Architecture un lieu

Conjuguer vacances et travail

Par Nat Lecuppre, le 8 mars 2024.
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Le télétravail a créé un véritable tsunami dans le monde du travail. Les nouveaux modes de vie ne cessent d’évoluer. L’architecture s’adapte aux nouveaux comportements. Mais elle les anticipe également.

Au fil du temps, on s’aperçoit également que les frontières et les codes entre différents secteurs s’effacent. Avec Cowoliday, on voit apparaitre un nouveau concept qui va faire des émules.

Cowoliday est le premier réseau de coworking qui est installé dans des lieux de vacances. Douze centres viennent de s’ouvrir au printemps.

Une expérience inédite

Avec ce pas supplémentaire dans le secteur du travail, un salarié, une équipe, un indépendant peuvent s’installer dans un espace de coworking implanté en plein cœur d’un lieu de vacances. Que ce soit un gite, un camping, un hôtel ou un village de vacances, les meilleures conditions pour continuer son activité professionnelle sont garanties. Une attention est portée avec cette nouvelle tendance au bien-être et à l’équilibre vie pro et vie perso.

Un atout pour les recrutements

Le rapport au travail, à la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) sont privilégiés. Cowoliday est une carte supplémentaire pour attirer les talents.

Le mode de travail proposé par Cowoliday recrée du lien et du sens contrairement au télétravail.

Work – Chill – Work

Cowoliday assure un travail isolé, des instants de loisirs et de repos dans des conditions premium avec des écrans, salles de réunion, visioconférence, internet haut débit, sécurisation, etc. Suivant un cahier des charges bien défini, les sites sont labellisés Cowoliday.

Un concept innovant touristique

Cowoliday permet aux professionnels du tourisme d’offrir une solution supplémentaire attrayante et d’attirer une clientèle B2B pour vivre une nouvelle expérience. Le fait de réserver un espace de travail dans un lieu de vacances permet d’assurer un taux de remplissage toute l’année, surtout pour les sites sur les plages. Cowoliday s’inscrit dans une politique de tourisme durable de proximité. Une application dédiée développée par Cowoliday permet de réserver en ligne. Tout est totalement automatisé et simplifie ainsi la gestion pour les exploitants de sites.

On compte à ce jour douze sites dans les régions suivantes : Languedoc, Ardèche, Lot, Savoie, Landes, Aquitaine, Aude. D’ici à la fin de l’année, le réseau comptera plus de 30 espaces de coworking.

Cowoliday, qui combine hébergement et coworking, est accessible à tous les budgets et pour toutes les durées. Il insuffle un nouvel élan au travail nomade.

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    Urbanisme

    Vivre ensemble et durable

    Par Nat Lecuppre, le 8 juillet 2023
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    Architecture remarquable

