Architecture un lieu

La nouvelle carte de visite d’Idoine : CO-LAB© !

Par Nat Lecuppre, le 22 mars 2024.
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L’agence d’architecture et de design Idoine vient de changer d’identité et adopte une méthodologie en adéquation avec sa philosophie : CO-LAB©.

CO-LAB© repose sur quatre fondamentaux : la COnnaissance, pour comprendre les étapes et les enjeux stratégiques de votre projet, la COmmunication, pour mettre en place la charte esthétique et technique des espaces, la COnception, pour imaginer une prise de parole cohérente, porteuse de votre identité et de vos valeurs sur tout support, et la COnstruction, pour assurer la parfaite exécution des travaux. On retrouve tous ces principes dans les projets d’Idoine comme Reforest’Action.

Le projet de Reforest’Action

Reforest’Action est un acteur et défenseur de la nature qui agit face à l’urgence climatique et à l’érosion de la biodiversité. Il a pour mission de préserver, restaurer et de créer des forêts dans le monde entier. Son siège social est situé au 10, rue Jacques-Daguerre à Rueil-Malmaison. Face à sa croissance, il a dû envisager de prendre 400 m2 supplémentaires. Et pour son extension, il a fait appel à Idoine afin de concevoir un lieu chaleureux et identitaire. Ces locaux sont voués à recevoir ses collaborateurs, ses clients et ses grands comptes. Il fallait donc une vitrine à son image véhiculant son expertise et son savoir-faire.

Le concept d’Idoine

Pour fil rouge dans ce projet, Idoine s’est inspiré de l’empreinte de la forêt. On retrouve celle-ci avec des cerneaux de troncs d’arbres dans le graphisme déployé dans tous les espaces et même dans les revêtements de sols souples.

Le client souhaitait des espaces marqués, forts, atypiques, fonctionnels et adaptés aux usages de chacun. Les lieux étant linéaires, il s’agissait d’imaginer un parcours ponctué de courbes et de teintes naturelles pour le rendre dynamique. Tout le cloisonnement est cintré avec un revêtement mural aspect bois en clin d’œil à l’ADN de Reforest’Action.

Pour l’accueil, les architectes ont imaginé un espace central dans lequel la pièce maîtresse est une sculpture en papier avec une armature métallique de Charlot & Cie. Elle représente un arbre emblématique et poétique. De celle-ci se prolongent les cernes de bois dessinés sur la moquette fabriquée sur mesure. Elle rythme les lieux en délimitant tous les espaces de circulation et de distribution.

On trouve également des sculptures du plasticien Sébastien Réal intégrées dans un mur courbe et rétroéclairé. Idoine s’est associé les compétences de l’Atelier Stéphanie Hallaire pour le choix de papiers peints éco-responsables, d’objets décoratifs et mobiliers chinés ainsi qu’une sélection de mobilier en matériaux recyclés et recyclables. Mais Idoine a également dessiné et créé du mobilier comme la banquette courbe à l’accueil.

Les espaces sont chaleureux et harmonieux. On s’y sent bien. Ils sont une invitation au ressourcement, à la créativité et au bien-être des collaborateurs.

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    Reforest’Action

    10, rue Jacques-Daguerre

    92500 Rueil-Malmaison

    www.reforestaction.com

    Idoine

    19-21, rue du Bouloi

    75001 Paris

    Tél. : + 33 (0) 1 42 06 10 10

    www.idoine.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 54
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    L'événement

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    Urbanisme

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    Doublement labellisée par l’Unesco – « Ville et Pays d’art et d’histoire » en 2008 et « Climats du vignoble de Bourgogne » en 2015 –, Dijon ambitionne de devenir d’ici 2030 une ville neutre pour le climat et intelligente. Conçue par Anthony Béchu et inaugurée en mai dernier, La Cité internationale de la gastronomie et du vin (CIGV) s’inscrit dans un écoquartier tout comme l’opération Les Carrières blanches portée par Constructa dans le cadre de la requalification urbaine de la ZUP La Fontaine des Ouches. Territoire d’innovation, la métropole porte également le projet « Dijon alimentation durable ». Droit de Cité Après le sac de Langres par les Vandales au début du Ve siècle, ses évêques se réfugient temporairement à Dijon. Rattachée au duché de Bourgogne en 1016, la cité comtale devint ainsi française. En 1204, le septième duc fit bâtir dans les faubourgs de l’Ouche1 un hospice administré par les hospitaliers du Saint-Esprit. Promu hôpital général sous Louis XIV, il ne cessa de s’agrandir jusqu’en 2015, date à laquelle l’intégralité des services fut transférée au nouveau CHU François Mitterrand. Lorsqu’en 2010 l’Unesco inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité « Le repas gastronomique des Français », François Rebsamen – maire de la ville et président de la communauté d’agglomération – sollicite Anthony Béchu2 pour réfléchir à la reconversion du site et de ses abords autour de la création d’une cité internationale de la gastronomie. Deux ans plus tard, le Grand Dijon soumet avec succès son projet auprès de la Mission française pour le patrimoine et les cultures alimentaires. Mais sous la pression d’autres villes, la Mission relance une consultation qui finalement sélectionne en 2013 quatre projets « complémentaires » (Dijon, Lyon, Tours et Rungis)3. Suite à un appel à manifestation d’intérêt, Eiffage et son projet conçu par Anthony Béchu épaulé par l’architecte en chef des Monuments historiques Alain Charles Perrot sont désignés lauréats. Sur 6,5 ha, la CIGV développe 8 500 m2 de plancher se ventilant ainsi : lieux d’expositions permanentes et temporaires (1 750 m2) école internationale de cuisine et
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