Architecture, l'esprit du lieu

Workshop une histoire de père en fils

Abonnés
Par Nat Lecuppre, le 20 octobre 2025.
Image
© Céline Nieszawer

Workshop est une agence de design stratégique indépendante spécialisée dans le retail, l’hospitality et le tertiaire. Créée en 2004 par Daniel Lellouche, elle a pour fil rouge d’imaginer les espaces de demain en révélant leur potentiel émotionnel.

Et si les lieux de vente devenaient autre chose que des espaces de consom­mation ? Et si les boutiques, les flagships, les pop-ups devenaient des lieux d’échange, d’émotion, de valeurs partagées ? C’est cette vision du retail qui anime Workshop. Daniel Lellouche est un expert reconnu en retail design avec une culture transversale du branding, du luxe, du bien-être et des nouvelles tendances du commerce. Il a toujours conjugué design et architecture d’intérieur pour imaginer des espaces qui traduisent une identité et proposent une nouvelle manière d’être en lien avec les marques.

Dans ce monde qui repense ses modes de production, ses façons de vivre, d’acheter, d’interagir, Daniel Lellouche affirme que le commerce doit évoluer également, non plus centré que sur le produit mais sur l’humain, l’usage et l’engagement. Pour l’agence, il s’agit de créer un lieu beau, fonctionnel, durable mais avec du sens. Des lieux à l’image de ceux qui les fréquentent ou qui y travaillent. Ils doivent être tels que nous voulons tous les vivre demain tout en gardant l’objectif de résultat et de croissance.

Pour leitmotiv : un retail vivant et conscient.

Workshop conçoit des espaces réenchantés avec art, passion et esprit. Chaque projet est unique et à l’image de la marque. C’est l’aboutissement d’un dialogue profond avec les clients enrichi des immersives sprints qui caractérisent sa méthodologie collaborative et sur mesure. Son approche est centrée sur l’expérience de marque et la transformation des lieux en véritables vecteurs de désir. Chaque projet révèle des environnements immersifs, sensibles et rentables.

Au travers de trois projets retail, nous vous permettons de découvrir l’expertise et le savoir-faire de cette agence.

My Blend, un flagship regénératif

Pour le compte du Groupe Clarins, Workshop a imaginé sur 130 m2, au cœur du Marais, un écosystème sensoriel et fonctionnel à l’image de la régénération de la marque.

Galerie d'images (22)
    Partagez cet article autour de vous
    Facebook
    Twitter / X
    LinkedIn
    Pinterest
    E-mail

    Workshop

    5-7, rue de Saintonge

    75003 Paris

    Tél. : +33 (0)1 88 33 33 00

    www.workshop.fr

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 62
    Image

    Spécial Tendances et Innovations

    Commander

    À découvrir
    Image
    Matière à…

    La sélection Material Bank du numéro 57 de NDA

    Par Sipane Hoh, le 25 juin 2024
    Material Bank est une plateforme qui s’adresse aux professionnels de l’architecture et du design (architectes, architectes d’intérieur, fabricants de matériaux) proposant la manière la plus rapide et la plus respectueuse de l’environnement pour rechercher, sélectionner, commander et recevoir des échantillons de matériaux. La plateforme permet de faire des recherches complexes parmi une large variété de marques et d’obtenir des résultats en quelques secondes. Les échantillons commandés sont livrés dès le lendemain dans une seule boîte. materialbank.eu
    Image
    Urbanisme

    Biens communs grandeur Nature

    Par Lionel Blaisse, le 22 décembre 2023
    Au pied de la montagne Sainte-Victoire, Saint-Marc-Jaumegarde se dissémine – entre pinède et garrigue – en hameaux le long d’une départementale. Pourvoir aux besoins de ses habitants y relève du ménagement urbain. L’atelier Mossé Gimmig du collectif marseillais 8 ½ a réussi l’exploit d’y parfaire une centralité verte via l’agrandissement du cimetière, puis, quatre ans plus tard, celui du plateau sportif communal mitoyen. S’immisçant – avec sensibilité et subtilité – dans le déjà-là « bâti » et paysager, leurs interventions « juste apposées » confortent l’impression d’oasis « grandeur Nature » de cette banlieue huppée d’Aix-en-Provence ! Une centralité verte originale « Saint-Marc-Jaumegarde est une commune atypique dans sa constitution originelle, précisent en préambule Frédéric Gimmig et David Mossé. Située au pied de la Montagne Sainte-Victoire entre ses deux voisines Aix-en-Provence et Vauvenargues, elle ne s’est pas développée, à l’instar d’autres, sur une densification progressive à partir d’un centre urbain historique et constitué. Ici, la nature reste dominante et la qualité du paysage commande en tout lieu. Néanmoins, il s’invente là une centralité d’un nouvel ordre, une centralité verte autour de la présence d’équipements publics qui prennent place dans cette nature remarquable autour du point de gravité de la mairie et de la place champêtre de l’église. Les services techniques municipaux, la salle du conseil, l’école, la cantine, la bibliothèque, la crèche, le parking paysager sont ainsi venus progressivement constituer un cœur de commune original attaché à son caractère rural. La réalisation récente des projets d’extension du cimetière et de la salle des sports a développé le long de la route de la mairie jusqu’à la route départementale cet esprit d’une centralité verte, intégrée au paysage qui l’accueille sans pour autant sacrifier leur caractère résolument contemporain ». Avec à peine 1 248 âmes pour 2 250 hectares – plantés à 80 % de pins et de garrigue – et son habitat diffus (sur de grandes parcelles essentiellement boisées), il s’agit bien là d’une commune rurale peu dense. Grâce à un tiers de séniors et 45 % de ménages avec enfants, elle a su maintenir une vraie vie communale qu’autorise sa richesse foncière. « Âménités » paysagères Le cimetière existant (2 400 m2) ne satisfaisant plus aux obligations légales, une extension de 6 000 m2 fut décidée en 2015, augmentée d’un parking de 1 800 m2. Ce sont donc 81 caveaux (de 270 à 230 sépultures) et 74 cinéraires (de 148 à 296 urnes) qui furent aménagés en surplomb de l’enclos funéraire originel. Ni du genre « mortel » comme son voisin (et bon nombre de ses homologues), ni Champs Élysées flamboyants, cet agrandissement s’offre comme un morceau de nature domestiqué où reposer sereinement pour l’éternité. Un élégant mur de pierres sèches ceinture l’espace (comme la loi l’impose), s’insinue tout en la confortant dans la topographie pour engendrer les alcôves où enchâsser les cinéraires que desservent de simples allées en béton stabilisé – le corbillard n’ayant pas besoin de s’en approcher. Ici de minimalistes lames verticales en acier autopatinable en commandent l’accès ou ménagent les transparences. Près du parking le muret s’épaissit pour générer sanitaires et locaux techniques. À l’opposé, il se fait
    Image
    Talents

