Architecture, l'esprit du lieu

Deepki symbole de la transition énergétique

Par Nat Lecuppre, le 4 septembre 2024.
Image
© M Verret

Deepki, leader mondial de l’ESG (Environnementale, Sociale et de Gouvernance), accompagne les acteurs de l’immobilier dans leur transition zéro carbone via la data intelligence.

La société est en plein essor depuis une levée de fonds en 2022 de 150 millions d’euros. Elle connaît alors une forte croissance et passe de 150 à 400 collaborateurs, ce qui entraîne des changements d’organisation. Le premier est un déménagement de ses bureaux pour un site atypique qui incarne parfaitement son image. Deepki prend à bail un immeuble situé au 7, villa du Clos-de-Malevart à Paris (XIe), entièrement réhabilité par le groupe immobilier Galia avec h2o architectes.

Ce projet immobilier, particulièrement ambitieux sur le plan environnemental, traduit le fort engagement de Deepki en faveur de la qualité de vie au travail de ses collaborateurs et de la sobriété énergétique et environnementale de ses installations.

Une vitrine

pour Deepki.

Les lieux des nouveaux bureaux devaient servir de vitrine et offrir des espaces de travail répondant aux attentes des collaborateurs et aux nouveaux modes de travail. Le bâtiment à l’architecture industrielle est ouvert sur l’extérieur. Il bénéficie d’un grand volume vitré en surélévation. La lumière naturelle est omniprésente. Des espaces extérieurs composés de deux patios et d’une toiture végétalisée avec des zones potagères invitent au travail informel et sont des lieux de vie tout au long de la journée. Le bien-être des collaborateurs est optimisé avec une multitude de services, une cafétéria, une salle de fitness…

Un projet environnemental.

Ces bureaux inscrivent encore plus Deepki dans son positionnement éco-responsable. Les lieux étaient autrefois une ancienne concession automobile. Avec le temps, le site réhabilité incarne l’évolution vers une mobilité douce. De nombreux vélos sont mis à disposition pour les collaborateurs ; un petit geste qui contribue à la diminution des émissions de CO2.

Les enjeux environnementaux ont tenu une place importante dans la conception du projet par Galia. Les labels HQE et Biodivercity® étaient ciblés. Toujours dans une démarche écologique, le parti pris architectural a été d’opter pour plus d’open space, peu d’espaces cloisonnés, d’utiliser des PhoneBooths et de privilégier une seconde vie du mobilier. Toutes les solutions et mesures comme Nooco proposées par Deepki à ses propres clients sont appliquées dans ce projet.

Le Clos-de-Malevart est la plus belle vitrine dont pouvait rêver Deepki pour ses performances énergétiques et environnementales. Le site incarne les valeurs de la société et l’engagement de ses collaborateurs.

Galerie d'images (25)
    Partagez cet article autour de vous
    Facebook
    Twitter / X
    LinkedIn
    Pinterest
    E-mail

    Deepki

    7, villa du Clos-de-Malevart

    75011 Paris

    www.deepki.com

    Galia

    9, boulevard de Grenelle

    75007 Paris

    www.groupegalia.com

    h2o architectes

    10, cité d’Angoulême

    75011 Paris

    Tél. : +33 (0)9 64 00 52 81

    www.h2oarchitectes.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 56
    Image

