, le 30 juillet 2023Trois amis, trois collègues, trois architectes, un nom d’agence qui se réfère à un fleuve d’Amérique du Sud, plusieurs distinctions et de multiples projets. Il s’agit d’OYAPOCK, l’agence d’architecture fondée par Mathieu Garcia, Florent Descolas et Adrien Mondine où la diversité forge la douce complémentarité.
Tout a commencé dans une agence d’architecture parisienne où le trio, sorti d’école d’architecture, travaillait. Une amitié puis l’envie d’exercer ensemble ont poussé les trois jeunes architectes à fonder leur agence. Leur premier projet ? Mémorable et formateur, il les a conduits au Brésil, à Rio, dans une favela où le souhait de se « confronter à autre chose » et le sentiment de « partir de rien » étaient les plus forts. C’est ainsi qu’a commencé une aventure extraordinaire, dans un environnement exotique, un nouveau savoir-faire mais surtout une autre manière de pratiquer l’architecture. Entre les matériaux recyclés, le réassemblage, la récupération, l’architecture est sortie triomphante mais empreinte d’une certaine forme d’humilité et de beaucoup de leçons. La scène musicale de Rio livrée en 2018 constitue ainsi un cas d’école qui continue à guider le travail des architectes. Entre-temps, l’agence a été lauréate, en 2015, de la session 13 du concours européen EUROPAN pour la ville de Montreuil, il fallait donc rentrer en France. Dès lors, établie dans le 11e arrondissement parisien, OYAPOCK architectes est composée de 10 personnes, c’est une équipe soudée et complémentaire où règne l’esprit de groupe et d’entraide, où les échanges entre les différentes personnes sont constants. Les projets de l’agence sont privés et publics, avec une préférence pour les matériaux naturels, durables et biosourcés mais toujours une véritable réflexion sur l’économie d’un projet. « On essaye de bien faire » conclut ainsi le trio qui, malgré les diverses difficultés du métier, garde la tête haute et l’esprit clair.
Extension du lycée Pauline Roland
L’agence OYAPOCK architectes vient de livrer en tant que mandataire à Chevilly-Larue l’extension du lycée Pauline Roland avec Cusy-Maraval architectes.

L’ambitieuse réalisation de l’Atelier Téqui
Par Sipane Hoh, le 4 décembre 2023Dans un environnement périurbain, situé en bordure de plusieurs communes à Saint-Laurent-Blangy, l’Atelier Téqui Architectes a réalisé le pôle de Recherche & Développement agronomique et agroalimentaire du Grand Arras. Compte tenu du sujet, les architectes ont opté pour une structure bois, une matière peu utilisée dans ce genre d’intervention.
Pour répondre aux diverses exigences des chercheurs et être conforme aux normes actuelles, le Laboratoire d’analyses des sols (LAS) qui se trouvait déjà au sein des locaux artois de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) nécessitait une rénovation lourde. Suite aux différentes discussions avec les acteurs locaux, un projet de construction neuf a été décidé. Une nouvelle bâtisse qui permet de rassembler, sur un même site, les moyens du LAS et de l’Unité mixte de recherche (UMT) de l’Université d’Artois et de donner une meilleure visibilité à la recherche agronomique. Prenant place sur l’ancien parking du Marché aux bestiaux, le projet, constitué d’un volume principal en ossature et bardage bois, jouxte une autre entité en béton matricé. Cette dernière, plus haute, fait figure de proue et contient dans sa partie supérieure les installations techniques des deux bâtisses. Quant aux fluides spéciaux, ils sont contenus dans un profilé métallique qui ceinture horizontalement le bâtiment. Louis Téqui, le fondateur de l’Atelier Téqui, nous explique qu’au départ les chercheurs étaient sceptiques vis-à-vis de l’utilisation de la structure bois concernant les laboratoires. Mais l’agence avait déjà à son actif un projet similaire qui a séduit l’assistance. De même, l’expérience comptant, l’ensemble des éléments, qu’il s’agisse de murs en ossature bois ou de voiles en béton matricé, ont été préfabriqués en usine avant d’être acheminés et assemblés sur place. Afin de faciliter la maintenance et d’affirmer le caractère technique du projet, les architectes ont opté pour des réseaux visibles.
Une réalisation exemplaire
La réalisation est exemplaire et tandis que le béton apporte une grande pérennité à l’ensemble, le bois répond aux normes écologiques. La complexité du programme a été maîtrisée grâce au savoir-faire des architectes qui ont considéré le bâtiment comme un outil de travail.