Architecture, l'esprit du lieu

Une seconde vie pour les assises vintage

Par Nat Lecuppre, le 25 mars 2025.
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© Studio Photographe Agence Ecary

Clémence Miray et Manon Dessirier-Bourges incarnent les valeurs actuelles recherchées dans les projets d’intérieur. Elles ont créé leur jeune entreprise Chaise au Carré après le confinement.

Chaise au Carré donne une seconde vie aux assises vintage qui sont chinées puis personnalisées. Dans une démarche d’économie circulaire, Chaise au Carré permet de réduire la surconsommation mais aussi l’empreinte carbone. Elle est une alternative à l’achat de mobilier neuf. Les garanties sont les mêmes et la durée de vie prolongée.

Deux talents complémentaires.

Clémence Miray est spécialiste en tapisserie et Manon Dessirier-Bourges en matériaux et bois. Elles rénovent chaque pièce avec minutie à tel point que les chaises semblent neuves lorsque vous les recevez. Les matières premières sont privilégiées (cuir déclassé de grandes maisons, fins de rouleaux de tissus…).

Les assises procurent le même confort qu’elles soient destinées au bureau ou à la maison. Chaise au Carré fournit une réponse écoresponsable pour les espaces de travail. La start-up accompagne dans leurs projets les architectes, maîtres d’ouvrage, designers… en leur proposant jusqu’à 250 pièces chinées, restaurées voire transformées. Leur travail tient compte du bien-être au travail, du développement durable, de la flexibilité, de la modularité, de la qualité et de l’esthétisme. Chaise au Carré est partenaire d’Interface, Saguez & Partners, Bluedigo, Deskeo, Edgar Suites… L’entreprise a livré des assises pour AFP, AXA, la Caisse des Dépôts, Sanofi… Elle a aussi signé des projets d’hôtels, de restaurants et de résidences. Chaise au Carré accompagne également les particuliers dans leurs projets. L’entreprise les conseille pour leur sélection des assises et créer des intérieurs avec de la personnalité et élégance. Elle conjugue formes et matières.

Une start-up engagée.

L’engagement social tient à cœur Clémence et Manon. Elles collaborent avec des ESAT et avec PAM (Pantin Activités et Métiers) pour des travaux de couture. La réinsertion professionnelle est un enjeu de société. Il s’agit de valoriser le savoir-faire et d’intégrer dans leur projet professionnel les personnes de ces organismes.

Un positionnement environnemental fort

Chaise au Carré est labellisée Eco Impact. Elle obtient une note de A pour l’impact environnemental, et une note de B pour l’impact social avec une fabrication 100 % française, une démarche sociale engagée ainsi qu’une démarche RSE active. Chaise au Carré vous assure une expertise et un savoir-faire exceptionnels. À vos côtés, elle est un atout précieux pour tous vos projets.

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    Chaise au Carré

    Atelier 62

    62-64, rue Denis-Papin

    93500 Pantin

    Tél. : +33 (0)6 69 04 67 33

    www.chaise2.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 59
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    L’Ensci Bis, le diplorama de la vie

