Architecture un lieu

KFC revu par Idoine

Par Nat Lecuppre, le 24 avril 2024.
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© Idoine

La chaîne de restauration KFC a fait appel à l’agence d’architecture et de design Idoine pour revoir son modèle d’aménagement de ses espaces et son identité.

KFC souhaitait répondre aux nouvelles attentes des clients et mettre un point d’honneur à soigner la qualité de l’accueil. Sur la moitié des établissements KFC, le service à table est déployé d’ici la fin de l’année. L’accent est également mis sur la digitalisation du parcours client.

Idoine a imaginé un concept architectural et graphique fort. Il fallait « donner du goût » dans les espaces. L’accompagnement, la recréation de l’identité, la signalétique intérieure et extérieure, le balisage, le menu-board, les bornes et les murs sont revus ainsi que la gestion du tri des déchets.

Avec ce projet, l’ambiance des KFC est plus conviviale. Les espaces sont chaleureux et on les vit selon les envies. Pour une restauration rapide, des assises hautes sont mises à disposition. Pour passer un moment plus intimiste, des alcôves sont créées. Les enfants ont également un espace dédié avec une aire de jeu. Les connectés trouveront aussi leur place avec un Social Walls. Les lieux ont été imaginés pour être sur Instagram et surtout dupliqués dans tous les établissements.

Le premier établissement avec ce concept est visible aux Halles à Paris. Un déploiement est prévu à Mont-de-Marsan (40), Paris Place de la République et Boulevard Saint-Michel, en attendant bien d’autres.

Une nouvelle page est écrite pour KFC.

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    Idoine

    19-21, rue du Bouloi

    75001 Paris

    Tél. : + 33 (0) 1 42 06 10 10

    www.idoine.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    Le premier pas sur la Piste des Géants

    Par Sipane Hoh, le 7 avril 2025
    À Toulouse, Studio Montazami et Tezuka Architects mettent leur connaissance en diapason pour une réalisation hors site baptisée NIWA Toulouse Aerospace. C’est une construction pionnière ainsi qu’un signal architectural fort qui promeut une nouvelle manière de travailler. C’est l’histoire d’une rencontre inopinée mais néanmoins fructueuse qui a débuté en 2017, à Paris, à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, en marge du Global Award for Sustainable Architecture qui désigna l’agence japonaise Tezuka Architects (Takaharu Tezuka + Yui Tezuka) comme lauréate. Suite à un appel d’offres commun, les deux agences d’architecture ont été sélectionnées pour un projet qui favorise la recherche de nouvelles solutions éthiques et une démarche civique en architecture. À Toulouse, prenant place dans la ZAC Montaudran Aerospace, NIWA qui signifie jardin en japonais et voué à devenir le siège social de GA Smart Building, constitue l’amorce du campus tertiaire, le TMA NewGen, dont le concours fut remporté en 2020 par les deux agences d’architecture. Encore en projet, l’ensemble comporte trois parcelles. Tandis que côté sud-ouest le site est bordé par la rocade A620, côté nord-est il est bordé par la Piste des Géants, une ancienne piste de l’Aéropostale, inscrite en partie aux monuments historiques. C’est donc sur une parcelle stratégique, située au sein du berceau de l’aviation civile non loin de la Halle de la Machine que prend forme l’immeuble tertiaire qui constitue à la fois un lieu de vie, de travail mais aussi de culture et de loisirs. Une architecture vertueuse tendant vers le monde post-carbone. Dès le départ, les architectes aspiraient à faire plus de place à la nature. Ainsi, le bâtiment a été reculé par rapport à l’avenue de l’Aérodrome-de-Montaudran, pour pouvoir laisser la place à un parc paysager comprenant diverses essences locales. Mieux cerner le monde de travail. Contrairement à la logique d’une tendance actuelle qui propose une seule entrée pour l’immobilier tertiaire, Niwa s’est dotée de plusieurs accès communiquant entre eux au travers du rez-de-chaussée en triple hauteur. Tandis que l’une des entrées se trouve du côté de la Piste des Géants et compose avec une cafétéria et un local commercial, une entrée secondaire prend place sur le versant sud-est du bâtiment. Quant au troisième accès, il fait face à la future passerelle qui enjambera la rocade autoroutière. Le socle constitue ainsi un véritable lieu de vie. Par ailleurs, profitant de la déclivité du terrain, les architectes ont conçu plusieurs espaces en gradins suivant la pente, formant un auditorium ainsi qu’un showroom et une bibliothèque. L’édifice tertiaire se distingue par ses grandes surfaces vitrées et le jeu habile de ses volumes dans le but d’une adaptation meilleure à son environnement et pour garantir des vues obliques à ses usagers. De même, les plans ont été élaborés de façon à faciliter l’interaction et offrir des espaces centraux de rencontres aux utilisateurs des lieux. Des recherches spatiales ont été menées par les deux agences pour mieux cerner le monde de travail et le rapprocher autant que possible de l’univers domestique. En conséquence, les espaces extérieurs font partie de chaque étage et sont
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    Palm, l’éloge du sombre

