Architecture, l'esprit du lieu

Voir la vie autrement avec Apsys

Par Nat Lecuppre, le 24 octobre 2025.
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Rafafans ©Muse

La foncière et promoteur Apsys est dirigé par Maurice Bansay, président-fondateur. Apsys est un acteur actif et passionné du commerce et de la ville. Depuis 1996, il met son expertise au service de la transformation des villes avec des pôles urbains mixtes, des lieux de shopping, des bureaux, des logements, des hôtels…

Place à l’art

Quel que soit le projet, l’art tient toujours une part importante. Apsys met toujours une œuvre au cœur de ses réalisations, qu’elle soit pérenne ou éphémère. À Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères, on a des œuvres du designer Ruedi Baur ; et à Steel à Saint-Étienne, on peut contempler la sculpture monumentale de David Mesguish. Sublimer le quotidien des visiteurs en proposant une expérience qui allient commerce, culture et divertissement fait partie de l’ADN d’Apsys.

Tout récemment, le groupe s’associe à Artpoint, une start-up française, leader de l’art numérique. Depuis le début d’année, des œuvres d’art digital sont exposées dans les centres du groupe sur des écrans numériques. L’art est mis à la portée de tous les clients durant leur parcours. Chaque mois, un artiste digital est mis sur le devant de la scène selon une thématique spécifique en corrélation avec le développement durable, la mode, la technologie ou l’actualité des sites d’Apsys. Des QR codes sur les œuvres permettent aux visiteurs d’approfondir leur culture en découvrant l’artiste, ses créations…

Artpoint propose 450 créateurs issus de 60 pays et de révéler aussi une nouvelle génération d’artistes qui exercent l’art et les nouvelles technologies (IA, 3D). L’art numérique captive les sens et suscite des émotions. Il ouvre un dialogue sur le monde contemporain. Les artistes numériques nous révèlent une vision nouvelle sur un monde en constante évolution en abordant des questions qui nous animent. Faute de faire venir les personnes dans des centres culturels et d’art, il est de très bon augure de faire venir l’art à elles dans les espaces d’Apsys. Chapeau bas pour cette initiative !

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    Urbanisme

    SAINT-OUEN, sur la route des JO 24

    Par Anne-Marie Fèvre, le 5 octobre 2023
    Docks reconvertis, quartier tertiaire, gare Pleyel toute proche, grand hôpital à venir, et surtout le sud du Village Olympique. Cette ancienne banlieue rouge rebondit, bien placée dans le Grand Paris. À Saint-Ouen on ne sait plus où donner de la tête, des yeux et des pieds. Construction, rénovation, embellissement, végétalisation sont les mots-clés mis en avant à grande échelle par les pouvoirs publics. Dont le maire Karim Bouamrane (PS), élu en 2020, et par les nombreux architectes qui œuvrent sur ce territoire urbain. Cette commune de la Seine-Saint-Denis (93), étendue sur 4,31 km2, est peuplée de 51 547 Audoniens et Audoniennes, une population en augmentation de 8,68 % par rapport à 2014. Aujourd’hui, on gagne aisément Saint-Ouen par la ligne 14. De cette bouche toute contemporaine, le contraste est saisissant quand on sort à la station mairie. Se déploie autour de la Place de la République un patchwork de bâtis : l’Hôtel de ville (1868) signée Paul-Eugène Lequeux, des HBM et un centre administratif et social en briques, la médiathèque Persépolis (2009) de Jean Pierre Lott. Cette place et ses abords attendent leur embellissement. Des vignes aux usines Un peu décalée, la patinoire (1979) de Paul Chemetov, fermée et sinistrée, doit être métamorphisée pour d’autres usages. Classée « patrimoine remarquable », elle rappelle que cette ville de banlieue a été un des fleurons de la ceinture rouge, où nombre de maires communistes ont enrichi cette cité ouvrière de logements et d’équipements sociaux. Devenue industrielle au XIXe siècle, elle a connu un siècle de dynamisme, avec la stratégique gare d’eau en 1830, l’usine de construction mécanique Farcot, qui deviendra Citroën en 1924 puis groupe PSA, fermée en mars 2021. Et Ziegler, Lesieur, Thomson, Alstom… Ou encore Wonder, célèbre grâce au film La Reprise du travail aux usines Wonder 1. À partir des années 1965-1975, l’industrie audonienne décline, c’est la désindustrialisation et l’apparition de friches industrielles. Si on fait un grand bond en arrière, il faut imaginer Saint-Ouen au Moyen Âge tel un petit village blotti contre un méandre de la Seine, un paysage de bois, prés, champs de blé, oseraies et surtout de vignes. Difficile à imaginer aujourd’hui. De même qu’il reste peu de traces des anciens châteaux et demeures de quelques nobles et bourgeois, attirés par ce site champêtre proche de la capitale ! 2. Et n’oublions pas qu’en 1750, Saint-Ouen était située sur la route de la Révolte ou des Rois, reliant Versailles à Saint-Denis et Compiègne pour éviter les émeutes de Paris. Des fortifs aux Puces Autre histoire, plus récente, celle de la Zone des fortifs, où après la guerre de 1870, les pauvres ont été relégués hors de Paris. Les « chiftires » ou « biffins » bâtissent les premières baraques d’une sorte de bidonville. Cela conduira à nos vieilles Puces, officialisées en 1885. Cet immense marché – 2 000 marchands et 7 hectares – est toujours prisé, il a été agrandi, rénové depuis 2014. Voisinent antiquaires design chics, déballeurs de rue, le vieux resto Chez Louisette, l’Hôtel MOB hype. Cet immense bazar fait partie du quartier Puces-Gambetta. Y est
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    Urbanisme

