Urbanisme

Vers de nouveaux usages avec le Groupe Terrot

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Par Sipane Hoh, le 27 juin 2023.
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Le Groupe Terrot se développe sur la revalorisation d’actifs tertiaires, commerciaux et résidentiels ainsi que sur l’investissement patrimonial dans l’hôtelier et les EHPAD. La structure qui a commencé en 1949 comme entreprise spécialisée dans la distribution des machines industrielles textiles a grandi jusqu’à devenir une foncière reconnue dans le domaine de l’immobilier.

Le Groupe Terrot a été créé en 1949 par Léon Gelrubin et c’est son fils, Michel, qui a poursuivi l’activité. En 2009, Samuel Gelrubin prend la direction du groupe, et finalise sa reconversion totale dans l’immobilier tout en conservant un actionnariat 100 % familial. De ce fait, la transformation en une foncière familiale majeure du secteur a été actée non sans oublier l’histoire de l’entreprise ainsi que les valeurs de fiabilité et d’excellence qui l’ont toujours accompagnée. En effet, les divers projets de l’entreprise sont toujours conçus dans le respect d’une éthique collaborative. Fort d’une grande perspicacité quant aux différentes utilisations actuelles des actifs, le Groupe Terrot propose toujours des opérations créatrices et novatrices sur le long terme. Spécialisé en revalorisation immobilière avec des gestionnaires, il est épaulé par une équipe de développement et un service juridique dédié qui assurent la livraison de projets de qualité, conformes aux réglementations en vigueur pour les investisseurs institutionnels ou les privés. La structure possède aujourd’hui à son actif plus d’une quarantaine de projets en cours en France et à l’étranger. En effet, le groupe s’appuie sur un réseau de partenaires de confiance pour mener à bien ses opérations : banques, notaires, architectes, avocats, gestionnaires, urbanistes, compagnons.

« Nous réhabilitons des lieux existants pour leur donner une nouvelle vie avec la destination qui s’y prête tout en réfléchissant à leur transformation future » souligne Samuel Gelrubin, le Président du Groupe Terrot, qui a eu, dès le départ, l’ouverture d’esprit, le flair mais aussi la ténacité d’orienter la structure selon les exigences du marché. D’autant plus que ce dernier change très rapidement, mute selon divers critères dont Samuel Gerlubin est conscient.

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    Groupe Terrot

    111, rue de Longchamp
    75116 Paris
    Tél. : + 33 (0)1 53 01 01 10
    www.groupeterrot.com

    162 NE 25th street, Suite 101
    Miami FL 33137
    Tél. : + 1 305-573-8888

    Retrouvez cet article dans le nda numéro 52
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    Dans une clairière percheronne, l’agence Java a agrandi un pavillon 70, en jouant avec une ossature bois et d’autres subtilités. Le voici transformé en séduisante longère contemporaine, ouverte sur le paysage. Il était une fois dans le pays de l’Aigle, à la limite nord du Perche, une prairie entourée de forêts, un ruisseau, et le pavillon 70 d’un papy bricolo. À sa mort, sa petite-fille souhaite garder cette maison, riche de ses souvenirs d’enfance. Le site est enchanteur comme dans un conte, proche du village des Genettes où ont fleuri nombre de légendes. Mais cette petite demeure n’a guère de qualité architecturale. Que faire ? La détruire, pour reconstruire ? Les nouveaux propriétaires, un couple avec trois enfants, rêvent d’une bâtisse plus vaste, mieux isolée, plus complice du paysage, lumineuse et surtout très accueillante pour les invités. C’est la demande qui a été exprimée à l’agence Java Architecture, créée en 2014, regroupant Florian Levy, Alma Bali, et Laurent Sanz. « Cette commande altruiste, se réjouit Florian Lévy, qui privilégie des espaces communs, pour transmettre une histoire familiale, nous a intéressés. La démolition n’était pas nécessaire, nuisible même d’un point de vue écologique. Le bâtiment était sain et solide pour supporter une extension, vivre une seconde vie ». Pour satisfaire les attentes de ces clients, il fallait donc ajouter des chambres, créer un plus grand salon, des espaces extérieurs et faire entrer la lumière. « Nous avons démoli la serre, poursuit Florian Lévy, détruit le toit du garage inutilisable mais gardé l’escalier extérieur. Et nous avons recouvert le bâtiment d’une ossature en bois qui en relie les différentes parties ». À l’ouest, le séjour trop étroit est élargi grâce à une extension dont la nouvelle façade en verre et bois laisse entrer le paysage. Cet agrandissement a permis de créer la chambre des parents au premier étage. La structure en bois de douglas laminé respecte la géométrie existante du bâtiment. Au premier étage, la façade est recouverte d’un claustra en bois pour créer de l’intimité et éviter les surchauffes de l’été. À l’est, la même structure offre une seconde peau au garage qui, surélevé, s’est transformé en dortoir pour enfants et en chambre d’amis. Un espace semi-extérieur, une sorte de large patio terrasse relié à la cuisine, s’affirme comme « le deuxième cœur de la maison. Cet espace convivial est plus expérimental que le salon classique », estime Florian Lévy. Il est entouré de colonnes de bois, baigné de lumière naturelle grâce à sa façade en polycarbonate et à quelques tuiles de verre sur le toit. Tout cela aurait pu ressembler à un patchwork d’hybridations. Pour unifier l’ensemble, le vieux bâtiment existant a été habillé d’une structure bois isolée, alignée sur les extensions. Cette nouvelle peau est composée de boîtes en douglas pour stocker des rondins, animant la façade au fil des stocks de bois. La majorité des tuiles mécaniques d’occasion homogénéisent tout le toit. Une terrasse chemine autour de la maison. Le côté sauvage de ce décor rural forestier est préservé. Les architectes ont fait preuve d’une belle inventivité, tout en
    Maison de santé de Liffol-le-Grand, Collectif studiolada
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