    Par Nat Lecuppre, le 19 février 2024
    Après trois années d’études et de conception, la nouvelle collection Palm voit le jour. Elle est signée de l’architecte, urbaniste et designer français Jean-Michel Wilmotte et éditée par la marque de mobilier haut de gamme stambouliote Parla. Palm. La collection est une ode à l’obscurité mise en lumière par le talent de chaque protagoniste. Elle est le fruit d’une seconde collaboration entre Parla et l’architecte. Ce dernier avait découvert le talent de la maison lors d’un projet hôtelier où le mobilier devait se fondre dans son environnement naturel. Parla est une entreprise familiale gérée par la troisième génération. Depuis 1910, elle s’impose comme l’un des leaders du mobilier sur mesure et haut de gamme dans les secteurs du résidentiel, de l’hôtellerie et du tertiaire. La griffe de l’architecte designer. Jean-Michel Wilmotte souhaitait un mobilier qui conjuguerait à la perfection forme et fonction, raffinement et légèreté, mais avec un usage mixte pour intérieur et extérieur. Destiné aux prescripteurs du tertiaire, cette déclinaison de mobilier conçue par l’architecte marie jeux d’ombre et de lumière. Les lignes sobres rythment l’espace. La finition satinée contemporaine qui invite au toucher, alliée à la structure métal rappelant l’environnement minéral, contraste avec le côté doux et velouté des accoudoirs en bois. Les textiles quant à eux subliment le design des coussins. Sept couleurs, codes de l’agence et du langage de Jean-Michel Wilmotte, sont proposées : noir, gris anthracite, bleu profond, vert olive, bordeaux, kraft et blanc. Ces coloris s’harmonisent avec les matériaux nobles utilisés. Palm interprète à la perfection l’art traditionnel artisanal de Parla qui se perpétue au fil des générations et qui s’allie des technologies de pointe dans le travail du bois, du métal et de la tapisserie. Palm incarne dans ses moindres détails le travail minutieux de l’architecte. La collection Palm propose trois gammes : Regular, Comfort et Lounge. Toutes sont dotées d’un cadre en métal texturé. Les coussins offrent beaucoup de flexibilité. Ils sont aimantés et déhoussables tout en étant confortables. Une version extérieure et intérieure. Pour l’extérieur, le tissu sélectionné est résistant à l’eau. Des variantes existent avec des accoudoirs en bois massif Iroko ou gainés de cuir. Une infinité de combinaisons est mise à disposition des prescripteurs pour des créations sur mesure. Les finitions et les matières sont multiples. Palm conforte l’expertise de Parla, qui collabore avec des architectes et des designers de renom. Chacune de ses collections sont reconnues mondialement pour sa qualité et son savoir-faire. Palm reprend tous les fondamentaux du design. À savoir, lignes pures, élégance discrète, matériaux nobles et chaleureux, finitions parfaites… Une collection qui va en séduire beaucoup.
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    Architecture, l'esprit du lieu

    Camille Aryeh

    Par Nat Lecuppre, le 30 janvier 2025
    L’architecte Camille Aryeh, d’origine italo-iranienne, née aux États-Unis où elle a vécu jusqu’à ses 8 ans pour ensuite s’installer à Monaco puis en Suisse, a une éducation multiculturelle. Cette éducation se retrouve dans son savoir-faire et ses projets. Camille Aryeh est passionnée par l’art sous toutes ses formes. Un temps, elle se vouera au piano, à la peinture, avant de découvrir l’architecture d’intérieur. En suivant le chantier d’un de ses proches, elle se passionnera pour le design, la créativité et l’approche artistique. L’architecte adore chiner, visiter les antiquaires et assister aux ventes aux enchères. Elle associe toujours du vintage dans ses réalisations pour mélanger le côté naturel, passé et contemporain. En 2018, elle ouvre, en même temps que son agence, une boutique de décoration au cœur de la vieille-ville à Genève. On y trouve des pièces exclusives de mobilier, luminaires, papiers peints, art de la table, accessoires… signés de designers et éditeurs de renom. Camille Aryeh réalise de très beaux projets résidentiels mais aussi des bars et boutiques-cafés. Découverte d’une villa en Suisse. Tout récemment, elle a livré une maison familiale dans la région de Genève. Elle a imaginé des lieux à la fois sophistiqués, élégants et sobres. Les espaces sont pensés pour les vivre en famille ou pour y recevoir les amis. Tout est décliné dans des teintes douces et harmonieuses qui soulignent l’atmosphère apaisante. La cuisine devient le cœur de la maison. Elle est en bois clair et en laiton. Le coin repas est constitué d’une table de couleur gris béton. La couleur aubergine procure de la chaleur aux espaces. On la retrouve avec la banquette cosy qui entoure la salle à manger et les chaises hautes de l’ilot central. Le salon se voit attribué des coloris et motifs plus marqués en clin d’œil aux différentes villes du monde visitées par les propriétaires. Le salon s’ouvre sur la salle à manger. On y trouve un lustre de Lindsey Adelman qui apporte une touche ludique au lieu. Un escalier mène aux chambres. Ce dernier est doté d’un lustre qui souligne la belle hauteur sous plafond avec une cascade lumineuse. Un papier peint fleuri accentue le côté cocooning et doux de l’espace. Les chambres sont dans les tonalités pastel et poudrées. L’ambiance est à la détente et au repos. La chambre du bébé avec son papier peint décoré de montgolfières survolant le monde invite à l’éveil et la découverte. La salle de bains principale est le travail de quatre mains. Elle a été conçue avec Brigitte Diserens de l’agence DVK Architectes. Tout en marbre vert, la salle de bains est épurée, reposante et invite au bien-être. La villa étant un lieu à vivre, le sous-sol offre de multiples possibilités pour partager des moments de convivialité. Il dispose d’une salle de sport, d’un sauna, d’une cave à vins et d’un home cinéma. Les extérieurs sont aussi pensés pour l’hospitalité avec une piscine, un salon, une cuisine-salle à manger. Avec ce projet on découvre le talent de l’architecte Camille Aryeh. Ce havre de paix est une adresse qui répond à toutes les attentes de ses propriétaires et de ses convives.

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