Architecture, l'esprit du lieu

Ligne Roset Contract, RF Studio et Accor, un trio gagnant

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Par Sipane Hoh, le 27 mai 2024.
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© Amaury Laparra

Ligne Roset Contract, en collaboration avec le designer Ramy Fischler (RF Studio), a créé un nouveau concept qui incarne la nouvelle stratégie design de la marque hôtelière Novotel, apportant dans la chambre un mobilier contemporain et un design de qualité, sans oublier la durabilité qui est mise au cœur même de la conception.

« Le sujet était passionnant, c’était un vrai challenge, l’idée était de réinventer les chambres d’hôtel pour une marque révolutionnaire qui a traversé les générations, non pas à l’échelle décorative mais à l’échelle du design industriel, avec une capacité à réinventer car le modèle existant a perdu avec les années sa dimension d’innovation, alors que Novotel reste la plus grande chaîne hôtelière du monde », souligne Ramy Fischler, designer et fondateur de l’agence RF Studio, qui a œuvré sur différents projets hôteliers du Groupe Accor, dont les nouveaux concepts design de la marque Novotel.

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    RF Studio

    3, rue Béranger

    93500 Pantin

    www.rfstudio.fr

    Tél : +33 (0)1 42 46 70 26

    Novotel Paris Orly Rungis

    1, rue du Pont des Halles

    94150 Rungis

    www.all.accor.com

    Tél. : +33 (0)1 45 12 44 12

    Ligne Roset Contract

    25, rue du Faubourg Saint-Antoine

    75011 Paris

    Tél. : +33 (0)1 40 01 00 05

    www.ligne-roset-contracts.com

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 55
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    Talents

    Pousser sa créativité jusqu’à l’extrême

    Par Nat Lecuppre, le 8 octobre 2025
    Quand une approche artistique est associée à la technique dans un projet, on ne peut obtenir qu’un résultat bluffant voire exceptionnel, même lorsqu’il s’agit d’une rénovation de parties communes. L’agence AFODEA a été mandatée par le maître d’ouvrage CBRE-Générali pour la rénovation des parties communes de deux immeubles début 1900, à mi-chemin entre l’haussmannien et l’Art déco, situés au 24, rue Marcelline Desbordes-Valmore, dans le 16e arrondissement de Paris. AFODEA. Monica Fontana, diplômée de l’Institut Universitaire de Venise, a créé en 2001 son agence à Paris : Monica Fontana Architectes. L’agence devient AFODEA en 2012, lors de son association avec l’architecte Giulio Della Giustina. Les architectes ont un regard et des compétences complémentaires qui leur permettent de concevoir toutes sortes de projets (résidentiel, tertiaire, architecture d’intérieur, missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) ainsi que des diagnostics Techniques Globaux (DTG). À chaque projet, les architectes imaginent une architecture contextuelle et durable qui prend en compte les usages et son intégration dans son environnement et paysage urbain. La signature de l’agence se retrouve dans l’attention portée à l’esthétisme, la qualité des espaces et au confort des utilisateurs. Le projet Valmore. Les architectes devaient rénover quatre cages d’escalier dotées de vitraux, traces d’un passé historique et culturel précieux. Il s’agissait de sublimer ces éléments. Ils ont pris le parti de jouer avec les contrastes et d’avoir une approche chromatique audacieuse. Le fil conducteur du projet a été les dessins et la couleur des vitraux. Pour une harmonie totale, une mise en scène des détails est imaginée. Les teintes retenues sont choisies avec subtilité et les formes graphiques, ont inspiré le dessin du tapis. Le motif se déploie tel un fil conducteur, invitant à gravir les étages, pas à pas. Dynamiser les lieux avec la couleur. Pour valoriser les cages d’escalier qui bien souvent passent en second plan et sont sombres, AFODEA opte pour la couleur. L’agence choisit le jaune or pour illuminer les espaces et faire écho à la lumière filtrée par les vitraux. Les moindres détails sont mis en valeur (matériaux, finitions, éclairage). Le projet redonne une identité forte aux lieux et les solidarise en leur attribuant une cohérence. Afin d’illuminer plus encore les lieux, des LEDS sont intégrées le long de la rampe. Elles prolongent le doré des vitraux jusqu’à la cage d’ascenseur qui est également habillée d’or. Les architectes ont souhaité réduire l’effet de quadrillage des vitraux. Pour cela, la trame principale du vitrail est pensée dans la continuité des lignes de plomb secondaires. Cette fusion volontaire renforce l’harmonie graphique de l’ensemble et procure une écriture fluide au projet. Une plaque de plexiglass fixée en partie basse des vitraux assure leur protection. Des touches de bordeaux qui ponctuent les lieux (inserts dans les tapis et sur les portes) viennent magnifier les ocres et les jaunes. Tout se conjugue avec harmonie. Les coloris bordeaux et doré procurent une ambiance élégante, chaleureuse et intemporelle aux espaces. Les cages d’escalier de service devaient dialoguer avec les cages principales. Pour celles-ci, le bleu roi est retenu. La couleur se marie avec le doré tout en leur donnant une identité propre. Pensées comme
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    Architecture un lieu