    Repenser l’habitat dans les centres-bourgs

    Par Sipane Hoh, le 6 décembre 2023
    La réhabilitation de l’immeuble Thérias à La Monnerie-Le-Montel par l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés constitue non seulement une reconversion réussie mais pose la délicate question de reconsidération de l’habitat dans les centres-bourgs. Située dans le département du Puy-de-Dôme, aux confins de la Loire et de l’Allier, la commune de La Monnerie-le-Montel appartient à la communauté de communes de la Montagne Thiernoise et au parc naturel régional Livradois-Forez. Situé à proximité immédiate de l’autoroute A 89, le centre-bourg est à quarante minutes de Clermont-Ferrand et à dix minutes de Thiers. L’immeuble Thérias, disposant d’une double orientation, est composé de deux étages surmontés de combles. La réflexion de la commune de La Monnerie-le-Montel débute avec le programme Habiter autrement les centres-bourgs porté par le parc naturel régional Livradois-Forez et le conseil général du Puy-de-Dôme entre 2011 et 2013. Le projet architectural, porté par l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés, consiste à agrandir la surface commerciale du rez-de-chaussée de l’immeuble Thérias afin d’accueillir une nouvelle épicerie et l’historique boulangerie. Pour cela, les architectes ont supprimé la circulation verticale originelle et ont décidé de démolir pour reconstruire l’extension en rez-de-chaussée prolongeant les activités commerciales au nord-ouest entre l’édifice et la paroi rocheuse. Des transformations qui ont nécessité la création de six nouveaux logements côté rue de la Mairie. Les habitations composées de trois logements accessibles aux personnes à mobilité réduite et trois en duplex, se trouvent ainsi dans une extension sur deux niveaux qui est adossée à l’édifice le long de la façade nord-ouest donnant sur une cour. À noter que les trois logements qui occupent le 2e étage et les combles sont desservis par des passerelles individuelles qui enjambent la cour depuis la rue de la Mairie. Un trait d’union entre ancien et nouveau Le projet assume la distinction entre l’existant et le neuf. Ainsi, la nouvelle extension qui s’est greffée à l’immeuble patrimonial possède ses propres caractéristiques. Pour parfaire le contraste entre les deux parties de l’édifice, les menuiseries en bois existantes de la façade sud-est ont été conservées, restaurées et doublées par des fenêtres intérieures pour des raisons acoustiques et thermiques. Les architectes, qui tenaient à cœur le réemploi et la provenance des matériaux des ressources locales, ont opté pour la réalisation des murs des extensions, de la totalité des nouveaux planchers, des menuiseries extérieures et intérieures pour le bois, un matériau fourni par les scieries de la vallée de la Dore ou du Forez. De même, une chaudière collective à granulés de bois a été prévue pour chauffer l’ensemble du programme. Rappelons que les isolants mis en œuvre sont biosourcés, quant au béton utilisé pour la réalisation des ouvrages enterrés et adossés à la pente, il est composé de granulats provenant de carrières locales. Soulignons également que le réemploi est au cœur même de l’opération, les architectes ont réutilisé certaines portes de communication existantes. Un doux dialogue entre ancien et nouveau s’est opéré, ouvrant une nouvelle page à un projet en léthargie. La réhabilitation de l’immeuble Thérias constitue, à
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    Architecture, l'esprit du lieu