    Nouveaux concepts

    Commander

    À découvrir
    Image
    Architecture un lieu

    20/20 pour Joseph 2.0 par AW2

    Par Lionel Blaisse, le 15 mai 2025
    La vague de rénovations de chais dans l’Hexagone se justifie, certes pour des raisons d’image de marques, mais avant tout pour intégrer de nouveaux process de vinification tout en améliorant les conditions de travail du personnel, comme l’illustre à merveille le tout récent site des champagnes Krug à Ambonnay. Il y a sept ans, la Maison Krug prenait la décision de regrouper toute la partie production de son activité viticole – depuis la collecte des moûts jusqu’au tirage – opérée depuis 180 ans dans ses locaux historiques rémois sur le site d’Ambonnay, dont le Clos éponyme – acquis en 1994 – constitue le fleuron de son vignoble. En 2019, Stéphanie Ledoux et Reda Amalou 1 remportent le concours d’architecture dont le programme est le fruit de deux années d’études préliminaires. Du rêve à la révolution. Lorsqu’il fonde son entreprise en 1843, le rêve de Joseph Krug est de « créer le meilleur champagne possible chaque année, quelles que soient les variations climatiques ». Pour ce faire, en philosophe de l’individualité et de la patience, il va explorer l’art de l’assemblage pour engendrer tous les ans des champagnes singuliers que ses héritiers sauront faire perdurer. Récoltant et vinifiant à la parcelle, la maison a su « épargner » une partie de ses meilleurs vins pour pouvoir recomposer à l’issue de chaque vendange des cuvées d’exception. Pour ce vaste projet « industriel », le choix d’Ambonnay – petite commune au sud de la Montagne de Reims d’un millier d’âmes et aux cinquante entreprises viticoles – répondait à la volonté de reconnecter ses cavistes aux vignobles, et non des moindres puisqu’ils œuvreront désormais en vis-à-vis du Clos d’Ambonnay, le plus prestigieux d’entre eux malgré ses 68 ares. D’ailleurs, l’une des contraintes programmatiques visait à ce que les nouvelles installations assurent harmonieusement la transition entre le bourg et les vignes alentours. Mais le vrai challenge consistait bien en la livraison d’un site de production technologiquement innovant, y compris en matière d’optimisation des conditions de travail de l’ensemble du personnel. Quand l’opération fut décidée, le commanditaire fit d’abord appel à GNAT Ingénierie – un maître d’œuvre spécialisé dans les domaines industriels et viti-vinicoles – qui deux ans durant étudia, expertisa, remit en cause avec le personnel et des professionnels l’ensemble des process, des flux, des usages et rituels en cours afin d’imaginer Joseph 2 comme le meilleur outil de travail possible de la profession. Il en résulta un plan en H avec deux grandes nefs jumelles. Celles-ci hébergent dans leur niveau supérieur huit celliers indépendants (4 300 fûts) et cinq cuveries totalisant 330 cuves inox. En effet, chez Krug, les vins tranquilles naissent en fûts de chêne (3 mois) mais vieillissent en cuves. Pour satisfaire au nombre important de cuves imposé par la vinification à la parcelle, le recours à des micro-cuves à double compartiment vertical (et non plus superposé) en a réduit l’encombrement, mais il a fallu résoudre auparavant les variations de pression occasionnées selon le remplissage d’un seul ou deux compartiments. Afin de ne plus avoir à travailler en hauteur en limitant à deux niveaux la superposition des fûts, la surface générale a été quasi doublée (9 500 m2), de même
    Image
    Urbanisme

    Beaumont, le maire, les architectes et les locataires

    Par Anne-Marie Fèvre, le 1 décembre 2023
    Sous les châtaigniers ardéchois ont poussé six Bogues, des logements sociaux. Écologie, autoconstruction, chantier participatif ont nourri cette démarche rurale pionnière entre élus, Nouveaux commanditaires, l’atelier Construire et les habitants. « En mai 1968, nous n’avions pas réussi à changer le monde. Alors, j’ai eu envie de créer mon petit monde à moi. » C’est ainsi qu’en 1974, Pascal Waldschmidt, polytechnicien né en 1949, quitte la ville pour s’installer à Beaumont et ses quatre hameaux : Le Blat, Sarrabasche, Issac et La Roche. Situé sur l’une des pentes du coteau cévenol de l’Ardèche du sud, ce cul-de-sac, déserté et en ruines, ne comptait plus que 162 habitants. L’ancien citadin vit là en communauté, ils retapent de vieilles maisons, s’orientent vers l’agriculture : élevage de chèvres, de cochons, et récolte de châtaignes… Mais la petite bande explose. Lui reste, avec sa femme, tout à son cocon rural. Le couple a des enfants, il va s’investir dans la vie locale pour l’école, lui devient conseiller municipal, puis maire de 2001 à 2020. Édile actif et implanté, il est à l’origine, avec le conseil municipal, de la construction de logements sociaux dans son village. Alors qu’une vie locale se ranime peu à peu à Beaumont, le déclin de l’agriculture et le vieillissement de la population ne permettent pas d’attirer de jeunes actifs. « Les jeunes n’avaient pas les moyens d’habiter là, explique Pascal Waldschmidt, la moitié des résidences sont secondaires, très chères, il n’y a pas de locatif privé. On a transformé trois ruines en logements, mais cela nous est revenu plus cher que du neuf. On a alors imaginé construire du neuf. On a acheté un terrain, une ancienne châtaigneraie à Blat, et on a élaboré un PLU ». Mais avec qui construire ? Il y a beaucoup d’heureux hasards à Beaumont, lieu de passage l’été. Les élus rencontrent une médiatrice des Nouveaux commanditaires de la Fondation de France (1), Valérie Cudel. Elle va accompagner ces apprentis maîtres d’ouvrage pour passer commande d’une œuvre d’art, ici un projet d’architecture. Après avoir exploré diverses pistes, ils se tournent vers l’atelier parisien Construire. Une première rencontre, fructueuse, a lieu avec Patrick Bouchain en 2008. Autour de Construire ensemble (2), ils se comprennent à merveille. Ils optent pour la conception de huit habitations. Le chantier sera aussi suivi par les architectes Loïc Julienne et Sébastien Eymard. Une banque d’eau C’est un système qui s’inspire des civilisations anciennes, dont les Perses. Il a fait ses preuves à Madagascar, grâce à Thierry Labrosse, un entrepreneur franco-malgache spécialiste de la dépollution d’eau. Il a inventé le REEPS, un réservoir d’eau enterré rempli de sable. Ce processus a vite intéressé Pascal Waldschmidt pour Beaumont. « Car on est juste en eau, explique-t-il, il y a 260 habitants, mais 1 200 en été. Et on n’a pas le droit de capter l’eau les sources ». La commune s’est lancée, la première en France, et a implanté l’été dernier cette « nappe phréatique artificielle » près du col des Cayres. L’eau de source est stockée et enterrée dans une bâche hermétique, le sable a été
    Image
    Architecture, l'esprit du lieu