    Par Anne-Marie Fèvre, le 19 janvier 2024
    À son annexe place de la Bastille, l’école a présenté 36 diplômes de design industriel et textile. Une occasion de saisir les engagements des jeunes élèves : féminisme, social, coopératif et… poésie. C’est grâce à une exposition des diplômes que l’on peut comprendre les préoccupations des jeunes, et la spécificité de l’Ensci-les Ateliers, École nationale supérieure de création industrielle. En avril, elle présentait Diplorama. Pour la première fois, ce huitième rendez-vous était présenté à l’Ensci Bis, place de la Bastille, à travers 36 propositions scénographiées par Andréa Racca et Tom garçon. Côté industrie, c’est Gilles Belley, designer, enseignant et commissaire qui fait le guide. Il met l’accent sur certains thèmes abordés. Le corps des femmes, leurs maladies spécifiques avec Projet Specul…s, décrypté par Mathilde Nguyen. Ou encore Nez à soi-Olfacto Gyneco, où Jeanne Chiche fait humer sans tabou les odeurs de vulve et de vagin, comme des messages du corps à sentir pour la prévention médicale. Il insiste aussi sur les démarches collectives, de Société coopérative du cycle, proposée par Romain Thouin, à Grève-cœur de Lou Garcia & Juliette printemps qui offrent des outils au service des manifestations syndicales. Audrey Pety décrypte son travail, Welcome to wonderful web archives, soit rendre présentables les innombrables archives du Web, avec un protocole de curation mené avec la BNF. Pour les textiles, sans la commissaire et enseignante Hélène Lemaire, on ne comprendrait pas la présence d’un petit pull Ready to telwear. Shin-Hye Lee imagine des vêtements pour le télétravail, entre confort et représentation à l’écran. Lucie Brudy, elle, s’intéresse à la poétique des couleurs neutres. Comme toutes ces 36 intentions sont intéressantes, on peut mieux les appréhender au sous-sol, où les créateurs et créatrices les expliquent en images, grâce aux vidéos conçues par Oscar Clermont. Et on y listera différents intérêts pour le sport, le corps, la biodiversité, l’écologie, la pénurie, le collectif, le féminisme, la basse résolution, la dyslexie, le Mistral, les terrils, le feu de bois, le soleil, la poésie… C’est réjouissant et bien mieux que les sondages pour cerner la jeunesse. Après le tremplin du Festival 100 % à la Villette, Diplorama a été le dernier événement de la célébration des 40 ans de l’Ensci. Elle s’est achevée le 7 avril avec Sans Parade ni Trompette, fête au Pavillon Villette qui a réuni joyeusement la communauté ENSCienne élargie. La 41e année ne sera pas pour autant moins riche en partenariats. L’école va développer ses deux chaires de recherche, l’Innovation publique1 et « S’entendre » (lire encadré). Côté formation continue, elle s’est associée à l’Eclozr de Rennes pour y développer un programme de son mastère spécialisé : Sustainable innovation by design. Pour Oriane Joucla, directrice adjointe de l’Eclozr, « cette première implantation de l’Ensci en région est une vraie chance pour la Bretagne ». Emmanuel Thouan et Nathanaël Delahaye, les codirecteurs pédagogiques de ce nouveau programme, valoriseront les compétences de la région : innovation territoriale, transition écologique, questions agricoles et industrielles. En mai, le Bis a aussi accueilli une recherche avancée sur les textiles archéologiques, 10 projets d’élèves-designers menés en partenariat avec le Design
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Amouage, un flagship… héroïque

    Par Nat Lecuppre, le 28 juillet 2025
    Après dix-huit mois de travaux, le flagship historique d’Amouage a rouvert ses portes à Mascate, au bord du golfe d’Oman. Pour imaginer ce lieu iconique, la maison de haute parfumerie a fait appel à l’agence Héroïne, avec une ambition claire : créer un écrin sensoriel, immersif et enraciné dans la culture omanaise. Le résultat allie excellence artisanale, design contemporain et expérience client hors normes. Héroïne. Fondée en 2020 par Rémi Le Duillenec et Quentin Obadia, Héroïne est une agence de design et de conseil spécialisée dans l’expérience de marque, la plaçant au cœur du retail. Elle accompagne les enseignes dans la conception de points de vente à forte valeur ajoutée, en imaginant des expériences immersives, cohérentes et performantes. Return On eXperience. Cette méthode appelée aussi ROXTM est un atout majeur d’Héroïne, voire sa force. Une approche stratégique propriétaire qui évalue et optimise la performance des expériences à travers tous les points de contact, physiques comme digitaux. De la définition des piliers identitaires au design d’espace, en passant par le suivi de production et la formation des équipes en boutique, Héroïne orchestre des dispositifs complets où chaque détail compte. Un geste architectural fort pour marquer les esprits. Au cœur du flagship, un arbre monumental de sept mètres – évocation poétique des arbres à encens classés au patrimoine mondial – capte immédiatement le regard. Réalisée en bois par le studio Ouvrage Paris, cette œuvre magistrale incarne la communion entre l’homme et la nature. Elle guide les visiteurs à travers l’univers olfactif de la Maison, tout en structurant l’espace sur deux niveaux. « Nous avons surmonté de nombreux défis techniques pour permettre à l’arbre de traverser les deux étages du bâtiment, une véritable réussite architecturale », précise Renaud Salmon, directeur de la création chez Amouage. Une architecture narrative entre tradition et modernité. Implantée dans le Sabco Mall, premier centre commercial du Sultanat, la boutique bénéficie d’une autonomie énergétique grâce aux panneaux solaires installés sur le toit. La façade en verre cristallin, soulignée de travertin crème et de grès sculpté à la main, mêle artisanat, luxe et innovation. À l’intérieur, Héroïne a opté pour des matériaux nobles (chêne foncé, laiton, acier noir, feuilles d’or) et un mobilier sur mesure, dont une table de consultation interactive imaginée par Dimitry Hlinka. Un espace pensé pour la transmission. Au cœur de l’expérience client : le Majlis, un salon traditionnel omanais repensé pour accueillir des consultations personnalisées et des masterclass olfactives. Dans une atmosphère feutrée, entre lambris sombres et assises haut de gamme, les visiteurs sont invités à découvrir l’art de la parfumerie dans un cadre intimiste, presque confidentiel. « Nous avons créé un lieu où l’olfactif, l’architecture et l’art se rencontrent pour offrir une expérience sensorielle inédite », confie Quentin Obadia, co-fondateur de l’agence. Quand le retail devient terrain d’expression. À l’heure où le luxe est confronté à de nouveaux enjeux – saturation des formats, montée des attentes expérientielles, quête de sens – Héroïne apporte une réponse singulière. Loin du design commercial traditionnel, l’agence conçoit des lieux à forte dimension émotionnelle, mêlant art, architecture et récit. Des environnements immersifs et stratégiques, où chaque détail contribue à une lecture sensible et contemporaine du luxe. Héroïne peut s’énorgueillir de concevoir
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    Architecture, l'esprit du lieu