    Conjuguer vacances et travail

    Par Nat Lecuppre, le 8 mars 2024
    Le télétravail a créé un véritable tsunami dans le monde du travail. Les nouveaux modes de vie ne cessent d’évoluer. L’architecture s’adapte aux nouveaux comportements. Mais elle les anticipe également. Au fil du temps, on s’aperçoit également que les frontières et les codes entre différents secteurs s’effacent. Avec Cowoliday, on voit apparaitre un nouveau concept qui va faire des émules. Cowoliday est le premier réseau de coworking qui est installé dans des lieux de vacances. Douze centres viennent de s’ouvrir au printemps. Une expérience inédite Avec ce pas supplémentaire dans le secteur du travail, un salarié, une équipe, un indépendant peuvent s’installer dans un espace de coworking implanté en plein cœur d’un lieu de vacances. Que ce soit un gite, un camping, un hôtel ou un village de vacances, les meilleures conditions pour continuer son activité professionnelle sont garanties. Une attention est portée avec cette nouvelle tendance au bien-être et à l’équilibre vie pro et vie perso. Un atout pour les recrutements Le rapport au travail, à la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) sont privilégiés. Cowoliday est une carte supplémentaire pour attirer les talents. Le mode de travail proposé par Cowoliday recrée du lien et du sens contrairement au télétravail. Work – Chill – Work Cowoliday assure un travail isolé, des instants de loisirs et de repos dans des conditions premium avec des écrans, salles de réunion, visioconférence, internet haut débit, sécurisation, etc. Suivant un cahier des charges bien défini, les sites sont labellisés Cowoliday. Un concept innovant touristique Cowoliday permet aux professionnels du tourisme d’offrir une solution supplémentaire attrayante et d’attirer une clientèle B2B pour vivre une nouvelle expérience. Le fait de réserver un espace de travail dans un lieu de vacances permet d’assurer un taux de remplissage toute l’année, surtout pour les sites sur les plages. Cowoliday s’inscrit dans une politique de tourisme durable de proximité. Une application dédiée développée par Cowoliday permet de réserver en ligne. Tout est totalement automatisé et simplifie ainsi la gestion pour les exploitants de sites. On compte à ce jour douze sites dans les régions suivantes : Languedoc, Ardèche, Lot, Savoie, Landes, Aquitaine, Aude. D’ici à la fin de l’année, le réseau comptera plus de 30 espaces de coworking. Cowoliday, qui combine hébergement et coworking, est accessible à tous les budgets et pour toutes les durées. Il insuffle un nouvel élan au travail nomade.
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    Urbanisme

    NONTRON, les étudiants aux champs

    Par Anne-Marie Fèvre, le 8 décembre 2023
    Avec le programme « Design des mondes ruraux » né en 2021, l’Ensad de Paris enquête dans cette ville campagnarde du Périgord. Exploration du patrimoine, des savoir-faire et des difficultés, dans une démarche éco-sociale. Depuis septembre 2021, des étudiants de l’École des arts décoratifs de Paris (Ensad) arpentent et s’immergent à Nontron, dans le cadre du programme Design des mondes ruraux ». Cette petite ville du Périgord vert (Dordogne) est bien repérée dans le monde du design, grâce à ses célèbres couteaux en buis pyrogravé réinterprétés par quelques designers célèbres. Son Pôle expérimental des métiers d’art, qui regroupe artisans d’art et artistes locaux, dont des ateliers Hermès, a attiré d’autres créateurs en résidence de 2000 à 20161. Nontron, 3 000 habitants, en dépit de sa richesse de savoir-faire, est confrontée aux difficultés des communes rurales. C’est « en misant sur la capacité du design à redynamiser les territoires » que l’Ensad a mis en place ce projet de niveau post-master, en relation avec la mairie, la Communauté de communes du Périgord nontronnais, le Pôle expérimental des métiers d’art et les acteurs locaux. « Sensibiliser aux pratiques du Design, former une génération d’artistes et de designers soucieux de réinventer nos façons de vivre et engagés en faveur d’une transition durable qui nous concerne tou·te·s », tel est l’objectif de cette délocalisation de l’Ensad. Ce programme s’adresse à des étudiants âgés de moins 31 ans, titulaires d’un Master 2 ou justifiant de trois ans au moins d’expérience professionnelle. Ils bénéficient d’un lieu de travail et d’hébergement, d’une bourse et d’un encadrement dédié. Ainsi, l’année 2021-2022, huit étudiants ont tenté de répondre à trois questions. Ségolène Gaillon et Victor Bassigny se sont demandé : « Que faire pour les adolescents qui s’ennuient ? ». Kelly Eng, Marie Piplard et Marguerita Saïd se sont mobilisées pour « aider les aînés isolés ». Certains se sont tournés vers le Pôle expérimental des métiers d’art. D’autres projets ont fleuri. Antoine Bachmann a traqué la biodiversité, Andrea Gaidano et Simon Geneste ont listé les lavoirs. La maire, Nadine Ermann-Bancaud a très bien accueilli cette démarche, elle qui est engagée dans le programme national Petites villes de demain ! Dans Télérama, Xavier de Jarcy a bien suivi cette aventure. Pour lui, « les étudiants ont appris à créer des formes relationnelles, à dialoguer avec les élus, à construire des projets collectifs… Pour la maire, un premier pas est franchi ». Et lui de conclure : « Ce qui a été réalisé à Nontron peut l’être partout »2. Florence Doléac, enseignante qui encadre cette mission, tire un premier bilan. « Il s’agit ici d’un design social, tourné vers les sciences humaines et sociales. C’est une investigation à fond, pour repérer, travailler avec les associations, trouver des réponses transversales. On a mis du temps. Avec les métiers d’arts, cela n’a pas vraiment débouché. L’important ce sont les études d’impact des projets menées avec un géographe. » Ariane Brioiste, chargée de mission à l’Ensad, poursuit : « C’est à la fois une résidence, un laboratoire, un bureau d’études et un incubateur. Il s’agit de poser un cadre méthodologique avec des restitutions des actions.

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