Architecture, l'esprit du lieu

Le meilleur des mondes… du Pairi Daiza

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Par Lionel Blaisse, le 29 décembre 2023.
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Élu trois fois Meilleur parc zoologique d’Europe, le Pairi Daiza se veut un Jardin Extraordinaire dont les huit mondes offrent un concentré pédago­gique et ludique de la biodiversité de notre planète.

Avec ses deux derniers-nés – La Dernière Frontière et La Terre du Froid – le Jardin des Mondes, démarré en 1994 (480 000 m2), s’adjoint une Cité des Mondes (192 000 m2) où étendre non seulement sa faune et sa flore mais aussi ses services. Des villages accueillent ainsi de l’hébergement en prise directe avec la nature, de la restauration, des espaces culturels, éducatifs, de recherche et de loisir.

Des mondes et merveilles

En 1992, Éric Domb achète l’abbaye Notre-Dame de Cambron, monastère cistercien fondé en 1148 à Cambron-Casteau, aujourd’hui commune de la Province wallonne du Hainaut située à moins de 20 km de Mons et de la frontière française. Plusieurs vestiges de ce passé monastique subsistent en plus du château édifié au XVIIIe dont le parc de 52 ha comporte 12 ha de plans d’eau.

Passionné d’ornithologie, l’avocat fiscaliste et entrepreneur digital lève plus de 7 millions d’euros pour y développer le parc animalier Paradisio qui, dès son ouverture en 1994, compte déjà 2 500 oiseaux de 400 espèces différentes. Coté en Bourse cinq ans plus tard, il va progressivement augmenter les jardins thématiques représentant les différentes zones climatiques de notre planète qu’il apparie à des architectures autochtones en accord avec le biotope incluant bien d’autres espèces animales (mammifères, poissons, reptiles…) : Royaume du Milieu (Chine), La Terre des Origines (Afrique), Le Royaume de Ganesha (Asie du sud-est), Cap Austral (Australie), Cambron-Abbaye et Cambron sur mer (Europe).

En 2010, le parc est rebaptisé Pairi Daiza. « En remontant aux origines de notre civilisation, le nom le plus ancien qui désigne le paradis est précisément Pairi-daeza qui signifie en vieux persan Jardin clos ou Verger protégé de murs.

Cet article est paru dans le nda #53.
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    Pairi Daiza

    Domaine de Cambron

    B-7940 Brugelette

    Belgique

    Tél. : +32 (0) 68 250 850

    www.pairidaiza.eu

    Silent Architecture

    Boulevard Lambremont, 73

    B-1030 Bruxelles

    Tél. : + 32 (0)478 39 46 34

    Barbarito Bancel

    40, rue Paul Belmondo

    75012 Paris

    Tél. : +33 (0)1 43 07 82 31

    www.barbaritobancel.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 53
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    Ressource, un savoir-faire intarissable

    Par Nat Lecuppre, le 2 février 2024
    La maison d’édition française de peintures et de papiers peints, c’est avant tout l’histoire d’un héritage familial. Gérée à ce jour par la quatrième génération, elle incarne à elle seule l’expertise et l’art de vivre à la française. Un héritage familial. Ressource, c’est avant tout l’histoire d’un savoir-faire artisanal qui se transmet de génération en génération. À l’origine, en 1946, Frédéric Chauvin crée la Société Provençale du Blanc Fixe, des Ocres et des Couleurs. Elle est spécialisée dans le blanc badigeon et le conditionnement des ocres naturelles et de couleurs. En 1966, son fils André Chauvin crée le Groupe Blancolor. En 1991, son petit-fils Daniel Chauvin renforce le positionnement de la maison en tant qu’acteur incontournable de la peinture française. En 1998, il crée Ressource, qui est moins industrielle et plus haut de gamme. Il ouvre également sa première boutique avenue du Maine à Paris. En 2010, sa fille aînée, Pauline, prend la direction du showroom. 2015 signe la séparation du groupe Blancolor afin de se consacrer entièrement au développement de Ressource. En 2016, Annabelle Vermont, arrière-arrière-petite-fille de Frédéric Chauvin, prend la direction artistique et lance l’atelier d’impression de papiers peints avec sa collection « Forestine ». En 2017, Pauline rejoint son père à la direction. En 2018, Ressource devient Entreprise du Patrimoine Vivant et obtient le label EPV. Ce dernier garantit le savoir-faire d’exception via des manufactures emblématique du patrimoine français. En 2023, Ressource lance une collection de 360 teintes inspirées de la nature et de l’art de vivre à la française. Entreprendre et transmettre durablement. L’écoresponsabilité fait partie de l’ADN de la maison. Une attention particulière est portée à la fabrication des peintures (choix des matières premières, approvisionnement en circuit court…). Les peintures à la chaux, reconnues pour leurs qualités écologiques, font partie des produits phares de la maison. Les encres naturelles sont utilisées pour les papiers peints. Elles ont un faible taux de COV rejeté dans l’air. L’impression sur papier naturel est privilégiée. Afin de ne pas stocker, tous les papiers peints et peintures sont produits à la demande. Quant aux emballages,
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    Créateur