    Luxe et authenticité pour un intérieur empreint d’atemporalité

    Par Sipane Hoh, le 20 septembre 2024
    Spécialisée dans la création de résidences privées, d’hôtels, de boutiques de luxe et de scénographies d’exposition, l’architecte et designer Sophie Dries a apporté sa griffe à la rénovation de l’appartement d’un jeune collectionneur parisien. Entre élégance et grâce, les divers espaces révèlent l’indéniable talent de l’architecte. Dans le but de mettre en valeur la collection d’art de son jeune propriétaire, l’architecte HMNOP et designer Sophie Dries a rénové, à Paris, un logement haussmannien aux tons doux et traits épurés. L’ensemble de 90 m², qui résulte de la réunion de deux appartements occupant le dernier étage d’un immeuble, se compose d’un grand salon, une cuisine, une galerie, un petit salon, une grande suite ainsi qu’une autre consacrée aux invités. L’intérieur a été complètement remanié, chaque espace entièrement repensé, les portes superflues ont été supprimées et les accès et circulations simplifiés. Tout a été pensé pour fluidifier la circulation et composer un lieu parsemé d’une multitude de créations, à la fois confortable et singulier. Un univers riche de design vintage scandinave et contemporain, qui met en valeur la collection du jeune propriétaire et sa passion de l’art contemporain mais aussi les artistes qu’il connait souvent personnellement. Soulignons que le peintre scandinave Vilhelm Hammershøi constitue l’inspiration principale de cet intérieur où le camaïeu de gris se décline des diverses intonations jusqu’aux agencements sur mesure en passant par les nuances du parquet teinté dans la masse. Qu’il est bon de découvrir un monde où les œuvres d’art croisent des matières comme le lin, le tapis en laine, les luminaires en céramique, le plâtre des moulures ainsi que la cheminée en marbre. De même, certaines pièces dessinées par Sophies Dries comme la table et les céramiques viennent compléter le mobilier de Hans Olsen, Verner Panton, les vases d’Ettore Sottsass, celles de Julien Barrault, ou le tapis circulaire (édition Annie Pate). Il s’agit, comme pour chacune des réalisations de l’architecte, d’espaces créés à l’image de ses occupants. Un univers tout en contraste. En plus de son diplôme de l’ENSA Paris-Malaquais et de l’Université Aalto d’Helsinki, Sophie Dries a suivi une formation en art contemporain à l’École du Louvre. C’est donc en parfaite connaisseuse qu’elle a choisi chaque élément, favorisé chaque peinture et préféré chaque configuration. C’est ainsi qu’un canapé arrondi (Atelier 55) et son bout assorti prennent place dans le grand salon, tandis qu’une sculpture en plâtre de Daniel Arsham et un miroir minimaliste encadré d’acier patiné réalisé sur mesure, reflétant la suspension de Poulsen, trône sur la cheminée. En face, sur le mur des bibliothèques contenant une riche collection d’artistes, se trouve un autoportrait d’Orlan. L’architecte façonne ici un intérieur tout en contraste où, à l’instar d’un puzzle, chaque pièce raconte une histoire et complète l’ensemble. Par ailleurs, nous remarquons que la cuisine a été conçue de manière à ce que toutes les fonctions soient dissimulées dans des placards en noyer de teinte grise, sous le plan de travail et la crédence en zelliges marocaines noires. Une banquette sur mesure entoure la table trépied créée par la designer. Seule zone de circulation, la galerie se distingue par la présence du tabouret papillon
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    Architecture un lieu

    Un concept de restauration revu avec… Arte

    Par Nat Lecuppre, le 9 février 2024
    L’agence de branding et de design Lonsdale vient de signer le nouveau concept de restaurant Del Arte. Elle réinvente l’expérience client qui devient plus appropriée aux nouveaux modes de consommation. Del Arte se réinvente Le leader de la restauration italienne souhaitait se repositionner pour cibler une clientèle plus jeune et plus urbaine. Il s’agissait donc d’imaginer un nouveau concept et de repenser l’offre F&B, les services, la marque… L’agence devait relever le défi de trouver une nouvelle identité, un nouveau positionnement, un concept retail fort et offrir une expérience omnicanale. Le nouveau concept Del Arte intègre de nouveaux services et des espaces évolutifs pour chaque moment de la journée. Ce modèle répond aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui de la restauration rapide. Le digital et le nomadisme prennent place. Côté graphisme, le style retenu est plus urbain, coloré, dynamique avec des scènes de vie qui représentent l’Italie moderne et vivante. Le restaurant traditionnel se transforme en lieu de vie variant selon les moments de la journée et avec des ambiances différentes selon les espaces. De nouveaux services sont proposés : click & collect, livraison… Trois espaces sont créés : Ristorante, Cafferitivo et A casa. Ristorante est le restaurant plus traditionnel dans un espace convivial et cosy. Cafferitivo est un bar comptoir à l’entrée de l’établissement ouvert toute la journée. On peut s’y retrouver entre amis pour voir des événements sportifs sur un écran ou partager des moments musicaux. A casa est dédié à la vente à emporter, au click & collect avec un drive et un parcours 100 % digitalisé. Avec ce concept de restauration, Del Arte devient une vitrine des nouveaux modes de consommation. Le premier restaurant ouvert sur ce modèle est celui de Joué-lès-Tours avec une superficie de 344 m2 et de 90 places assises. L’ambition de la marque est d’ouvrir six restaurants par an dont deux ouvertures et une transformation de restaurant sur la base de ce concept.

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