    L’Istituto Marangoni Paris enfin révélé

    Par Sipane Hoh, le 3 septembre 2025
    Aussi discret que réputé, l’Istituto Marangoni Paris se trouve pourtant dans l’un des quartiers les plus célèbres de la capitale française. Réhabilité avec tact par Clément Blanchet Architecture, l’ensemble aux traits géométriques qui compose avec des bâtiments des XVIIe, XIXe et XXIe siècle autour d’un jardin régénéré en cœur d’îlot s’avère être une architecture de précision ancrée dans son contexte. L’emplacement est stratégique, le programme complexe et l’intervention tout en finesse. Il s’agit de l’Istituto Marangoni Paris, l’école de design à renommée internationale qui vient d’avoir son campus au cœur de la Ville Lumière. Situé à l’intersection de la rue de Lubeck et de la rue Boissière, dans le 16e arrondissement parisien, le programme est composé de 3 000 m² de salles de classe, d’auditoriums, de salles de réunion mais aussi de bureaux. L’édifice entame un véritable dialogue entre les bâtiments historiques existants et les nouveaux. Il se distingue par ses divers espaces d’exploration et ses jeux de transparences. Il ne s’agit pas d’un simple lieu d’enseignement mais d’une remarquable vitrine mettant en avant la mode et les arts. Fort de son expérience, Clément Blanchet a transformé un bâtiment datant du XIXe siècle en un nouveau lieu d’échange et de créativité. Dans un contexte urbain très caractéristique, le projet en forme de « U » prend place de manière à engendrer une nouvelle cour fermée par un mur mitoyen existant côté nord, il répond avec brio aux différentes exigences respectant à la fois les largeurs et les profondeurs des vues et des espaces ouverts, et entretient les connexions visuelles avec les parties plantées extérieures. Que ce soient l’organisation programmatique ou les espaces architecturaux, tout a été pensé dans le but d’inciter à la création. L’écrin devient ainsi un lieu qui véhicule l’inspiration, l’audace et l’innovation. Donnons pour exemple l’escalier qui est projeté sur le jardin, il devient un espace de rencontre, de contemplation et de réflexion. De même, les passerelles externes peuvent être utilisées comme des espaces à part entière où les jeunes designers exposent leurs travaux. De ce fait, la cour intérieure devient une scène publique pour le travail de l’école. Désormais, l’hybridation des lieux constitue l’un des fils conducteurs que nous pouvons trouver à l’extérieur comme à l’intérieur. Le même principe est appliqué à la toiture, qui sera divisée en trois parties. Tandis que le toit vert est non accessible, les autres entités constituent une succession de toits en pente et des terrasses ouvertes à tous. Dans sa conception, Clément Blanchet a engendré des espaces avec des perspectives et des points de vue variés et diversifiés. À travers un jeu habile de pleins et de vides, le campus se révèle sous son plus bel atour. Par ailleurs, les différents programmes architecturaux, les dispositions des divers espaces ont été créés dans le but d’amplifier toutes les créations qui cohabitent sur la même parcelle. De même, les espaces d’apprentissage font partie prenante d’un ensemble exceptionnel situé dans un cadre parisien remarquable qui croise adroitement tradition et modernité. Grâce à une telle opération, la capitale mondiale de la mode vient de se doter d’un lieu majestueux à la hauteur

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