    François ­Azambourg, la poétique des techniques

    Par Anne-Marie Fèvre, le 22 avril 2024
    Au MAD parisien, il a démontré qu’il est un designer « sérieux », entre techniques, artisanat, arts. Avec des formes vivantes, il a créé un monde onirique. Pour 2024, la sobriété, et toujours la légèreté, la légèreté. Depuis 1999, de Paris à Milan, de Hyères à Lille, on a souvent rencontré François Azambourg, ce jeune homme fougueux aux yeux pétillants. Quel plaisir de le voir expliquer, rieur, ses objets insolites, nés de ses expérimentations inattendues : un luminaire en textile tridimensionnel, la chaise Pack gonflable ; des matériaux comme des sandwiches souples, qui ont été brevetés, le nid d’abeille pour une carte blanche du VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement). Et en 2004, une « microfolie », dînette mobile, qui s’est posée à Lille « comme une fleur qui pousse entre deux pavés ». Ce designer, dans le souffle de Gaston Bachelard, n’est pas resté un créateur perché. Il a été maintes fois primé, a travaillé avec Selmer, l’Ircam, pour les éditeurs Domeau & Pères, Ligne Roset, Poltrona Frau, Domestic, la galerie Kreo, Hermès, Cappellini… Toute cette trajectoire singulière a culminé en 2023 avec l’exposition « Légèretés manifestes » qu’il a inventée avec 200 pièces aux MAD Paris 1. Quel était l’enjeu de cette exposition ? À 60 ans, j’ai voulu démontrer que pour moi le design était une affaire sérieuse. Sérieux, car j’ai d’abord fait des études en électronique, et le monde technique a de la valeur. Je suis aussi diplômé des Beaux-Arts de Caen, d’Olivier de Serres (ENSAAMA) à Paris. Sur la première table, j’ai montré les choses qui m’ont nourri. En musicien, j’ai rendu plus sobre le saxophone, je montre mes carnets de travaux, toutes sortes de matériaux. Qui expliquent mes recherches de légèreté. J’ai écrit les cartels comme des autobiographies des objets. Pour rendre la présentation vivante, accessible. Le design ne doit pas rester une affaire de gens cultivés. La légèreté est votre quête ? La légèreté par soustraction, en ménageant du vide. Pour débarrasser l’objet de sa dimension bourgeoise, de sa masse, du gras, de ses décors. En enlevant, apparait
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    L'événement

    Cinna, le télétravail chamboule la maison

    Par Anne-Marie Fèvre, le 10 janvier 2023
    La 16e édition du concours Cinna révélateurs de talents a sélectionné quatre jeunes designers. Sur le thème du télétravail dans un intérieur écologique, ont émergé quatre propositions. Astuces et poésie. Arthur Van-Poucke nous entraine « Ailleurs », Nicolas de Vismes monte sa « Caval », Juliette Collin allume une « Surface » chaude et Robin Thannberger nous branche avec « Kroc ». Ils sont les quatre lauréats du 16e concours Cinna révélateur de talents 2023. Le thème qui leur fut proposé était : « Le home office sous contrainte carbone ». Ou « Pourquoi faire du bureau sa 2e maison quand on peut faire de la maison son 2e bureau ? » Depuis vingt ans, le bureau ne cesse de se transformer, il est devenu à la fois ouvert et intime, offrant aux designers un terrain de jeu pour le recomposer, de l’espace au mobilier, de la lumière à l’acoustique. Mais la pandémie a imposé le télétravail, qui s’est improvisé dans les appartements et maisons. Comment rendre l’activité professionnelle plus compatible avec une vie familiale, dans des espaces exigus ? À cette commande se greffe un autre défi, l’approche écologique, exigée depuis 2019 par la compétition Cinna. Au beau, au fonctionnel s’ajoute la notion de bon. Le lauréat Robin Thannberger a bien saisi l’équation. Il s’adresse « à ceux qui n’ont pas de bureau à la maison ». Il a inventé « Kroc », une desserte compacte qui complète une table ou se place devant un canapé, un fauteuil. Avec sa multiprise intégrée, ce poste de travail en liège, silencieux, antichocs, se déplace facilement. Dans Kroc, qui délimite un petit espace, on range ses outils de travail, on débranche les outils électroniques en un seul geste, ce qui aide à maîtriser sa consommation d’énergie. Il a été conçu dans le Var, région productrice de liège, dans un circuit court. Où Robin Thannberger, diplomé de l’EnsAD Paris est installé, avec son studio Ento. Pour travailler chez soi, Nicolas de Vismes propose un projet minimal de tréteaux fonctionnels et esthétiques. Son nom de « Caval » indique qu’il est mobile, il

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