    CapitaSpring une expérience à part entière

    Par Sipane Hoh, le 15 janvier 2025
    Dans le ciel de Singapour, parmi les tours de formes et de tailles différentes, s’élève CapitaSpring, le nouveau gratte-ciel biophilique où cœxistent avec allégresse résidences, bureaux, restaurants et commerces. L’ensemble mixte à l’aspect caractéristique qui porte les deux prestigieuses signatures de BIG-Bjarke Ingels Group et CRA-Carlo Ratti Associati offre une expérience à part entière. À Singapour, non loin du quartier CanningHill Piers, le long de la rivière Singapour à la croisée de Phillip street et Church street, une architecture à la fois imposante et originale interpelle le passant. Entourée d’autres constructions compactes et surtout climatisées, la séduisante réalisation des deux agences d’architecture BIG-Bjarke Ingels Group et CRA-Carlo Ratti Associati amorce une nouvelle ère et crée la différence. Le projet est situé au cœur du quartier d’affaires, sur le site d’un ancien centre commercial. Il comprend 51 étages et offre à la ville une nouvelle référence concernant le bureau du futur mais aussi le core-flex, un principe qui répond à l’adoption croissante de stratégies de travail hybrides. Après quatre années de construction pour le compte de CapitaLand Development (CLD), CapitaLand Integrated Commercial Trust et Mitsubishi Estate Co. Ltd., plus de 99 % des espaces de bureaux et de vente au détail ont été réservés. Ce gratte-ciel à usage mixte de 93 000 m² se caractérise par le jeu dynamique des lignes orthogonales de ses façades. Peu de villes dans le monde bénéficient de la végétation luxuriante de Singapour. Ici, les espaces paysagers composent avec l’architecture intérieure aux lignes fluides et les textures contrastées. À plusieurs altitudes, les éléments verticaux constituant les façades sont séparés pour permettre d’apercevoir les oasis vertes. Celles-ci fleurissent depuis la base et continuent vers le centre de l’édifice jusqu’au toit. Cela ressemble à un jeu savant de cache-cache qui garde le visiteur en appétence. CapitaSpring renforce la réputation de Singapour en tant que cité-jardin. De la rue, des allées sinueuses méticuleusement végétalisées créent des entrées naturelles vers le City Room, un espace ouvert généreux de dix-huit mètres de haut situé au pied de la tour. Ce lieu accueille les usagers des bureaux et des résidences dans des halls séparés ainsi que les acheteurs et les convives du grand espace, dédié aux guinguettes. L’éclairage y joue un rôle important, rasant les murs, il rend les hauteurs encore plus majestueuses. L’emblématique Market Street Hawker Center qui se trouvaient auparavant sur la même parcelle, a été recréé aux 2e et 3e étages du bâtiment avec un food-court de cinquante-six échoppes. Le concept a pour rôle l’expérience culinaire, il fait partie intégrante de la culture locale et vient renforcer le cœur battant de la ville. À l’heure du déjeuner, l’énorme espace se remplit et l’animation prend le dessus. À la croisée des approches. « Notre conception vise à perpétuer l’urbanisme vertical pionnier de Singapour avec un quartier diversifié de 280 m de haut regroupant des lieux de travail, de vie et de jeu à l’intérieur comme à l’extérieur. En raison du caractère unique de l’urbanisme de Singapour – à la fois extrêmement dense et vert – nous avons décidé de faire du design une exploration verticale de l’urbanisme tropical. Au niveau du

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