Architecture un lieu

Jung : le Made in Germany à Paris

Par Nat Lecuppre, le 21 juin 2023.
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Jung est un leader de l’éclairage, des ouvrants, de la climatisation, de la sécurité, des interphones et du multimédia. La marque vient d’inaugurer son showroom rue du Chemin Vert dans le XIe arrondissement de Paris.

Jung est réputé pour concevoir des produits au design intemporel et à la pointe des dernières technologies. Son made in Germany allie l’esthétique et la technologie intelligente du Smart Home et Smart Building.

Les lieux

Le showroom est constitué d’un espace convivial et design, où les professionnels peuvent découvrir les produits phares de la maison. Toute la gamme des produits présentés répond aux attentes des projets les plus qualitatifs pour le résidentiel, l’hôtellerie, le retail et le tertiaire. La couleur dynamise les espaces, on y découvre même la palette « les Couleurs® de Le Corbusier ». Partenaire de la Polychromie Architecturale, Jung présente tous les interrupteurs LS990 dans les 63 couleurs disponibles. Le côté mat est obtenu par un procédé de peinture à la main spécifique à la marque. Un pan de mur présente les solutions pour l’hôtellerie et l’on peut y découvrir par exemple le LS TOUCHE, un écran tactile numérique à 12 commandes, de la taille d’un interrupteur ! Les lieux sont mis à disposition des designers, architectes et architectes d’intérieur sur rendez-vous du lundi au vendredi.

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    Showroom Jung

    113, rue du Chemin Vert
    75011 Paris
    www.jung-france.fr
    Pour prendre RDV
    Tél. : +33 (0)7 50 75 05 01

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 53
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    Janu Tokyo quand le raffinement croise le bien-être

    Par Sipane Hoh, le 28 mars 2025
    Lors de son ouverture au printemps 2024, Janu Tokyo, l’emblématique hôtel de la marque Janu, a dévoilé son remarquable intérieur. Celui-ci porte la prestigieuse signature de Jean-Michel Gathy, l’architecte belge vivant en Asie et reconnu pour ses réalisations spécialisées dans l’hôtellerie de luxe. Dans la capitale japonaise, le très attendu établissement hôtelier a ouvert ses portes au public. Situé sur les collines d’Azabudai, le nouveau quartier vivant où abondent les bars et les restaurants, le nouvel hôtel conçu par Jean-Michel Gathy offre aux visiteurs de nouveaux espaces dotés de confort et de bien-être. Avec ses chambres et ses suites baignées dans la lumière, ses divers espaces dynamiques favorisant les rencontres, son vaste centre de bien-être qui abrite l’une des plus grandes salles de sport de la ville, Janu Tokyo a tout pour plaire. À quelques pas des quartiers de Roppongi et Toranomon, dans un établissement haut de gamme, prennent place 122 chambres et suites réparties sur huit étages. En contrastant avec la ville énergique et sa cohue constante, l’architecte a souhaité octroyer aux intérieurs une certaine sérénité à partir d’un design qui apporte une sensation de grâce et de calme. Les divers espaces de l’établissement montrent une attention particulière aux détails. Partout le mobilier a été choisi pour offrir confort et bien-être à tous. Les matériaux sont soigneusement sélectionnés de sorte que les invités soient entourés d’un monde luxueux et sophistiqué. Janu, qui veut dire « âme » en sanskrit, n’est que le miroir de l’abondance culturelle de Tokyo, la mégapole florissante par sa cuisine, son art ainsi que son architecture.
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    Au pied de la montagne Sainte-Victoire, Saint-Marc-Jaumegarde se dissémine – entre pinède et garrigue – en hameaux le long d’une départementale. Pourvoir aux besoins de ses habitants y relève du ménagement urbain. L’atelier Mossé Gimmig du collectif marseillais 8 ½ a réussi l’exploit d’y parfaire une centralité verte via l’agrandissement du cimetière, puis, quatre ans plus tard, celui du plateau sportif communal mitoyen. S’immisçant – avec sensibilité et subtilité – dans le déjà-là « bâti » et paysager, leurs interventions « juste apposées » confortent l’impression d’oasis « grandeur Nature » de cette banlieue huppée d’Aix-en-Provence ! Une centralité verte originale « Saint-Marc-Jaumegarde est une commune atypique dans sa constitution originelle, précisent en préambule Frédéric Gimmig et David Mossé. Située au pied de la Montagne Sainte-Victoire entre ses deux voisines Aix-en-Provence et Vauvenargues, elle ne s’est pas développée, à l’instar d’autres, sur une densification progressive à partir d’un centre urbain historique et constitué. Ici, la nature reste dominante et la qualité du paysage commande en tout lieu. Néanmoins, il s’invente là une centralité d’un nouvel ordre, une centralité verte autour de la présence d’équipements publics qui prennent place dans cette nature remarquable autour du point de gravité de la mairie et de la place champêtre de l’église. Les services techniques municipaux, la salle du conseil, l’école, la cantine, la bibliothèque, la crèche, le parking paysager sont ainsi venus progressivement constituer un cœur de commune original attaché à son caractère rural. La réalisation récente des projets d’extension du cimetière et de la salle des sports a développé le long de la route de la mairie jusqu’à la route départementale cet esprit d’une centralité verte, intégrée au paysage qui l’accueille sans pour autant sacrifier leur caractère résolument contemporain ». Avec à peine 1 248 âmes pour 2 250 hectares – plantés à 80 % de pins et de garrigue – et son habitat diffus (sur de grandes parcelles essentiellement boisées), il s’agit bien là d’une commune rurale peu dense. Grâce à un tiers de séniors et 45 % de ménages avec enfants, elle a su maintenir une vraie vie communale qu’autorise sa richesse foncière. « Âménités » paysagères Le cimetière existant (2 400 m2) ne satisfaisant plus aux obligations légales, une extension de 6 000 m2 fut décidée en 2015, augmentée d’un parking de 1 800 m2. Ce sont donc 81 caveaux (de 270 à 230 sépultures) et 74 cinéraires (de 148 à 296 urnes) qui furent aménagés en surplomb de l’enclos funéraire originel. Ni du genre « mortel » comme son voisin (et bon nombre de ses homologues), ni Champs Élysées flamboyants, cet agrandissement s’offre comme un morceau de nature domestiqué où reposer sereinement pour l’éternité. Un élégant mur de pierres sèches ceinture l’espace (comme la loi l’impose), s’insinue tout en la confortant dans la topographie pour engendrer les alcôves où enchâsser les cinéraires que desservent de simples allées en béton stabilisé – le corbillard n’ayant pas besoin de s’en approcher. Ici de minimalistes lames verticales en acier autopatinable en commandent l’accès ou ménagent les transparences. Près du parking le muret s’épaissit pour générer sanitaires et locaux techniques. À l’opposé, il se fait
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    Le doux MurMure d’une boite à musique