    Tétris gravit les cieux

    Par Nat Lecuppre, le 9 septembre 2025
    La filiale de JLL, Tétris, quitte le 39e étage de Cœur Défense pour emménager aux 29e et 30e étages de la Tour Aurore à la Défense. Tétris spécialisée dans la conception, le design et la réalisation d’espaces tertiaires a imaginé ses propres espaces. Ses nouveaux bureaux sont le reflet de son expertise et de son savoir-faire. Ils sont conçus comme un lieu de vie, un lieu de travail et un showroom. Le fil rouge pour l’aménagement a été de reprendre les valeurs de durabilité, d’éco-conception et de réemploi qui sont chères à Tétris, qui a réalisé en quelques mois la conception, les travaux et le pilotage du déménagement. Mathias Grossman, président de Tétris, précise : « Il s’agissait d’offrir aux collaborateurs des bureaux qui leur ressemblent mais qui les rassemblent également. » Les 210 salariés (parisiens) ont pris possession des 1 500 m2 répartis sur deux niveaux. Le parti pris architectural. La réalisation des espaces a été une opportunité de concevoir une véritable vitrine. Le parti pris architectural se déploie autour du concept du bureau miroir. Ce dernier souligne le métier de Tétris. Une attention particulière est portée au bien-être et à l’optimisation. Les espaces sont fluides, variés et évolutifs. Valéry Guesné, directeur du design studio de Tétris précise que les lieux présentent différentes idées pratiques, solutions techniques et ambiances esthétiques, pour eux-mêmes comme pour leurs clients. La configuration des espaces suit une scénographie qui révèle des solutions d’aménagement, des styles différents (haussmannien, éco-friendly, urbain…). Quant aux postes de travail des collaborateurs, l’option retenue est l’Activity-Based Working (ABW). Aucun poste n’est attribué, chacun selon la tâche à accomplir choisit son espace. Un collaborateur choisit sa place selon son activité. Trois ambiances distinctes. Trois catégories d’espaces sont proposées avec une vocation et des matériaux différents. En premier lieu, les espaces immuables sont conçus avec des matériaux nobles et des pièces sur mesure (accueil, espaces de convivialité, matériauthèque). Ils ne sont pas destinés à changer. En second lieu, les espaces flexibles (salles de réunion, open-spaces) sont prévus avec du mobilier et des agencements modifiables pour être modifiés sans de lourds travaux. En troisième lieu, comme la culture tient une place importante chez Tétris, les espaces éphémères appelés aussi Happenings sont conçus pour des expositions artistiques ou des espaces d’expression pour les collaborateurs. L’art se retrouve aussi dans les objets du quotidien avec les casiers, les néons, mais aussi au travers de la fresque murale réalisée par le street artist Guillaume LasVeguix. Les expositions temporaires permettent de varier les ambiances de l’environnement de travail et même de surprendre. « Pour donner envie aux collaborateurs de retrouver leurs bureaux, il faut remettre de l’expérience, notamment sensorielle, au travail », précise Ignace de Haut de Sigy, directeur Design & Build Tétris. Les bureaux sont implantés en premier jour afin de bénéficier de la lumière naturelle. Afin de relier les deux étages, un escalier central est créé par Tétris. Il est la pièce maîtresse des lieux, sublimés par une cinétique de lumières de couleurs. Un engagement durable, un déménagement vertueux. L’éco-conception, le réemploi, l’upcycling sont mis au cœur du concept

    Laisser un commentaire

    3 × 1 =