    Rencontre avec le roi de la nature : Christophe Gautrand

    Par Nat Lecuppre, le 10 octobre 2025
    Si on a tendance à l’oublier, notre survie dépend de la nature, qui tient donc une place primordiale dans notre existence. Les architectes la placent de plus en plus au cœur de leurs concepts. Elle est inévitablement la première source d’inspiration dans l’architecture. Pour mieux l’appréhender et la comprendre, nous avons rencontré Christophe Gautrand, créateur de paysages, acteur incontournable des espaces verts et surtout intarissable sur sa passion : la nature. Architecte-paysagiste et horticulteur de formation, il explore le monde végétal avec une approche scientifique et artistique. En 2012, il a créé son agence, Christophe Gautrand & Associés, avec Benjamin Deshoulières. Découvrons-le plus en détail avec un petit entretien. Nda : Parlez-nous de votre métier et de vos sources d’inspiration. Christophe Gautrand : Mes inspirations viennent des voyages, des textures et des rencontres. Parcourir des forêts, visiter des pépinières européennes m’a permis de développer un regard sensible sur les arbres : toucher une écorce, sentir l’humus, observer la lumière filtrer dans le feuillage… Ce sont des expériences sensorielles que je retranscris autant dans mes projets paysagers que dans mes peintures, photographies et installations. Les arbres sont pour moi des personnages, des témoins silencieux du temps. À travers la rugosité de leurs écorces, l’ancrage de leurs racines, j’entretiens un dialogue tactile avec eux. Je cherche à renouveler notre regard sur les arbres, trop souvent perçus comme de simples éléments du décor urbain, pour les révéler comme des êtres sensibles et intelligents. Les forêts primaires, avec leurs géants ancestraux, et les jardins sauvages, où la nature s’exprime librement, nourrissent particulièrement mon imaginaire. Dans mes projets, je tente de restituer cet équilibre subtil entre maîtrise humaine et spontanéité végétale. Nda : Quelle place tient l’art dans votre travail ? CG : L’art est une dimension essentielle de ma démarche. À travers des collaborations avec des marques ou des institutions, je peux explorer de nouveaux formats, ouvrir des dialogues entre le végétal et d’autres univers artistiques. Avec la Maison Ruinart, nous avons travaillé à révéler les paysages cachés de son site historique de Reims, entre histoire, géologie, vignes et installations artistiques. Pour Jacques Selosse, figure iconique du champagne, j’ai conçu un jardin comestible sensible où les plantes évoquent les touches colorées d’un tableau impressionniste, cueillies chaque matin par les chefs du domaine. Ce jardin cache des oyats (jarres en terre cuite souterraines) qui sont reliées à une source naturelle pour l’alimenter en eau. Ainsi, aucun arrosage supplémentaire n’est nécessaire. À l’Hôtel Mandarin Oriental Paris, j’ai eu carte blanche pour suspendre un platane de 15 mètres de long au-dessus d’un miroir d’eau, à l’aide de la technique du Shibari (art japonais du bondage). Cette œuvre éphémère invitait à repenser le rapport au corps végétal. En 2024, pour Ruinart, j’ai conçu une série de 24 magnums personnalisés par mes dessins, et réalisé des œuvres monumentales pour habiller leurs espaces d’exposition dans les foires d’art internationales. Je développe également une collaboration avec la designer Marine Peyre autour de créations végétales inédites… Un projet à suivre ! Nda : Racontez-nous quelques-uns de vos projets marquants. CG : Le jardin du Mandarin Oriental Paris est sans doute un projet fondateur. J’y ai conçu des terrasses luxuriantes, pensées comme des

    Laisser un commentaire

    dix-neuf − dix-sept =