    Par Nat Lecuppre, le 31 mars 2025
    Le projet MurMure va faire beaucoup faire parler de lui et être le repaire de tous les passionnés de musique et du son. Il est l’initiative du groupe familial d’investissement Batipart. Allier passé et modernité. C’est au cœur du 11e arrondissement de Paris, au 69, boulevard de Charonne, dans un quartier branché que MurMure va prendre vie. Le bâtiment historique appartenait à la Compagnie parisienne de distribution (CPDE). C’était un poste de transformation électrique (Nation 1) de 1929. Les architectes en charge de cette réhabilitation d’envergure sont & Givry. Leur parti pris architectural est de conserver une majorité de la structure existante (les verticalités et les planchers en béton armé). Une attention particulière est portée pour préserver tous les éléments patrimoniaux comme la serrurerie et la verrière en acier. Un travail sur la façade est effectué pour faire réapparaître les matériaux d’origine. L’architecture industrielle du site est préservée et revalorisée afin de devenir la vitrine du premier cluster pour les professionnels du son. Visite des lieux. Le site est constitué de deux sous-sols, d’un rez-de-chaussée, de cinq étages et d’une toiture-terrasse. Les deux sous-sols sont constitués de studios d’enregistrement, de bruitage et surtout d’un grand studio A pour un orchestre symphonique d’une centaine de musiciens. Le rez-de-chaussée, ouvert au public, dispose de commerces, artisans, bar et restaurant déclinés sur le thème de la musique, On y trouve par exemple des disquaires et des luthiers. Les étages (du R+1 au R+5) accueillent des espaces de coworking et des bureaux. Ils abritent des entreprises et des start-up de création sonore et audiovisuelle telles que des sociétés événementielles, des graphistes, des juristes en propriété intellectuelle. La toiture végétalisée devient un jardin, le Jardin des Silences. L’artère névralgique : la nef. Une rue intérieure coiffée d’une verrière constitue une nef centrale de 24 mètres de hauteur. Telle une faille, elle laisse entrer la lumière naturelle qui illumine les lieux. Les matériaux au sol accentuent la luminosité jusqu’aux sous-sols. Tous les espaces s’articulent autour de cette nef centrale. Les hauteurs ont un véritable impact sur l’acoustique Le site accueille environ 800 personnes sur ses 6 193 m2. Le R-2 d’une superficie de 910 m2 héberge 160 personnes. On a le Studio A, d’une double hauteur (7,3 m) et de 370 m2, une zone Studios de 150 m2 et d’une hauteur de 4,55 m, une autre zone Studios de même hauteur et de 170 m2 ainsi qu’un local technique de 40 m2. Au R-1, on trouve une réserve cuisine (pour les commerces et le restaurant du RDC), de 90 m2 et d’une hauteur de 2,55 m. Trois Studios de 185, 90 et 40 m2 avec une hauteur respective de 4 m, 4,15 m et 3,20 m. Un local de 15 m2 sera disponible. Au rez-de-chaussée, les 690 m2 réceptionnent jusqu’à 360 personnes, avec des hauteurs comprises entre 3,5 et 4,5 m. Les étages courants, bureaux et coworking, d’une superficie de 1 200 m2, ont une hauteur libre de 2,4 à 3,6 m et peuvent recevoir jusqu’à 140 personnes. Les espaces sont rythmés de coursives et de balcons. Ils bénéficient d’une exposition de premier jour qui donc optimise le bien-être des utilisateurs. Le rooftop situé au R+6 offre une terrasse végétalisée de 600 m2, une

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